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Instantanés septembre 2025

Mots clés : actualité, eau, h2o, monde, Europe, Afrique, Amérique, Asie, recherche, innovation, initiatives, publications, ouvrages, évènements, conférences, formations

Monde

 
 

Avec les océans de plus en plus acides, la 7ème "limite planétaire" est franchie
Les océans de la Terre ont atteint un niveau d'acidité tel qu'il dépasse le seuil considéré comme sécuritaire. C'est ce qu'indique le rapport Planetary Health Check publié le 24 septembre en marge de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies.
L’équipe du scientifique suédois Johan Rockström a dévoilé à New York le deuxième bilan de santé globale à ce jour. M. Rockström, le père du concept des limites planétaires affilié à l’Institut de recherche climatique Potsdam, a officialisé l’atteinte d’un septième seuil de danger, celui de l’acidification des océans. Bien qu’une incertitude scientifique planait depuis quelques années sur le moment où la limite de l’acidification des océans avait été franchie, les preuves sont désormais assez solides pour démontrer que les océans sont entrés dans une zone dangereuse. Au-delà de ce seuil, l’acidification des océans menace de nombreuses espèces marines et pourrait entraîner la disparition des récifs coralliens. Les scientifiques répètent que de réduire radicalement nos émissions de CO2 nous aidera à limiter les dégâts causés par les changements climatiques, en plus d’avoir le potentiel de renverser la tendance pour ce qui est de l’acidification des océans. 
Radio-Canada 

 

Canicule marine
Quand la chaleur du Pacifique se fait sentir à l'échelle mondiale

Une canicule marine frappe actuellement les eaux du Pacifique. Le météorologue québecois, Nicolas Lessard explique ce phénomène de plus en plus fréquent qui perturbe les écosystèmes et la météo à l’échelle mondiale.
Radio-Canada

 

Le traité sur la haute mer (BBNJ) entrera en vigueur le 17 janvier 2026
Le 19 septembre dernier, La Fondation de la Mer a organisé un webinaire intitulé "Aires marines protégées et traité sur la haute mer : enjeux et avancées" afin de mieux comprendre la réalité complexe des aires marines protégées dans le monde et le cadre juridique qu’apporte désormais le traité BBNJ.
Le REPLAY (35') est disponible.

Pour rappel, Le traité sur la haute mer, dit BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), a été ratifié le 19 septembre. 60 engagements formels étaient nécessaires, sur les 116 pays signataires du texte adopté en 2023 pour permettre la mise en place d’une réglementation de la haute mer. Cet espace, situé au-delà des juridictions nationales (ZEE) représente 60 % de la surface océanique mondiale. Il abrite des écosystèmes uniques tels que les monts sous-marins, les sources hydrothermales ou les coraux d’eau froide, riches en ressources génétiques. Pourtant, seule une fraction de sa biodiversité est connue : 250 000 espèces identifiées sur un total estimé entre 500 000 et 100 millions (source Nausicaa). Ce traité international sans précédent permettra, entre autres, de faciliter la création d’aires marines protégées (AMP) dans les eaux internationales, dans la lignée de l’objectif de 30 % de zones marines dites protégées en 2030, fixé lors des accords de Paris. L’entrée en vigueur de ce traité aura également pour conséquence historique la tenue d’une première COP Océan en septembre 2026.
Le traité se fonde sur 4 piliers clés : 1. Un accès et un partage équitable des bénéfices issus de l’exploitation des ressources génétiques marines ; 2. La création d’outils de gestion, notamment pour établir des aires marines protégées en haute mer ; 3. L’évaluation préalable des impacts des activités humaines en haute mer ; 4. Le renforcement des capacités et le transfert de technologies marines au niveau mondial.

 

L'eau douce disparaît et une grande partie du monde devient plus aride
Une recherche, basée sur 22 ans de données satellitaires, montre que de vastes régions du monde perdent leur eau douce et deviennent plus arides. Ces immenses régions en proie à une "méga-sécheresse" qui ne cesse de s'étendre concernent une première zone qui s'étend de l'ouest des États-Unis au Mexique et à l'Amérique centrale, et une seconde qui s'étend du Maroc à la France, en passant par tout le Moyen-Orient et le nord de la Chine.
Ian James, Sean Greene – Los Angeles Times
"Unprecedented continental drying, shrinking freshwater availability, and increasing land contributions to sea level rise", Hrishikesh Chandanpurkar, Jay Famiglietti et al. – Science Advances juillet 2025  

 

26 nouvelles Réserves de biosphère
L’UNESCO a désigné 26 nouvelles Réserves de biosphère dans 21 pays, un record jamais atteint depuis 20 ans. Le Réseau mondial des réserves de biosphère en compte désormais 784 dans 142 pays, ayant placé depuis 2018 plus d’un million de kilomètres carrés d’espaces naturels supplémentaires sous protection – une superficie équivalente à celle de la Bolivie. Cette année, six pays accueillent leur première réserve de biosphère et Sao Tomé-et-Principe devient le premier État dont l’intégralité du territoire est classée Réserve de biosphère.
UNESCO 

 


RECHERCHE
Projet Interreg CRANE
Anticiper les impacts climatiques de demain sur les ports du Rhin supérieur et concevoir des solutions d'adaptation

Le projet Interreg CRANE (Climate Resilience and Adaptation for upper rhiNE) porte sur les enjeux d’adaptation des infrastructures portuaires au changement climatique. En effet, la violence et la fréquence des événements climatiques augmente, entraînant parfois des perturbations sur le transport fluvial et impactant les équipements. L’enjeu est alors d’anticiper, et donc d’avoir une vision prospective des extrêmes météorologiques futurs et de leurs effets combinés, pour identifier les solutions à mettre en œuvre. Porté par le port autonome de Strasbourg, le projet CRANE réunit sept structures portuaires (Mannheim, Ludwigshafen, Karlsruhe, Kehl, Mulhouse, Bâle et le port autonome de Strasbourg) et deux instituts de recherche, le CEREMA et la Fraunhofer-Gesellschaft allemande.
CEREMA

 

L’horloge interne de la drosophile s’adapte aux saisons
Nos rythmes quotidiens ne dépendent pas seulement du lever et du coucher du soleil, mais d’une horloge interne capable de s’ajuster aux saisons. Chez la drosophile, une petite mouche modèle en biologie, des chercheurs ont identifié un mécanisme jouant le rôle d’interrupteur pour adapter sommeil et activité aux longues journées d’été. Cette découverte révèle la remarquable capacité des organismes vivants à synchroniser leurs rythmes avec l’environnement ; elle ouvre aussi une nouvelle voie pour la lutte biologique.
INRAE

 

L’agroécologie, alliée de la nature, du climat et de l’agriculture européenne
L’agroécologie est une solution pour lutter contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité. Une méta-analyse, réalisée dans le cadre du projet Agroecology-TRANSECT à partir de 170 études conduites dans 21 pays européens, a montré que les pratiques agroécologiques favorisent la diversité biologique et le stockage du carbone dans les sols, tout en réduisant certaines émissions de gaz à effet de serre.
INRAE 

 

L’impact humain sur l’évolution morphologique des animaux domestiques et sauvages s’intensifie depuis 1 000 ans
Depuis le Moyen Âge, les activités humaines constituent le facteur d’évolution prépondérant de la taille des espèces animales domestiques et sauvages : la taille des animaux domestiques augmente tandis que celle des animaux sauvages diminue. Pourtant, pendant les 7 000 ans précédant cette époque, la taille des animaux domestiques et sauvages évoluait de manière synchrone et analogue, suggérant que les changements environnementaux et climatiques influençaient alors davantage cette évolution morphologique. Ces conclusions, inédites sur une telle échelle de temps, sont révélées par des scientifiques du CNRS dans une étude parue dans la revue PNAS. L’augmentation de la taille des espèces domestiques (mouton, chèvre, cochon, vache, poule, lapin) depuis 1 000 ans s’explique notamment par une anthropisation inouïe des environnements, une recherche active de gains de productivité et un développement des outils de sélection. En revanche l’impact humain sur la réduction de la taille des espèces sauvages (cerf, lièvre, renard) résulte de l’intensification de la chasse, de la fragmentation et de la réduction des habitats naturels.
Cette étude d’une ampleur sans précédent est le fruit d’une collaboration étroite et interdisciplinaire entre bioarchéologues, modélisateurs du climat et acteurs de l’archéologie préventive et programmée2 . Les résultats obtenus ont nécessité plus de 80 000 mesures d’ossements issues de 311 sites archéologiques du sud de la France. Leur croisement avec des données paléoenvironnementales, paléoclimatiques et archéologiques, relevées durant les 30 dernières années sur la région étudiée, a mis en évidence les liens étroits et évolutifs entre les sociétés humaines et leur environnement, et illustre l’impact croissant des activités humaines sur les populations animales.
CNRS

 


INNOVATION
Astucieux
Une plateforme innovante pour valoriser le pâturage des haies par les chèvres

Face aux défis du changement climatique et à la nécessité de diversifier les ressources alimentaires des ruminants, les chercheurs de l’UMR Herbivores (INRAE – VetAgro Sup) ont développé une plateforme mobile permettant aux chèvres de pâturer la végétation en hauteur. Une innovation testée avec succès à l’Herbipôle de Marcenat, aujourd’hui expérimentée sur le terrain par un éleveur du massif du Sancy.
INRAE

 


PUBLICATIONS
PFAS : Quelles solutions de dépollution dans les sols et les eaux souterraines ?
Les PFAS posent un problème de pollution environnementale qui tient du casse-tête. Le cœur du problème tient aux coûts élevés de dépollution et au fait que les techniques de traitement ne permettent pas, à l’heure actuelle, de détruire de façon certaine et systématique ces composés sans risquer de déplacer le problème en produisant d’autres PFAS plus petits et potentiellement aussi dangereux.
L'article de Maxime Cochennec, chercheur Site et Sols pollués au BRGM, Clément Zornig, responsable de l’unité Risques, Sites et Sols pollués, et Stéfan Colombano, ingénieur-chercheur – The Conversation
Par ailleurs, le BRGM publie un FAQ sur les PFAS

 

PFAS : Comment les transformateurs industriels peuvent se préparer au renforcement des réglementations
Les nouvelles exigences réglementaires et restrictions relatives aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) entraîneront un durcissement des limites autorisées pour les émissions industrielles. Cela pose des défis particuliers aux entreprises dont les activités sont très gourmandes en eau. Même si les PFAS ne sont pas utilisées directement dans les fluides de traitement, une contamination peut se produire au niveau des infrastructures de traitement des fluides et des eaux usées. Pour certaines entreprises, les restrictions relatives aux PFAS dans les eaux usées auront des conséquences importantes, c'est pourquoi une réponse systématique est essentielle. Celle-ci comporte quatre aspects clés : identifier la présence de PFAS et remplacer les sources en amont lorsque cela est possible, puis détecter et éliminer les PFAS avant leur rejet lorsque le remplacement n'est pas possible.
Water Technology

 

Des métaux toxiques décelés dans des protections périodiques
Les recherches scientifiques sur la composition des produits d'hygiène féminine sont rares. Une étude de l'Université de Notre-Dame, dans l'Indiana, publiée début juillet dans la lettre Environmental Science & Technology, a révélé la présence de plus de seize métaux dans des protections périodiques, y compris dans des produits élaborés à partir de coton bio, où les concentrations d’arsenic étaient même plus élevées que dans leurs équivalents conventionnels. Les effets pourraient être potentiellement néfastes sur les reins, le foie ou encore le système neurologique.
Journal du Québec 
Le document "Blood, Sweat, and Pesticides", élaboré par les ONG Pesticide Action Network UK et Women's Environmental Network – PAN UK/WEN

 

ANALYSE
L’appétit insoutenable de nos sociétés en métaux, et comment lui survivre
Le numérique ne fonctionne pas sans électricité et l’électricité décarbonée dépend du numérique. Comment sortir de ce cercle vicieux, qui exerce une pression intense sur la disponibilité en ressources minérales nécessaires aux deux secteurs ? Adrien Luxey-Bitri, maître de conférences en informatique à l'Université de Lille, et Catherine Truffert, PDG d'IRIS Instruments (BRGM), proposent de dépasser le mantra de l’efficience et d’axer l’innovation sur la sobriété afin d’améliorer la qualité et la durabilité des services numériques fondamentaux sans puiser inutilement dans le réservoir limité des ressources minérales.
The Conversation

 


ACTEURS
Chantal Le Mouël distinguée par l’EAAE Fellow Award
L’Association européenne des économistes agricoles a récompensé Chantal Le Mouël, directrice de recherche INRAE à l’unité SMART, en lui attribuant son EAAE Fellow Award, en reconnaissance de son "excellence scientifique et de sa contribution pertinente et continue à l’avancement de l’économie agricole en Europe". Cette distinction souligne un parcours scientifique alliant recherche et engagement pour la promotion de l’économie agricole et au service de la profession des économistes agricoles européens.
INRAE

 


MOBILISATIONS
Manifestations pour le climat : internationales, virulentes, déterminées
À Dhaka, Kampala et Vienne, des manifestants descendent dans la rue au nom de la justice climatique sous la bannière Fridays for Future. Des chercheurs étudient les différences entre ces mouvements, mais aussi ce qui les unit.
Certains se souviennent de ce vendredi de septembre 2019 et d'une écolière seule, debout devant le parlement suédois, brandissant une pancarte. En septembre 2019, des millions de personnes dans 150 pays sont descendues dans la rue pour les Fridays for Future. L'élan semble s'être éteint. Ce qui n'est pas l'avis d'Antje Daniel, qui mène des recherches sur la branche autrichienne de Fridays depuis 2019 et pour qui "Fridays for Future est le plus grand mouvement mondial depuis Occupy en 2011".  Depuis octobre 2023, Antje Daniel est la chercheuse principale d'un projet de recherche financé par le Fonds autrichien pour la science (FWF) qui compare l'activisme environnemental des jeunes en Autriche, au Bangladesh et en Ouganda. Elle souhaite mieux comprendre ces mouvements et leur impact, car ils constituent un accompagnement important de la société civile à la politique climatique.
Scilog – Austrian Science Fund (FWF)

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EXPOSITIONS
Paris
MIGRATIONS & CLIMAT Comment habiter notre monde ?
Musée national de l’histoire de l’immigration
De la Vendée à Mayotte, du delta du Mékong aux îles du Pacifique, Migrations & Climat explore l’impact des phénomènes naturels sur les circulations humaines et animales. Art, science et récits personnels s’entrecroisent dans une exposition-monde qui bouscule nos certitudes et invite à imaginer de nouveaux possibles, pour habiter au mieux le monde de demain.
Palais de la Porte Dorée – jusqu'au 5 avril 2026

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Paris
DÉSERTS, la grande exposition du Muséum
Le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris invite à un voyage inédit au cœur des milieux désertiques de notre planète, de l'emblématique Sahara aux déserts polaires, en passant par les déserts de Sonora, d'Atacama, de Gobi… Le point commun à ces milieux : des conditions hors normes à priori hostiles à la vie. Et pourtant, animaux et végétaux y ont développé d’ingénieuses stratégies d’adaptation que le public découvre à travers les spécimens d’une biodiversité surprenante, issus de différentes régions du monde. L’exposition présente également les méthodes déployées par les humains pour vivre dans ces environnements contraignants, mais aussi les menaces qu’ils font peser sur ces milieux fragiles. L’occasion par ailleurs de faire découvrir l’expérience du désert comme terrain privilégié de recherche. À travers près de 200 spécimens et objets de natures variées, pour la plupart issus des riches collections du Muséum, ainsi que des dispositifs mécaniques et multimédias ou de grandes projections, l’exposition offre une approche scientifique, ludique et esthétique de ces milieux fascinants.
Dossier de presse

 

La Rochelle
AU-DELÀ DU VISIBLE, une plongée dans le monde sous-marin

Exposition de la plongeuse professionnelle et écologue Lauriane Guérin qui a réalisé une série de photographies sur le phénomène de fluorescence.
Comm'on lab – La Rochelle Université jusqu’en novembre 2025

 

La Rochelle toujours
CARBONE BLEU, quand le littoral et les marais s’en mêlent

Les écosystèmes littoraux de nos côtes sont mis à l’honneur à travers cette exposition entre art et science. Au-delà de leurs valeurs paysagères, les marais, les vasières et les herbiers marins participent à la captation du carbone atmosphérique. Ils sont essentiels à la vie et à la lutte contre le changement climatique. Proposée par le laboratoire Littoral Environnement et Sociétés (LIENSs, CNRS/La Rochelle Université), cette exposition a été réinventée avec une nouvelle scénographie, des œuvres d’art, des vidéos et créations sonores pour une expérience augmentée à la découverte de nos poumons bleus.
Comm'on lab La Rochelle Université jusqu'au 29 novembre – Livret

 

Londres
ANTARCTICA: The Melting Silence

Une coalition de grandes organisations environnementales du monde entier dévoile Antarctica: The Melting Silence (Antarctique : la fonte silencieuse), une expérience cinématographique immersive révolutionnaire qui implante les lointaines étendues sauvages de l’Antarctique au cœur de Londres. L’installation, réalisée par Alex Wolf et présentée pour la première fois à l’Outernet London dans le cadre du Jour de la Terre, fusionne technologie de pointe et activisme environnemental pour appeler à la protection de 30 % de l’océan Austral d’ici 2030. L’installation pourra être vue jusqu’en avril 2026.
Outernet London

 

MOURIR MOINS BÊTE
Intelligences plus qu'animales
Des moutons qui ont appris à passer des IRM en restant éveillés, des poules qui rougissent d’émotion, les chevaux capables de reconnaître des visages humains sur photographies de même que les truites arc-en-ciel sont capables d'identifier des poissons parmi plusieurs images et que les cochons savent exprimer leurs préférences. L'INRAE nous invite à fêter la science du 3 au 13 octobre en explorant toutes les formes d'intelligence, et donc parmi elles les intelligences animales.
INRAE

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TÊTARDS
Sam et les explorateurs du vivant
Un podcast pour faire découvrir la biodiversité aux enfants

Conçu par l’éditeur de magazines nature La Salamandre avec le soutien de l’OFB, le podcast "Sam et les explorateurs du vivant" raconte la biodiversité de manière ludique et éducative aux enfants de 8 à 12 ans. Chaque épisode d’une dizaine de minutes est consacré à un milieu et à une question spécifique. Pour y répondre, une carte postale sonore, une interview d’expert et des témoignages d’enfants qui participent au programme Aires éducatives viennent enrichir de façon immersive ce contenu audio.
De septembre 2025 à juin 2026, un épisode par mois du podcast jeunesse "Sam et les explorateurs du vivant" sera diffusé sur l’ensemble des plateformes d’écoute.
Épisode 1 : Pourquoi les rivières font des zigzags ?
Épisode 2 : Qu’est-ce qui vit dans le sol ?
La série

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Europe

 

Réchauffement climatique
L’été 2025 a coûté 43 milliards d’euros à l’Europe

43 milliards d’euros, c’est le coût engendré par les événements météorologiques qui ont frappé l’Europe cet été, révèle une étude dirigée par Sehrish Usman de l’Université de Mannheim (Allemagne) avec deux co-auteurs de la Banque centrale européenne. Ces pertes économiques ne sont toutefois qu’un début, alerte les économistes. Ce constat s’appuie sur des données météorologiques et sur des modèles économiques d’estimation des dommages causés par les catastrophes météorologiques estivales, qui n’ont de cesse de s’intensifier du fait du réchauffement climatique. L’étude recense les conséquences directes du dérèglement climatique : destruction de routes, d’immeubles, ou de récoltes lors d’inondations… Mais elle alerte aussi sur celles indirectes, comme les pertes de production liées au temps de reconstruction d’une usine, les pertes en vie humaine, ou les coûts liés à l’adaptation aux nouvelles conditions météorologiques. S'y ajoutent les répercussions à plus long terme encore, puisque le véritable coût des événements extrêmes, s’étend en réalité bien au-delà de ces effets immédiats, avertit Sehrish Usman. Les pertes économiques de 43 milliards d’euros engendrées par l’été 2025 pourraient ainsi grimper jusqu’à 126 milliards, d’ici 2029, si sont pris en compte ces impacts moins directs. Une difficulté réside ici dans la concomitance des vagues de chaleur et de sécheresse avec certains impacts du dérèglement climatique, comme les incendies. Les pertes économiques calculées par les réassureurs ne couvrant que les dommages matériels, les coûts liés à d’autres effets indirects, notamment les baisses de productivité induites par la chaleur, peinent aussi à être correctement comptabilisés, avertit l’étude.
Les pays du sud du continent européen, à l’instar de l’Espagne, de la France et de l’Italie sont ceux ayant supporté les plus grosses pertes, chiffrées à 10 milliards d’euros, révèle cette étude. Un coût lourd, susceptible de dépasser les 30 milliards d’euros à moyen terme, pour des territoires qui ont été frappés par de violents épisodes de canicule et de sécheresse. En Europe centrale et septentrionale, les dommages économiques recensés sont moins conséquents, mais les inondations s’y font de plus en plus récurrentes. Le coût de ces catastrophes écologiques devrait, alors, lui aussi, tendre à augmenter. 
Dry-roasted NUTS: early estimates of the regional impact of 2025 extreme weather, Sehrish Usman, Miles Parker, Mathilde Vallat, European Central Bank (ECB) – SSRN September 14, 2025 

 

Granulés de plastique
Le Conseil européen approuve un règlement visant à réduire la pollution par les microplastiques

Lundi 22 septembre, le Conseil a adopté le règlement visant à prévenir la perte de granulés de plastique dans l'environnement, à la suite d'un accord provisoire avec le Parlement européen. Le nouveau règlement vise à réduire la pollution par les microplastiques en renforçant les contrôles et la gestion des granulés de plastique, une matière première industrielle essentielle, tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
Les nouvelles règles mettent l'accent sur la prévention des pertes de granulés et exigent des entreprises qu'elles mettent en œuvre des plans de gestion des risques comprenant des mesures relatives à l'emballage, à la manipulation, au personnel, à la formation et à l'équipement. Le règlement établit également des obligations claires en matière d'opérations de nettoyage en cas de pertes accidentelles. Afin de garantir l'équité et la responsabilité, les transporteurs non européens devront désigner un représentant autorisé au sein de l'UE, et les opérateurs manipulant plus de 1 500 tonnes de granulés de plastique par an seront tenus d'obtenir une certification auprès d'un organisme tiers indépendant. Les petites entreprises bénéficieront de mesures de conformité simplifiées, notamment des auto-déclarations de conformité pour les microentreprises. En outre, le règlement introduit des exigences spécifiques pour le transport maritime de granulés de plastique, concernant l'emballage, le transport et les informations sur le chargement afin de prévenir les pertes de granulés en mer.
Cette étape conclut la procédure d'adoption au sein du Conseil. Le Parlement européen devrait procéder au vote final en octobre. Les nouvelles règles entreront ensuite en vigueur 20 jours après leur publication au JO de l'Union européenne. À l'exception de certaines dérogations et exemptions spécifiques, la plupart des dispositions du règlement s'appliqueront deux ans après son entrée en vigueur.
Conseil européen

 

Pollution des eaux
Un accord en plus que demi-teinte

Mardi 23 septembre, les institutions européennes sont arrivées à un accord actualisant la liste des polluants des eaux souterraines et de surface que les États membres doivent surveiller et contrôler, et ce, presque trois ans après la proposition faite en ce sens par la Commission européenne. L’accord exige des États membres une surveillance et une limitation de la pollution par de nouvelles substances, telles que les pesticides (dont le glyphosate), un groupe de PFAS, et – pour la première fois – certains produits pharmaceutiques. Cependant, les États membres ont obtenu l'allongement des délais de mise en œuvre. Ils auront jusqu’à 2039, avec une possibilité d’étendre ce délai à 2045, pour respecter les nouveaux standards. Si les législateurs impliqués dans les négociations ont défendu le résultat comme un paquet responsable et pragmatique donnant la priorité à l’intégrité scientifique, près de 200 000 personnes, plus de 600 scientifiques et un large éventail d'acteurs européens avaient fait entendre leur voix contre la dérégulation des normes environnementales dans le cadre d’un appel à contribution de la Commission européenne. Finalement, les ONG dénoncent un affaiblissement du principe de non-détérioration de la directive cadre sur l’eau. La directive révisée autorise des niveaux de pollution chimique par les produits pharmaceutiques dans les eaux souterraines nettement plus élevés que la proposition initiale de la Commission européenne (autorisant une contamination pharmaceutique jusqu’à dix fois plus élevée). En outre, la proposition réduit le plafond général des concentrations de produits pharmaceutiques dans les eaux souterraines pour ne couvrir que certaines substances, ce qui laisse de nombreuses autres sans réglementation.
Le Parlement européen et le Conseil devront désormais adopter formellement la nouvelle directive, qui entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel de l'UE. Les États membres devront ensuite mettre en œuvre ces exigences et transposer les modifications apportées aux trois directives concernées : la directive-cadre sur l'eau, la directive sur les normes de qualité environnementale et la directive sur les eaux souterraines, avant le 22 décembre 2027.
Conseil européen – Commission
Les réactions des ONG

 

Les États membres approuvent une proposition controversée concernant l'utilisation de nitrates supplémentaires
Les États membres de l'UE ont approuvé, lors de la réunion du comité Nitrates du 19 septembre, l'utilisation d'azote récupéré à partir de lisier, appelé engrais RENURE (REcovered Nitrogen from manURE, ou azote issu d’effluents d’élevage), au-delà de la limite fixée par la directive Nitrates pour l'épandage de lisier et de lisier transformé (limite fixée à 170 kg N/ha/an). Cette décision a été saluée par la Commission européenne et est désormais partagée avec le Parlement européen et le Conseil qui ont trois mois pour l'examiner. Les organisations environnementales et de protection de l'eau sont choquées par cette proposition et exhortent les députés européens et les États membres à la rejeter. De son côté, la commissaire à l’Environnement, à la Résilience hydrique et à l’Économie circulaire compétitive, Jessika Roswall, a souligné que "l’utilisation des engrais RENURE peut contribuer à une gestion efficace des nutriments et à une agriculture plus résiliente, tout en protégeant l’environnement". Elle a également précisé que la proposition offre de la flexibilité aux pays souhaitant recourir aux engrais RENURE, tout en garantissant que les points critiques de pollution puissent être traités. 
La Commission européenne avait soumis à consultation du public son projet de texte au printemps 2025 et recueilli 180 réponses. Le réseau Chambres d’agriculture France y estimait qu’il est "intéressant de pouvoir utiliser davantage d’engrais azotés organiques d’origine animale". L’Union des industries de la fertilisation (UNIFA), quant à elle, jugeait qu’il serait "nécessaire de garantir que 100 % des engrais RENURE proviennent de flux agricoles et agroalimentaires" et suggérait la mise en place d’un système européen de certification pour suivre le respect des critères de qualité et des quantités utilisées. 

 

L'acétamipride ne sera pas ré-autorisé en Europe
Générations Futures dévoile que l’acétamipride – néonicotinoïde devenu célèbre à cause de la loi Duplomb – ne sera pas ré-autorisé comme biocide en Europe d’ici janvier 2027. Cette situation fait suite à l’absence de demande de renouvellement de l'autorisation par le fabricant Nisso Chemical Europe. Selon l'ONG, cet abandon des usages biocides de l’acétamipride par Nisso interroge quant aux informations que l’entreprise dispose sur la toxicité de sa substance. L'entreprise serait effectivement en train de conduire des études complémentaires sur l’acétamipride visant à évaluer son potentiel perturbateur endocrinien et neurotoxique pour le développement. Ces études en cours devraient être soumises mi 2026 auprès de l’EFSA (l'autorité de sécurité des aliments en charge de l’évaluation des pesticides).
Générations Futures appelle désormais à son interdiction totale au niveau UE, y compris en agriculture.
Générations Futures

 

PUBLICATIONS
L'environnement en Europe en 2025 : Les données de 38 pays
Des progrès significatifs ont été réalisés dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique, mais l'état général de l'environnement en Europe n'est pas bon, en particulier celui de la nature qui continue de subir une dégradation, une surexploitation et une perte de biodiversité. Les effets de l'accélération du changement climatique constituent également un défi urgent, selon le rapport le plus complet de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) sur l'état de l'environnement, publié le 29 septembre. "L'environnement en Europe en 2025" est l'analyse la plus complète de l'état actuel et des perspectives de l'environnement, du climat et de la durabilité du continent, qui s'appuie sur des données provenant de 38 pays.
AEE

 

Réorienter les aides de la PAC pour accélérer la transition écologique
Les aides de la politique agricole commune en faveur de l’agriculture biologique et des mesures agroenvironnementales restent insuffisantes pour transformer durablement les pratiques agricoles. Une étude sur données françaises montre qu’un transfert budgétaire, sans augmenter l’enveloppe globale, pourrait doubler le taux d’adoption de ces contrats verts. L'étude a été publiée dans le Bio-based and Applied Economics Journal et a été récompensée par le BAE Best Paper Award 2024 décerné par l’AIEAA (Italian Association of Agricultural and Applied Economics) à l’occasion de sa 14ème conférence annuelle qui s’est tenue à Pise du 18 au 20 juin 2025.
INRAE

 

RECHERCHE
Water4All : Lancement de l'appel à projets transnational 2025 "Water and Health"
Le partenariat Horizon européen Water4All annonce l'ouverture de son appel à projets 2025 "Water and Health". Ce nouvel appel réunit 33 organisations de financement issues de 30 pays et dispose d'un budget global d'environ 28 millions d'euros. Les projets attendus devront contribuer à l'avancement des connaissances et des solutions innovantes autour des interactions entre eau et santé. Les thématiques couvertes par l'appel sont : 1. Contaminants hydriques et risques sanitaires : occurrence, comportement, interactions et vulnérabilité ; 2. Outils et technologies innovants pour le suivi de la qualité de l'eau et de l'exposition ; 3. Traitement de l'eau et réduction de l'exposition ; 4. Gouvernance, innovation socio-économique et intégration des politiques pour l'eau et la santé. L'appel comprend une modalité spécifique pour les jeunes chercheurs titulaires d'un doctorant obtenu après le 12 septembre 2025.
Pré-propositions – 13 novembre 2025 

 

BELGIQUE
L'UC Louvain Saint-Louis nominée aux Good Wave Awards
L’Université catholique Louvain Saint-Louis à Bruxelles est la première à avoir obtenu le label Université bleue. Cet établissement a réalisé un travail remarquable avec des avancées concrètes pour le  droit humain à l’eau :  mise en place de 48 fontaines sur le campus, douches solidaires pour les sans-abris, etc. Cette dynamique à découvrir en image participe au concours des Good Wave Awards, un prix qui récompense les initiatives à impact positif en Belgique.
The Good Wave

 

FRANCE
Publication du premier décret d'application de la loi PFAS
Aussitôt la consultation publique achevée, le décret relatif aux modalités de mise en œuvre de la trajectoire nationale de réduction globale s’agissant des rejets aqueux de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), des installations industrielles est paru le 9 septembre. Il a été signé la veille par le Premier ministre et la ministre de la Transition écologique, peu avant la chute du gouvernement. Il s’agit d’un des principaux textes d’application de la loi visant à protéger la population des risques liés aux PFAS. La trajectoire ainsi précisée consiste en une réduction des émissions de 70 % d’ici 2028 en prenant pour référence les émissions de 2023, telles que connues ou estimées, afin de tendre vers la fin de ces rejets en 2030. Est concernée "toute substance qui contient au moins un atome de carbone méthyle complètement fluoré (CF3-) ou méthylène (-CF2-), sans aucun atome d'hydrogène, de chlore, de brome ou d'iode lié". Comme des PFAS peuvent être déjà présents dans l’eau utilisée (eau prélevée dans un cours d’eau ou dans une nappe, par exemple), la quantité de PFAS provenant de l’extérieur de l’établissement peut être déduite de ses rejets, précise le décret.
Légifrance

Un manque d’ambition flagrant et un déni de consultation du public dénoncent l’ONG Générations futures et le collectif Notre Affaire à Tous. En cause le trop grand flou du texte. Si les objectifs de cette trajectoire "vont dans le bon sens", le décret "ne permet pas d’espérer le respect de cette trajectoire", relève le communiqué. Le texte "ne fixe aucune modalité de contrôle de ces rejets, ne précise pas si ces objectifs doivent être atteints à l’échelle de chaque installation industrielle, et ne décline qu’une seule étape intermédiaire", soulèvent les associations. "La définition même de l’objectif à atteindre est sujet à interprétation : la plupart des installations concernées n’ont pas de référence définie puisqu’elles ne mesuraient pas leurs rejets de PFAS en 2023", ajoutent-elles. Elles regrettent également un calendrier de publication précipité faisant peu de cas des 450 commentaires de la consultation publique.
Communiqué Générations Futures/Notre Affaire à Tous

Par ailleurs, le projet de décret concernant la liste des PFAS concernés par la nouvelle redevance instaurée par l’article 4 de la loi ne sera pas publié ni mis en application avant le vote du projet de loi de finances (PLF) 2026. En effet, dans un rapport du Gouvernement remis au Parlement, il est indiqué la volonté de "repositionner la disposition dans un nouvel article L. 213-10-13". Initialement prévu pour septembre 2025, cette annonce permet de repousser l’entrée en application au moins jusqu'au 31 décembre 2025.
Les ONG, au premier rang desquelles Générations Futures ayant alerté la presse de cette décision, déplorent ce report injustifiable. Pour rappel, le Conseil Nordique des ministres avait estimé en 2019 les coûts de traitement de l’eau à 1,1 milliard d’euros sur les vingt prochaines années. 

 

REUT
Programme d'accélération de la REUT en littoral
Huit nouvelles collectivités viennent d’intégrer le Programme d’accélération de la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) littoral, co-piloté par le CEREMA et l’ANEL, avec le soutien des agences de l’eau, de l’Office français de la biodiversité et de la Banque des territoires. Elles vont être accompagnées par le CEREMA pour monter des projets d’études d’opportunité ou de faisabilité en vue de bénéficier d’une aide financière jusqu’à 80 %. Ce programme, lancé en 2024 sous l’égide ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, répond à la mesure 18 du Plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau (Plan Eau), initié par le Président de la République le 3 avril 2023. 41 collectivités bénéficient désormais de ce programme.
Les huit nouvelles collectivités sont : la Communauté de communes de Costa Verde (Haute-Corse), le SIVOM des Maures (Var), le Département de l'Aude, la Régie de l'Eau de Bordeaux Métropole, la Communauté de communes Cœur de Nacre (Calvados), la Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (Morbihan), la Commune de Plouhinec (Morbihan), la Ville de Kourou (Guyane).

 

RAPPORTS
Premier rapport de la Cour des comptes sur la transition écologique
Alors que se multiplient les alertes des scientifiques internationaux, que les impacts du dérèglement climatique et de l’érosion de la biodiversité s’amplifient et qu’en réponse, les politiques publiques mises en œuvre pour répondre à ces enjeux occupent une place croissante, la Cour des comptes publie le premier rapport annuel des juridictions financières consacré à la transition écologique. Ce rapport dresse un état des lieux d’ensemble de l’action publique, tente d’en évaluer la cohérence et l’efficacité et propose des recommandations pour accélérer la mise en œuvre de la transition, dans un contexte de finances publiques dégradées. Cette publication fait suite aux travaux déjà conduits par les juridictions financières, notamment le rapport public annuel de 2024 consacré à l’adaptation au changement climatique. Elle a pour ambition de devenir un document annuel de référence sur ces politiques et leurs effets, permettant, sous une forme accessible, d’éclairer les décideurs et le public à partir des constats établis par les juridictions. Cette première édition ne prétend pas épuiser toutes les dimensions de la transition écologique, mais permet d’établir quelques constats que la Cour entend suivre et approfondir dans ses futurs travaux.
Rapport et synthèse

 

Rapport d'information du Sénat
Pour l'efficacité de la GEMAPI : des territoires solidaires

Un rapport du Sénat formule une série de pistes pour un cadre de refonte du financement et de la gouvernance de la compétence GEMAPI. Constat : le transfert obligatoire de cette compétence aux EPCI depuis le 1er janvier 2018 est pour moins mitigé. Son modèle économique ne fonctionne pas avec des intercommunalités qui ne peuvent souvent pas assumer financièrement cette obligation. Pour tenter de rendre sa gestion plus sereine, les recommandations sénatoriales s’articulent autour de quatre grandes orientations : simplifier les normes et procédures, pérenniser et rendre plus transparent le financement de la compétence, clarifier les responsabilités et les périmètres d'action en confortant le rôle des EPTB, renforcer les moyens d'ingénierie. Ces recommandations ont vocation à nourrir une proposition de loi. Toutefois la place et le soutien de l’État dans le dispositif (financements et péréquation nationale) tout comme le champ de la compétence et des responsabilités sont autant de sujets qui nécessiteront des clarifications pour poursuivre la réflexion.
Rapport du Sénat – Analyse de l’AMF

 

IGEDD
Valorisation et optimisation des outils fonciers pour la protection et la restauration de la biodiversité

La mission sur la valorisation et l’optimisation des outils fonciers pour la protection et la restauration de la biodiversité a été motivée par le besoin d’un état des lieux global de la mise en œuvre des obligations réelles environnementales (ORE) depuis leur création en 2016. Elle procède à une analyse de l’ensemble des leviers économiques, financiers, réglementaires et fiscaux à mobiliser pour la protection et la restauration de la biodiversité sur les espaces naturels et agricoles. Les ORE, outil nouveau dans le paysage de dispositifs de protection de la biodiversité bien encombré, est un contrat "souple" entre un propriétaire foncier privé et un cocontractant avec des clauses libres. Elle a pour premier objectif d’installer, dans la durée, un certain niveau de protection tant pour les habitats naturels que pour les espèces qu’ils sont susceptibles d’abriter, sur un espace choisi par le propriétaire. Trois constats saillants sont à faire sur les ORE : une absence de portage politique et technique global, une compréhension juridique faible voire erronée par de nombreux acteurs et une insuffisance de communication, notamment à destination du monde agricole. La mission dresse un bilan des ORE et de proposer des pistes pour améliorer et faciliter leur développement, comme un examen des éléments techniques susceptibles d’éclairer et d’améliorer l’appropriation des ORE par chacun des acteurs, qu’il s’agisse de démarches patrimoniales ou de compensation des incidences des plans, programmes et projets sur l’environnement. Une meilleure appropriation et un développement plus soutenu des ORE pourraient résider dans le recours à des dispositifs fiscaux existants (fiscalité des sites Natura 2000, des zones humides, forestières, mais aussi agricoles) en recourant à une fiscalité expérimentale pour les ORE sur le modèle des zones humides et dans un second temps avec une approche fiscale globale dans l’hypothèse d’un rééquilibrage de la fiscalité en faveur de la biodiversité. Le niveau d’ambition du déploiement des ORE ne pourra augmenter qu’avec une volonté partagée d’une ingénierie territoriale d’accompagnement et de suivi et sa réussite dépendra aussi d’un portage politique national fort.
IGEDD

 

Parangonnage sur l’organisation de l’expertise scientifique et technique sur les questions relatives à la protection de la biodiversité au sein des pays membres de l'UE
La mission de parangonnage avait pour objectifs de : mettre en exergue les principales modalités d’organisation de l’expertise scientifique et technique apportée aux ministres chargés de la protection de la nature au sein des pays membres de l’Union européenne ; proposer des ajustements de l’organisation française actuelle ; évaluer les moyens humains et financiers nécessaires pour mettre en œuvre ces préconisations. S'attachant à dresser un état des lieux de l’expertise scientifique et technique, la mission s’est intéressée au Conseil national de protection de la nature (CNPN), organisme qui occupe en France une place prépondérante en matière d’expertise scientifique et technique auprès des pouvoirs publics, telle que définie par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.
IGEDD

 

CONSULTATION
Projet de stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte 2025-2030
La consultation sur la nouvelle stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC) est ouverte, avant son adoption par décret.
La SNGITC s’appuie sur la trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC) qui projette un réchauffement moyen de la température de l’Hexagone de +4 °C d’ici à 2100. Elle s’articule avec les autres plans et stratégies nationales (Plan national d’adaptation au changement climatique, Stratégie nationale pour la mer et le littoral, Stratégie nationale biodiversité, Stratégie nationale de gestion du risque inondation). Lancée en 2012, la SNGITC a fait l’objet de deux programmes d’actions (2012-2015 et 2017-2019), avant l’adoption de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021, dite loi Climat et Résilience, qui en a consacré l’existence. Le nouveau programme d’actions 2025-2030 vise à accélérer l’adaptation de la bande côtière aux effets du changement climatique. Il concerne les territoires en France hexagonale, en Corse et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). Le projet se présente sous la forme de 9 principes communs, 8 recommandations stratégiques et d’un plan d’actions 2025-2030 organisé en 5 axes.
Document de la SNGITC – Consultation

 

RECHERCHE
Toulouse : 7 organismes nationaux de recherche signent une entente stratégique
La convention d’entente stratégique définit les engagements des 7 organismes nationaux de recherche (ONR) du site toulousain – Occitanie Ouest, CNES, CNRS, INRAE, INSERM, IRD, Météo-France, ONERA et de l’établissement public expérimental Université de Toulouse (UT) dans la mise en œuvre d’une volonté commune, qui permettra de placer la recherche au cœur de la construction d’un grand établissement en 2028. Ce projet s’appuie également sur les forces scientifiques des établissements académiques et universitaires du site associés ou partenaires de l’UT.
La convention vise à renforcer les dynamiques collectives et à optimiser l’utilisation des ressources, pour une recherche et un enseignement supérieur toujours plus performants et engagés au service de la société. Elle marque également une volonté partagée de promouvoir l’interdisciplinarité et de faire de la recherche un levier d’innovation responsable en donnant les moyens et en étant au plus près des chercheurs du site. Concrètement, cette convention précise : les modalités de participation des ONR aux instances collectives de coordination mises en place par l’UT (notamment collège de coordination et conférence de la recherche); leur implication dans la structuration et l’animation scientifique du site via les pôles de recherche de l'UT, en lien avec les grands enjeux sociétaux ; et leurs engagements communs en matière de signature des publications scientifiques, dans le respect d’une charte adoptée à cet effet.
INRAE

 

Anne Varet nommée directrice scientifique Environnement et Forêt de l'INRAE
Anne Varet rejoint ainsi le collège de direction de l’institut, sur proposition de Philippe Mauguin, président-directeur général, après consultation de son conseil scientifique. Elle succède à Thierry Caquet qui avait assuré cette fonction pendant 8 ans, avant de devenir vice-président International début janvier 2025 et dont l’intérim a été assuré par Alban Thomas, directeur scientifique adjoint Environnement. Dans un contexte marqué par l’urgence climatique, l’érosion de la biodiversité, la pression croissante sur les sols et les ressources en eau et l’accroissement des risques naturels, les missions d’Anne Varet s’inscriront dans la stratégie scientifique INRAE 2030 et contribueront directement à l’appui aux politiques publiques, à l’innovation et au dialogue science-société porté par l’institut.
INRAE 

 

Prix de thèse du Ministère de la Transition écologique 2026
Pour l’approfondissement des liens entre le monde académique et l’administration au bénéfice de l’action publique, le ministère a créé en 2023 un prix de thèse dédié à la transition écologique afin de récompenser l’excellence de travaux en la matière et rappeler l’importance du réseau scientifique et technique du ministère (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/reseau-scientifique-technique), dont les écoles supérieures du développement durable, pour les politiques qu’il porte.
Dépôt des dossiers – 28 novembre 2025 

 

PUBLICATIONS
L'IGN cartographie le risque inondation
Le risque d’inondation est au cœur de la nouvelle édition de l’atlas Cartographier l’anthropocène, publié par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). Illustré par de nombreuses cartes et infographies, le document est composé de quatre parties consacrées à l’intégration de la culture du risque, à la mise en œuvre de nouvelles pratiques d’aménagement, à l’accompagnement des populations et à la gestion des conséquences sur les infrastructures en période de crise, ainsi qu'au développement des coopérations entre acteurs publics et privés face aux défis climatiques.
IGN

 

Fiches du CEREMA
Économie et partage des ressources en eau
Les cinq premières fiches de cette série sont parues. Elles portent sur la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture pour préserver le milieu récepteur, avec une expérience menée par deux agriculteurs, sur des économies de l'eau dans les espaces verts et les bâtiments communaux à Mérignac, sur l'optimisation de l'arrosage des espaces verts et sur les réutilisations des eaux usées traitées dans l'agriculture.
CEREMA 

 

Du slip troué aux sachets de thé… Quelques indicateurs pour mesurer la santé des sols
Du slip en coton aux sachets de thé enterrés, de l’analyse chimique en laboratoire aux espèces bio-indicatrices, voici un panorama de quelques tests étonnants qui permettent d’informer de la santé des sols. Derrière leur éventuelle dimension ludique, ils montrent à quel point les données ainsi recueillies sur le bon fonctionnement de ces écosystèmes sont précieuses, notamment pour l’agriculture.
L'article de trois chercheurs d'UniLaSalle – The Conversation 

 

Pollution maritime
L’ANEL et Vigipol lancent un guide au service des collectivités littorales
Dans le cadre du 44ème Congrès de l’Association nationale des élus des littoraux (ANEL), consacré à l’avenir des littoraux, de nombreux thèmes sont abordés, dont celui de la pollution maritime, un enjeu majeur auquel sont confrontées de nombreuses collectivités littorales. L’ANEL et Vigipol mettent à disposition des collectivités littorales un guide pratique pour les aider à faire face à ce problème, tant dans la prévention que la gestion.
Guide  

 

OUTILS
Rendre visible l’invisible : Série de vidéos sur les modèles 3D du BRGM
Comprendre ce qui se passe sous nos pieds, l’expliquer et le partager : c’est l’une des ambitions majeures du BRGM. La modélisation 3D du sous-sol et de ses propriétés est au cœur de la stratégie scientifique du service géologique national. Réalisée avec le concours de l’Esprit Sorcier, cette série de vidéos met en avant le savoir-faire du BRGM et de ses chercheurs qui mobilisent différents logiciels pour répondre à des problématiques concrètes. En exemple : le modèle Nord-Aquitain MONA, fruit de 30 ans de recherches, permettant de mieux comprendre le fonctionnement de la recharge des nappes, dans un contexte écologique et humain délicat.
BRGM

 

Les Canalisateurs du Sud-Est présentent 2 outils inédits
À l’occasion du point presse organisé par les Canalisateurs du Sud-Est (CSSE), le mardi 16 septembre à Villeurbanne dans les locaux de la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes, Michel Réguillon, président des Canalisateurs du Sud-Est, accompagné de Manuel Gain, délégué régional adjoint Provence-Alpes-Côte d'Azur et Stéphane Graupner, délégué régional Rhône-Alpes, a appelé à faire de l’eau une priorité stratégique des élections municipales de 2026. Un sujet au cœur des prochaines Rencontres régionales de l’Eau et de l’Assainissement qui auront lieu vendredi 3 octobre à Marseille (Bouches-du-Rhône) et à Beaumont-lès-Valence (Drôme).
Dans un contexte de réforme du code de la commande publique en lien avec la loi Climat et Résilience qui, dès l'été 2026, imposera l'intégration de critères environnementaux dans les marchés publics, les Canalisateurs du Sud-Est, forts de leurs 124 entreprises adhérentes, proposent deux outils inédits pour travailler et dialoguer avec les élus locaux : la plateforme MonSuiviEau.fr de data visualisation gratuite qui aide les collectivités à gérer et renouveler leurs réseaux d’eau ; l'Éco Comparateur SEVE TP qui propose de comparer des scénarios alternatifs de chantiers à moindre impact environnemental.
Plateforme MonSuiviEau.fr – Éco Comparateur SEVE TP

 

Nouveau centre de partage de ressources agroécologiques OSAÉ
Alors que se tenait le salon agricole international Tech&Bio (Bourg-lès-Valence, Drôme 24-25 septembre), le centre de partage de ressources agroécologiques OSAÉ a présenté ses nouvelles fonctionnalités pour permettre aux acteurs du monde agricole d’engager la transition de leurs modèles. Dans un contexte de défiance qui tente d’opposer agriculteurs et citoyens, ce site montre qu’il est possible de concilier les préoccupations de tous, celles agronomiques et économiques et celles de santé publique : humaine et environnementale. Face aux impacts croissants du changement climatique, chaque ferme doit identifier ses vulnérabilités et déployer des stratégies d’adaptation : recenser les aléas climatiques ; adapter les itinéraires techniques ; diversifier les productions ; partager les retours d’expériences entre pairs. Les agriculteurs témoignent dans OSAÉ des vulnérabilités climatiques de leurs exploitations, les transformations progressives apportées, tout en abordant les difficultés rencontrées. Ils détaillent les transformations opérées et leurs résultats.
OSAÉ 

 

O-AMIE pour évaluer l’impact environnemental des pratiques agricoles
Et s’il était possible de mesurer finement l’impact environnemental d’un tracteur, de repenser une opération de désherbage ou même de concevoir un robot agricole moins énergivore ? C’est ce que peut permettre l’outil O-AMIE, développé par des scientifiques de l'INRAE en partenariat avec l’entreprise Sherpa Engineering. Conçu pour répondre à trois défis majeurs : écoconception, évaluation environnementale et optimisation des pratiques, O-AMIE met la science au service de la transition agroécologique.
INRAE 

 

Un indicateur pour prévoir les risques de maisons fissurées
Le risque de retrait-gonflement des sols argileux (RGA), associé aux périodes de sécheresse, est en forte augmentation du fait du changement climatique. Risque naturel étonnamment méconnu au regard de ses conséquences et de son coût pour la collectivité, ce phénomène conduit le sol à se rétracter comme une éponge suite à une période de sécheresse, et à gonfler ensuite lors du retour des pluies. Ces variations de volume peuvent endommager les constructions situées en surface. Rien qu’en 2022, le RGA a coûté plus de trois milliards d’euros à la collectivité et aux assureurs. Cela pourrait encore s’aggraver sous l’effet du changement climatique, en particulier dans le sud-ouest et le nord-est du pays. Des recherches récentes ont construit un indicateur pour prévoir l’évolution future des risques.
BRGM  

 

ACTEURS
L’ANEL et le Conservatoire du littoral annoncent la signature d'un partenariat
Les deux organisations ont profité du Congrès 2025 de l'Association nationale des élus des littoraux (ANEL) pour se retrouver et annoncer la signature d’un accord cadre qui a pour objet de définir les conditions dans lesquelles l’ANEL et le Conservatoire du littoral entendent agir en partenariat en vue de la préservation, de la gestion et de la mise en valeur des patrimoines naturels et culturels des rivages littoraux et lacustres français, et par la même, de porter des positions communes auprès des institutions nationales. Outre le renforcement de la visibilité d’une stratégie commune au bénéfice des territoires, l’ambition est de conforter et d’accompagner l’engagement des élus littoraux dans la protection des espaces naturels, de la biodiversité, des paysages et des patrimoines littoraux et lacustres ainsi que dans des stratégies d’adaptation au changement climatique, intégrant notamment la gestion souple du trait de côte lorsque c’est possible, la raréfaction de la ressource en eau et la protection des zones humides et l’impact sur le vivant.

Jean-Charles Orsucci, maire de Bonifacio et premier vice-président de la communauté de communes Sud-Corse, a été élu président de l’ANEL lors de l’Assemblée générale de l’association, tenue le 22 septembre en marge du 44ᵉ Congrès à Bonifacio. Il succède à Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne. 

 

Le BRGM entre au Comité national de l'eau
Un décret du 8 septembre 2025 modifie la composition du Comité national de l’eau (CNE) en y intégrant un représentant du BRGM, aux côtés d’autres acteurs majeurs comme le CNRS, l’INRAE et la Banque des Territoires. Cette évolution renforce la place de l’expertise scientifique et technique dans les travaux du comité et témoigne de la reconnaissance du rôle central du BRGM dans la connaissance et la gestion durable des ressources en eau. 
BRGM

 

Le SIAAP publie son plan pluriannuel d’investissement
Le SIAAP (plus grand service public d'assainissement d'Europe) publie son plan pluriannuel d’investissement 2024-2034, qui mobilise 4,15 milliards d’euros sur dix ans : 2 milliards d'euros pour la performance du système d'assainissement et la performance environnementale et plus de 2 milliards d'euros pour la résilience industrielle et l'intégration territoriale. Comme l'a exprimé François-Marie Didier, président, après  l’effort déjà consenti pour réussir le défi des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il s'agit encore de garantir durablement la performance de l’assainissement francilien, préserver la qualité de la Seine et de la Marne et répondre aux nouvelles exigences de la nouvelle directive Eaux résiduaires urbaines (DERU-2), publiée en décembre 2024 et dont les dispositions doivent être transposées dans le droit national avant le 31 juillet 2027.
SIAAP

 

ACTIONS
Pesticides : L’État condamné à réformer ses protocoles d’évaluation et d’autorisation  
C’est une véritable révolution dans la lutte contre les pesticides : le 3 septembre, la Cour administrative d’appel (CAA) de Paris a enjoint à l’État de réformer ses protocoles d’évaluation et d’autorisation des pesticides, jugés défaillants, afin de les aligner sur les connaissances scientifiques actuelles. Dans le cadre du dossier Justice pour le Vivant (JPLV), porté depuis 2022 par les ONG Notre Affaire à Tous, Pollinis, Biodiversité sous nos pieds, ANPER-TOS et l’ASPAS, la CAA confirme la condamnation de l’État français pour sa responsabilité dans l’effondrement de la biodiversité. Dans un contexte marqué par l’adoption de la loi Duplomb, et ce malgré une mobilisation citoyenne massive, cette décision consacre une victoire majeure de la science et de tous ceux qui alertent depuis des années sur la dangerosité des pesticides. Inédite à l’échelle européenne, elle pourrait désormais ouvrir la voie à des actions similaires dans d’autres pays membres de l’Union.
Communiqué

 

Pesticides toujours : Trois ONG saisissent le Conseil d'État
Les ONG Pollinis, Notre Affaire à Tous et Générations Futures déposent deux recours en justice auprès du Conseil d’État pour demander l’annulation du décret du 8 juillet 2025 portant diverses dispositions relatives à l’autorisation des produits phytopharmaceutiques. Les associations estiment que ce décret, "qui constitue une tentative d’ingérence de la part du ministère de l'Agriculture, menace l’indépendance de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) au profit d'intérêts économiques." Le rôle de l’ANSES est de délivrer, modifier ou retirer les autorisations de mise sur le marché des pesticides, en garantissant une expertise scientifique indépendante, rappelle le communiqué. Or, ce décret permet au ministre de l’Agriculture de s'immiscer dans les travaux de l’ANSES, en soumettant au directeur général une liste de demandes d’autorisation de mise sur le marché de pesticides qu’il juge prioritaires pour certaines filières agricoles. "Cette immixtion affaiblit l'indépendance de l’agence et l’objectif de ce décret est clair : introduire une logique de priorisation économique dans un processus censé être guidé uniquement par des impératifs d'intérêt général, de santé publique et de protection de l’environnement."
Communiqué

 

Perrier devant la justice
C’est une première. Mercredi 24 septembre, à Nanterre, Nestlé Waters a dû s’expliquer devant la justice après les révélations de la cellule investigation de Radio France et du Monde, en janvier 2024, sur la pollution des sources et l’usage de filtres interdits, employés pour décontaminer une eau censée être naturellement pure. Près de deux ans après ces premières révélations, l’UFC-Que Choisir demande au juge des référés le retrait temporaire de toutes les bouteilles de Perrier actuellement commercialisées, leur rappel, et la suspension de l’appellation "eau minérale naturelle" pour sa célèbre eau gazeuse tant que la préfecture du Gard ne se sera pas prononcée sur la nouvelle demande d’autorisation d’exploiter, déposée le 4 juillet dernier. La procédure en référé ne donnera pas lieu à un jugement au fond, mais peut permettre à l’association d’obtenir rapidement des mesures conservatoires et provisoires. Selon l’avocat de l’association, Alexis Macchetto, les consommateurs sont en effet confrontés à une "fraude massive, mais également à de possibles risques sanitaires". La cellule investigation de Radio France a eu accès aux arguments en défense de Nestlé et les confronte aux constats des autorités sanitaires.
Marie Dupin, cellule investigation – Radio-France 

 

FRANCE 5
Magouilles dans nos étangs
À quoi servent nos zones humides ? Toujours Sur le front, Hugo Clément enquête dans nos marais, nos étangs et découvre qu’ils nous rendent des services inestimables. Les zones humides ont des pouvoirs secrets dont nous bénéficions tous chaque jour. Nous découvrons des lieux sublimes en France et on s’émerveille devant des animaux insoupçonnés. Mais derrière cette nature sauvage se cache un incroyable trafic avec ses trafiquants et ses infrastructures implantées dans le monde entier pour un marché qui se calcule en millions d'euros… tout ça pour un animal en voie de disparition, emblématique de nos marais : l’anguille.
En prime le lundi 13 octobre sur France 5.
Replay ensuite disponible sur FRANCE.TV

 

ÎLE-DE-FRANCE
Une semaine de la résilience sur le thème du risque inondation
Désormais associée à l'idée de résilience, la semaine du 13 au 17 octobre a été dédiée à "l'apprentissage" au risque de crue majeure.

  • Lundi 13 octobre
    Paris organisait son exercice "Paris inondé" à l’échelle d’un micro-quartier situé en zone inondable dans le IVe arrondissement – 
    L’exercice a simulé sur le terrain une série d’évènements réalistes liés à une crue majeure de la Seine, combinée à un phénomène de ruissellement urbain localisé. L’exercice a profité du savoir-faire acquis il y a deux ans (le 13 octobre 2023) à l’occasion d’un premier exercice précédent, "Paris à 50 °C", simulant cette fois un dôme de chaleur d’une longueur et d’une intensité extrêmes sur le territoire. L’exercice "Paris inondé" a fait jouer l’ensemble des directions de la Ville et un grand nombre de partenaires : acteurs publics, opérateurs de réseaux, acteurs économiques, associations, etc. mais aussi les habitants et commerçants du 109 rue de l’Hôtel de Ville, une classe de CM2 de l’école élémentaire Pelloutier, située sur l’île Saint-Louis, ainsi que des personnes en situation de handicap et des personnes de la rue, accompagnées par des associations et des Volontaires de Paris.
    Dossier de presse
  • Du 13 au 17 octobre
    Les services franciliens de l’État ont conduit cinq jours durant leur exercice de simulation de crue : HYDROS 2025 
     Cet exercice de grande ampleur, mené par la Préfecture de Police de Paris en lien avec la Préfecture de Région, avait pour objectif d’entraîner les services, de renforcer la coordination entre tous les acteurs franciliens de la gestion de crise, d’identifier les fragilités pour y remédier afin d’être en capacité d’apporter une réponse efficace et rapide en cas de catastrophe et de protéger durablement les populations et les infrastructures. Durant ces journées, ont été organisés : des actions de sensibilisation auprès de tous les publics (population, professionnels, entreprises, commerces…), des simulations de crues massives, des exercices d’évacuation ponctuels au niveau local, des ateliers sur les retours d’expérience et analyses réflexives de la Préfecture de Police et des préfectures départementales. L’outil FR-Alert a été testé en conditions réelles dans un périmètre défini pour informer en temps réel toute personne présente en zone de danger.
    HYDROS 2025 : Préfecture de police – CCI Paris Île-de-France 
  • Enfin pour les scolaires, PLOUF 75 est revenu les mardi 14, mercredi 15 et jeudi 16 octobre PLOUF 75 est l'évènement maintenant bien connu de sensibilisation au risque crue-inondation de la Seine organisé par le Secrétariat général de la zone de défense et de sécurité (SGZDS) de Paris. Cette nouvelle édition s'est tenue à la Cité des sciences et de l'industrie. Un village-forum a proposé des ateliers ludiques et pédagogiques pour sensibiliser le jeune public au risque inondation. Ces ateliers ont permis de délivrer une information pratique et scientifique sur la crue de la Seine et ses conséquences.
    L’événement était ouvert sur inscription à toutes les classes franciliennes du CM1 au collège.
    PLOUF 75

 

Grand Paris Sud Essonne
Leakmited accompagne la régie dans l’élaboration de son plan pluriannuel d’investissement

Après avoir économisé l’équivalent de la consommation de 3 000 foyers grâce aux campagnes de recherche de fuites menées avec Leakmited, Grand Paris Sud Essonne utilise désormais TWIN, le jumeau numérique de Leakmited, pour bâtir un plan pluriannuel d’investissement clair et argumenté à destination des élus. Ce retour d’expériences sera présenté sur le Salon Pollutec.
Créée en 2013 sur un premier périmètre de six communes, la régie de l’eau de Grand Paris Sud s’est élargie progressivement pour atteindre aujourd’hui 23 communes et près de 361 000 habitants. Ce changement d’échelle a nécessité une montée en compétence rapide et de nouveaux outils pour piloter un réseau de près de 1 000 kilomètres de canalisations. En 2024, faute d’équipes internes suffisantes, la régie a testé SPRINT, la solution de recherche de fuites de Leakmited rémunérée à la performance. En résultat, sur 120 kilomètres de réseau analysés, 11 fuites ont été localisées, représentant 270 000 mm3/an de pertes évitées, soit une réduction de 36 %. Forte de ce succès, la collectivité a décidé de s’appuyer aussi sur la solution de jumeau numérique, pour planifier ses investissements à long terme.
Pendant plus de vingt-cinq ans, la gestion de l’eau potable sur le territoire était confiée à un délégataire privé. Le choix de créer puis d’élargir la régie a représenté une remise en cause profonde de l’organisation, avec la nécessité de reconstruire des compétences internes et de reprendre en main un patrimoine technique dispersé. Dans ce contexte, Grand Paris Sud avait un impératif : gagner rapidement en autonomie et en maîtrise. L’appui de Leakmited, d’abord pour sécuriser les rendements grâce à la recherche de fuites, puis pour structurer un plan d’investissement avec TWIN, s’est imposé comme un levier déterminant pour crédibiliser cette nouvelle gouvernance publique de l’eau. Avec un objectif de 1 % de renouvellement annuel du réseau, Grand Paris Sud doit investir de façon continue sur les dix prochaines années. TWIN lui permet de : faciliter le suivi réglementaire, en centralisant les données et en évitant la dispersion des fichiers ; faciliter les échanges avec les élus, en proposant une vision claire et argumentée des priorités de rénovation commune par commune; fiabiliser le chiffrage des chantiers, grâce à des calculs automatisés et documentés.
Pour Philippe Rio, maire de Grigny et vice-président en charge du cycle de l’eau, le partenariat avec Leakmited traduit un choix fort : "Nous avons récupéré un patrimoine en confettis. Il fallait reconstituer un réseau de capteurs, retrouver la souveraineté technique et prouver qu’un service public de l’eau moderne, efficace et antigaspi, c’est possible. Leakmited nous a permis de passer d’une logique de réparation en urgence à une logique de planification. C’est une transformation profonde pour la collectivité." Pour consolider cette dynamique, Leakmited dédie désormais un équivalent temps plein aux côtés de Grand Paris Sud, afin d’accompagner la montée en compétences de la maîtrise d’ouvrage et de garantir la réussite de cette nouvelle gouvernance publique de l’eau.
Leakmited

 

Bièvre : L'INRAE s'engage pour la renaturation du cours d'eau à Jouy-en-Josas
Sur le domaine de Vilvert à Jouy-en-Josas (Yvelines), la Bièvre a retrouvé en 2025 un cours d’eau sinueux en contrebas du centre de recherche INRAE, dans le cadre d’un projet de renaturation porté par le Syndicat intercommunal pour l’assainissement de la vallée de la Bièvre (SIAVB). Ce chantier a été conduit sur des terrains appartenant à l'INRAE, situés en dehors de l’enceinte du centre.
INRAE

 

SEINE-NORMANDIE
Témoignage – Une démarche agricole volontaire pour préserver l’eau
Agriculteur à Bourg-Achard dans l’Eure, Serge Porte s’engage dans une démarche environnementale forte en signant une Obligation Réelle Environnementale (ORE) avec la collectivité en charge de l’eau. Ce dispositif juridique, attaché à la propriété foncière, vise à préserver durablement les pratiques agricoles vertueuses, en l’occurrence 11,34 hectares de talwegs enherbés, boisés et de mares situés sur les zones très vulnérables du bassin d’alimentation de captage de Varras Moulineaux.
Serge Porte engage les parcelles concernées par les travaux, pour 30 ans, sans destruction des éléments, sans taille d’exploitation du boisement, sans traitement phytosanitaires, ni entreposage de matériel. En contrepartie, la collectivité réalise les aménagements d’hydraulique douce (réhabilitation de mares, plantations de haies et de boisement) pour un montant de 75 000 euros, financé par l’Agence de l’eau Seine-Normandie qui subventionne également le poste d’un animateur de terrain, chargé d’assurer le lien entre les acteurs et d’accompagner les agriculteurs vers des pratiques respectueuses de la ressource en eau. Le témoignage de Serge Porte met en lumière l’importance de la coopération entre les agriculteurs et les collectivités compétentes pour protéger la ressource en eau. Il souligne aussi la valeur de l’accompagnement technique dans la mise en œuvre de pratiques agricoles durables.
Seine-Normandie

 

RHIN-MEUSE
Le désherbage mécanique, alternative durable aux herbicides
L’aire d’alimentation des captages de Hilsenheim fait partie des territoires à enjeux du Bas-Rhin, depuis plus de dix ans des plans d’actions sont menés pour pouvoir accompagner les agriculteurs à intégrer ou optimiser la mise en place de désherbage mécanique dans ce territoire, pour limiter la substitution de molécules et permettre une préservation durable de l’eau. De nombreux agriculteurs ont intégré ce type de désherbage dans leur pratique, et parmi eux les neuf exploitants engagés en 2021 en PSE.
Cette démarche est particulièrement précieuse en zones de captage, et le désherbage mécanique devient ainsi un véritable levier pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement. La démarche a fait l’objet d’une présentation le 3 juillet lors de la rencontre des signataires et partenaires associés de la convention SENS 2027 qui collectivement œuvrent pour la préservation des ressources en eau, notamment vis-à-vis des produits phytosanitaires dans les nappes d’Alsace et du Sundgau. Les agriculteurs engagés bénéficient d’un accompagnement complet : formations, aide au montage de dossiers, et soutien au financement de matériel spécifique.
Rhin-Meuse

 

Trophées de l’eau : À vous de voter !
Le jury des Trophées de l’eau a retenu quatre actions exemplaires en faveur de l’eau et de la biodiversité. Le public a maintenant jusqu’au 1er décembre pour donner son avis et choisir son action préférée ; celle-ci sera peut-être le prochain Grand Prix 2026. Les quatre actions sélectionnées : la requalification d’une ballastière en zone humide alluviale à Charmy-sur-Meuse par l'AAPPMA La Goujonnière Meusienne (Meuse) ; la création de bassins de déchloration des eaux de la piscine olympique de Forbach par la Communauté d’agglomération Forbach Porte de France (Moselle) ; les travaux de restauration et de prévention des inondations de la Kissel par la Communauté de communes de Cattenom et Environs (Moselle) ; la relance de la culture du chanvre biologique en Alsace en vue de la préservation des ressources en eau par le projet Chanvr’eel (Bas-Rhin).
Rhin-Meuse

 

RHÔNE-MÉDITERRANÉE CORSE
L’Agence de l’eau et l'INRAE renouvellent leur partenariat 
Ce vendredi 26 septembre à Montpellier, Nicolas Mourlon, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse, et Patrick Flammarion, directeur général délégué à l’expertise et l’appui aux politiques publiques de l'INRAE, représentant Philippe Mauguin, président-directeur général, ont signé un nouvel accord-cadre de partenariat pour la période 2025-2030. Forts des résultats obtenus depuis leur précédent accord signé en 2020, les deux partenaires consolident une alliance établie depuis 2006. Dans un contexte où les bassins Rhône-Méditerranée et Corse sont particulièrement exposés aux effets du réchauffement (sécheresses, crues, érosion du littoral), le partenariat renouvelé entre l'INRAE et l’agence de l’eau vise à : mieux comprendre et anticiper les impacts du climat sur les ressources en eau ; accompagner la transition agroécologique et la réduction des pollutions ; préserver et renforcer la biodiversité aquatique et la résilience des milieux et des territoires.
Soutenues par un accord-cadre conclu en 2020, les collaborations entre l'institut et l’agence ont permis de soutenir 21 actions conjointes en 5 ans, représentant 1,5 millions d'euros d’aides de l’agence. Le détail dans le communiqué.
INRAE

 

L'Agence de l'eau lance son baromètre de satisfaction 2025
Tous les trois ans l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse lance une grande enquête auprès de tous ses interlocuteurs, afin de recueillir leur niveau de satisfaction du service rendu.
Ce questionnaire a été envoyé par l’agence à quelque 21 000 interlocuteurs (redevables et bénéficiaires d’aides de 2019 à 2025) via un email d’invitation à répondre aux questions, de manière anonyme et en toute confidentialité. Son objectif est de mesurer le niveau de satisfaction, ainsi que son évolution depuis les enquêtes précédentes. Les questions sont réparties en six grandes thématiques : la connaissance du rôle et des missions de l’agence, des aides et des redevances, ainsi que leur connaissance du 12ème programme et de la réforme de la redevance. Le questionnaire porte aussi sur l’image de l’agence et les valeurs qu’elle porte et le niveau de satisfaction des modalités de contacts.
Rhône-Méditerranée Corse


ADOUR-GARONNE
Baie de l'Aiguillon
Un chantier unique en Europe pour restaurer les vasières, refuge pour les oiseaux migrateurs

L’Office français de la biodiversité (OFB) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) lancent une opération de grande envergure dans la Réserve naturelle nationale de la baie de l’Aiguillon (située au nord du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis) pour restaurer les vasières de ce site exceptionnel classé parmi les plus importants d’Europe pour l’accueil des oiseaux migrateurs. Cette opération de restauration écologique, d’un million d’euros, financée par l’Office français de la biodiversité et le projet Life Espèces marines mobiles sera réalisée sur quatre hivers consécutifs en concertation avec les professionnels de la mer. Les bénéfices attendus sont nombreux : retrouver un habitat favorable pour l’accueil des oiseaux migrateurs et hivernants, diminuer la concurrence alimentaire pour les élevages de coquillages, limiter la sédimentation, etc.
OFB 

 

Du global au local
Dans un rapport, l’association Bizi! tire le bilan de 56 communes du Pays Basque à l’aune du dérèglement climatique. Bilan plutôt négatif puisque le rapport est titré "Des petits pas, loin des promesses et de l’urgence". Le compte rendu particulièrement soigné est en ligne.
Pacte 2026 – Bizi!

 

LOIRE-BRETAGNE
Remise en eau du barrage-réservoir de Grand-Rue
Le 29 septembre, le comité des financeurs pour la réhabilitation du barrage-réservoir de Grand-Rue s’est réuni pour la première fois, en présence de Sophie Brocas, préfète de la région Centre-Val-de-Loire, préfète du Loiret et préfète coordinatrice du bassin Loire-Bretagne, de François Bonneau, président de la Région Centre-Val-de-Loire, de Marc Gaudet, président du Département du Loiret et de Cécile Avezard, directrice générale de Voies Navigables de France. Ce premier comité a été l’occasion d’annoncer le lancement des travaux dès 2026 afin de restaurer cet ouvrage majeur du territoire et ainsi sécuriser l’alimentation en eau du canal de Briare.
Asséché depuis 2011, le barrage-réservoir de Grand-Rue sera restauré par Voies Navigables de France afin de retrouver sa fonction d’alimentation en eau du canal de Briare. À l’issue des travaux, il pourra stocker jusqu’à 5 millions de mètres cubes d’eau, sur une superficie de 124 hectares. Ce projet poursuit quatre objectifs principaux : Sécuriser la ressource en eau : sécuriser les volumes disponibles sur le bassin de la Trézée, pour l’ensemble des usages, y compris agricoles ; Préserver la ressource en limitant les prélèvements en Loire, enjeu majeur face au changement climatique et à la multiplication des sécheresses ; Préserver la biodiversité en recréant un écosystème favorable aux prairies humides et à la biodiversité inféodée, grâce aux variations du niveau du plan d’eau (marnage) ; Valoriser le territoire au travers d'actions pédagogiques et touristiques avec les acteurs locaux (pêche, associations environnementales, etc.) et du développement touristique des lieux emblématiques du patrimoine du canal de Briare. Ce chantier s’inscrit dans le programme de modernisation de VNF. La fin des travaux est prévue pour début 2027 pour une remise en eau dès 2027.
Le canal de Briare est alimenté par un réseau de 14 réservoirs reliés par des rigoles, complété à la fin du XIXe siècle par l’usine élévatoire de Briare (1895) et le barrage du Bourdon (1903). Depuis l’assèchement du réservoir de Grand-Rue en 2011, l’alimentation du canal de Briare repose davantage sur l’usine élévatoire de Briare, qui prélève l’eau de la Loire, un recours accru qui fragilise la ressource en période d’alerte sécheresse. Avec une capacité de 5 millions de mètres cubes, soit près de 30 % du volume total stocké par les barrages du canal de Briare, le barrage de Grand-Rue est un maillon essentiel du dispositif hydraulique du secteur. Sa réhabilitation réduira de moitié le recours au prélèvement dans la Loire.  L'importance du barrage-réservoir ne se limite pas à son volume. En effet, l’eau qu’il stocke met seulement deux heures pour atteindre le point haut du canal de Briare. À la différence d’autres réservoirs, comme Bourdon ou Moutiers, plus éloignés, Grand-Rue permet donc d’agir rapidement et avec précision pour réguler le niveau du canal. Son rôle est encore renforcé par un système d’alimentation séculaire spécifique au canal de Briare, dont l’histoire remonte à Henri IV : relié par des rigoles à de petits barrages du versant Loire, qui peuvent fonctionner en alimentation comme en restitution, le barrage-réservoir de Grand Rue centralise et redistribue l’eau de ces barrages secondaires. Cela crée, de façon temporaire, un effet tampon lors de fortes pluies. Ce circuit hydraulique place ainsi Grand-Rue comme organe régulateur du système alimentaire, permettant de lisser les apports naturels, qu’ils soient excédentaires (crues) ou déficitaires (étiages/sécheresse).
La reconstruction et la modernisation du barrage-réservoir de Grand-Rue sont inscrites dans le Contrat de plan État-Région Centre-Val-de-Loire 2021-2027 pour un montant total de 13 millions d'euros comprenant les études, la phase préparatoire du projet, la phase de déboisement du site et de réhabilitation des milieux humides (conduits début 2025) et enfin les travaux de confortement et de modernisation du barrage. Cette dernière phase des travaux débutera en mars 2026 pour un montant de 10,6 millions d'euros. Ce chantier fait l’objet des co-financements de la Région Centre-Val-de-Loire, du Département du Loiret, du Fonds vert, du Fonds AXA pour le Progrès humain et du Fonds européen de développement régional.

 

APPELS À PROJETS DES AGENCES
Rhin-MeuseSeine-NormandieRhône-Méditerranée Corse
Produire autrement pour préserver l’eau
Produire, transformer, valoriser sont les objectifs de la 8ème édition de l’appel à manifestation d’intérêt de soutien aux filières favorables à la protection de la ressource en eau. L’initiative vise à encourager des systèmes agricoles à bas niveau d’impact (BNI), innovants, économiquement viables, et respectueux de la ressource en eau. Cette dynamique inspirante est portée par les agences de l’eau Rhin-Meuse, Seine-Normandie, Rhône-Méditerranée Corse et la Région Grand Est.
L’objectif de l'appel à manifestation d'intérêt est de faire émerger des projets qui permettent de construire ou de consolider des filières agricoles et agroalimentaires, les filières biosourcées, autour de matières premières durables, en agissant à chaque maillon de la chaîne, de la production à la transformation, en incluant les leviers d’innovation et de valorisation.
Dépôt des dossiers – 31 octobre 2025 

Rhône-Méditerranée Corse
Opérations groupées sectorielles – Réduction des émissions dispersées de micropolluants et/ou réalisation d’économies d’eau
L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse ouvre un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour soutenir les projets collectifs portés au sein d’une branche ou d’une filière professionnelle et visant à réduire les rejets de substances dangereuses dans l’eau ou à économiser l'eau. Doté de 10 millions d'euros, cet AMI s’adresse aux fédérations et syndicats professionnels, chambres consulaires, associations, entreprises avec plusieurs sites d’implantation des bassins Rhône-Méditerranée et de Corse qui projettent d’accompagner les petites et moyennes entreprises (industrie, artisanat, hôtellerie…) dans leurs opérations en faveur de la ressource en eau.
Dans un premier temps, les porteurs de projet devront envoyer à l’agence leur proposition sous forme d’une lettre d’intention. Puis, le jury sélectionnera les meilleurs projets, et laissera aux partenaires retenus 3 à 4 mois pour élaborer précisément le mode d’organisation de l’opération groupée qui, elle, durera 3 ans maximum. Les lauréats finaux pourront bénéficier d’une aide pouvant aller jusqu’à 70 % pour l’animation, l’accompagnement administratif et les actions de communication auprès des entreprises ciblées, qui seront elles-mêmes aidées pour la réduction des micropolluants dispersés et la réalisation d’économies d’eau.
Note d'intention – 05 novembre 2025 pour la seconde vague 

Rhône-Méditerranée Corse
Expérimentation de paiements pour services environnementaux (PSE)
L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse ouvre un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour déployer, sur des territoires volontaires, des paiements pour services environnementaux (PSE) à destination des exploitations agricoles. L’objectif est de soutenir, à l’échelle des systèmes d’exploitation, le déploiement de pratiques agricoles à faible impact sur la ressource en eau, les milieux humides et la biodiversité qui leur est liée. Doté de 50 millions d'euros, cet AMI s’adresse aux opérateurs territoriaux (collectivités, syndicats de rivières, établissements publics, syndicats d’eau potable) désireux de déployer des PSE ambitieux à l’échelle de leur territoire.
Plus de 700 exploitations sur 21 territoires ont déjà été accompagnées par l’agence de l’eau en 2020 et 2021 grâce à une première expérimentation de paiements pour services environnementaux, mise en place lors de son 11ème programme, pour une période de 5 ans. Forte de cette expérience, et en phase avec les objectifs du Plan eau et de la Stratégie nationale pour la biodiversité, l’agence de l’eau lance un nouvel appel à manifestation d’intérêt pour poursuivre cette expérimentation. Cette nouvelle édition couvre un périmètre d’objectifs plus large que la première qui était centrée sur la réduction des pollutions sur les aires d’alimentation de captage et les ressources stratégiques pour l’eau potable et sur la préservation de la biodiversité. Les projets attendus devront concourir à 2 objectifs parmi les suivants : sobriété en eau, reconquête de la biodiversité, restauration de la qualité de l’eau, amélioration du fonctionnement des zones humides, ou encore amélioration de l’infiltration de l’eau dans les sols. Les opérateurs territoriaux sont en première ligne de cet appel à manifestation d’intérêt. Collectivités (communes, départements) et leurs groupements (établissements publics de coopération intercommunale), syndicats de rivières, établissements publics, syndicats d’eau potable, peuvent se porter candidats. Il est attendu des projets portant une ambition de changement de pratiques agricoles à l’échelle d’un territoire. Pour engager l’implication du porteur territorial ainsi que la pérennité de la démarche sur le territoire, les aides de l’agence couvriront 80 % de la rémunération des services environnementaux rendus par les exploitations, le reste relevant de l’opérateur ou d’autres financeurs intéressés par la démarche.
Notes d'intention – 30 novembre 2025. Les candidats retenus à l’issue de cette première phase, jusqu’au 30 avril 2027 pour le dépôt des projets PSE intégrant les engagements des agriculteurs.  

 

 

Afrique

 

La Vision africaine de l'eau 2063 adoptée à Dakar
La 14ème session du Conseil des ministres africains en charge de l'eau (AMCOW), organisée à Dakar, s’est conclue avec l'adoption de la nouvelle Vision africaine de l'eau à l'horizon 2063. "Nous venons de finaliser et d'adopter un document stratégique, qui ouvre une perspective nouvelle à la gestion de l'eau au niveau continental, en alignement avec l'Agenda 2063 de l'Union africaine", a déclaré le ministre hôte, Cheikh Tidiane Dièye, à la clôture des travaux. Une trentaine de délégations, dont dix-sept ministres africains, ainsi que des partenaires techniques et financiers étaient présents dans la capitale sénégalaise.
Parmi les objectifs stratégiques de cette Vision, figurent la mobilisation des ressources et de l'innovation technologique, ainsi que la promotion de la coopération interétatique et interbassin, afin de bâtir une Afrique résiliente, sécurisée et inclusive. Il reste au bureau de l'AMCOW, en coordination avec les secrétariats et le comité technique spécialisé sur l'eau, à finaliser le document qui sera soumis aux instances de l'Union africaine avant d'être présenté au prochain sommet des chefs d'État et de gouvernement pour adoption finale.
Agence de Presse Sénégalaise (Dakar) – AllAfrica


TUNISIE
Lancement du programme d'approvisionnement en eau potable durant l'été 2026
Le président-directeur général de la SONEDE, Abdelhamid Mnaja, confirme que la société a entamé l’élaboration d’un programme visant à assurer l'approvisionnement en eau potable durant l'été 2026. Au cours d'une séance de travail tenue au ministère de l'Agriculture et supervisée par le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Hammadi Hbaieb, il a souligné que, concernant l'eau potable en milieu rural, un système de suivi en temps réel des problèmes et perturbations éventuels sur les systèmes hydrauliques a été mis en place. Ce système devra permettre une intervention immédiate des commissariats régionaux au développement agricole (CRDA) pour la maintenance ou le remplacement des équipements, en plus de la lutte contre les raccordements anarchiques. Des camions citernes et des tracteurs-citernes ont également été fournis pour approvisionner les habitants en eau potable. Par ailleurs, 76 projets au profit de 125 000 bénéficiaires seront mis en service d'ici l'été 2026. Dans le cadre des préparatifs pour la saison agricole 2025/2026, concernant l'approvisionnement des périmètres irrigués publics, le responsable a indiqué qu'une quantité d'eau a été allouée à l'irrigation des superficies d'arbres fruitiers et des cultures stratégiques, telles que les pommes de terre de fin de saison, les cultures fourragères d'automne et la betterave sucrière.
De son côté, le secrétaire d'État a appelé à une meilleure coordination entre les parties prenantes, à l'exécution d'une maintenance périodique, à l'équipement des puits et des grandes stations en groupes électrogènes et équipements techniques pour réduire les pannes pendant la période de pointe estivale. Il a également insisté sur la nécessité de lui fournir le plan de l'été 2026 pour sécuriser l'approvisionnement en eau potable avant fin octobre 2025.
La Presse (Tunis) – AllAfrica


Des mesures pour assurer l'accès à l'eau potable dans les établissements scolaires
Les participants à une réunion de travail, tenue au ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, axée sur le suivi de la situation de l'approvisionnement en eau potable dans les établissements scolaires, ont adopté un ensemble de mesures visant à assurer l'accès à l'eau, notamment dans les zones rurales. Ces mesures incluent la conclusion d'accords-cadres portant sur l'entretien périodique des installations d'eau dans les établissements éducatifs en milieu rural, en plus d'autres accords visant à assurer l'approvisionnement en eau potable en remplissant les réservoirs d'eau dans les écoles, selon un communiqué publié par le ministère. Elles comprennent également l'accélération de la réalisation d'études pour créer des puits profonds au profit des établissements non approvisionnés, en plus de l'organisation de journées d'information pour faire connaître la manière d'exploiter et d'entretenir les équipements hydrauliques.
À cette occasion, le secrétaire d'État chargé des eaux, qui présidait cette réunion, a souligné la nécessité d'accélérer la mise en œuvre des projets programmés dans le plan national pour approvisionner les écoles rurales en eau potable.
La Presse (Tunis) – AllAfrica

 

AFRIQUE DE L’OUEST
Un Centre régional pour l’eau créé pour renforcer les capacités dans le secteur de l’eau

Un Forum de Haut Niveau de deux jours sur la Lutte contre la sécheresse en Afrique de l’Ouest s’est achevé le 30 septembre à Ouagadougou (Burkina Faso) sur un engagement fort pour relever les défis pressants liés à la sécheresse dans la région, dans le contexte plus large du changement climatique et de la croissance démographique. Des décideurs politiques de haut niveau du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal, accompagnés d’experts techniques du Maroc et du Brésil, ainsi que des institutions régionales et internationales, et des partenaires au développement, se sont réunis pour faire avancer des solutions coordonnées et concrètes visant à réduire les pertes liées à la sécheresse et à renforcer la résilience climatique dans le Sahel. Des sessions techniques ont mis en lumière les meilleures pratiques régionales et mondiales et ont facilité la co-conception d’une feuille de route définissant des actions politiques à court, moyen et long terme pour renforcer la résilience face à la sécheresse en Afrique de l’Ouest. Un protocole d’accord entre le Groupe de la Banque mondiale, le Gouvernement du Burkina Faso et l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE, Burkina Faso), pour la création du Centre régional de l’eau pour l’Afrique (CREA) a été signé. Hébergé au sein du 2iE à Ouagadougou, le CREA servira de centre régional pour l’innovation, le partenariat, l’échange de connaissances et le renforcement des capacités dans le secteur de l’eau.
Les pressions climatiques s’intensifient en Afrique de l’Ouest. La croissance démographique et la diminution des ressources en eau par habitant mettent à rude épreuve l’équilibre entre l’offre et la demande, tandis que le risque de sécheresse augmente parallèlement aux inondations et aux vagues de chaleur. Au cours des cinq dernières décennies, les conditions de sécheresse extrême ont augmenté de plus de 230 %, avec des impacts disproportionnés sur la croissance des économies en développement. Dans certains pays sahéliens, ces pressions pourraient réduire la croissance annuelle jusqu’à 6 % d’ici à 2050. Dans ce contexte, le CREA réunira les partenaires, consolidera l’expertise technique et offrira des formations pour aider les institutions à opérationnaliser les systèmes d’alerte précoce, renforcer la planification et l’allocation de l’eau, et coordonner la gestion de la sécheresse, en complément des programmes nationaux et des initiatives régionales.
Banque mondiale

 

 

Asie

 

CHINE
Le fleuve Jaune maintient une bonne qualité de l'eau sur trois années consécutives

Pour la troisième année successive, la qualité de l'eau dans le fleuve Jaune, un cours d'eau majeur de la Chine, a atteint un niveau suffisamment propre pour être buvable après un traitement conventionnel, marquant une étape environnementale importante pour le deuxième fleuve le plus long du pays.
Selon le ministère de l'Écologie et de l'Environnement, la qualité de l'eau du cours principal du fleuve Jaune est restée stable au niveau II dans le système de qualité de l'eau à cinq niveaux du pays pendant trois années consécutives depuis qu'elle a atteint cette norme en 2022. Cette note de niveau II est considérée comme bonne. Les données montrent en outre que la proportion d'eau dans tout le bassin du fleuve avec une assez bonne qualité d'eau de surface, au niveau III ou au-dessus, est passée de 66,4 % en 2018 à plus de 90 %. De plus, cette norme élevée s'est maintenue pendant deux années consécutives depuis 2023. Par ailleurs, la part des eaux de surface en-dessous du niveau V (niveau le plus bas) est passée de 12,4 % à 0. La qualité de l'eau dans le fleuve Jaune continue de s'améliorer. "De janvier à août de cette année, le cours d'eau principal a toujours maintenu une qualité de l'eau de niveau II", a déclaré Fan Zhihui, directeur du Bureau écologique et environnemental de supervision et d'administration du bassin du fleuve Jaune.
Ces dernières années, la Chine a établi un cadre complet pour la protection et la gouvernance du fleuve Jaune. Toutes les autorités de niveau provincial le long de la rivière ont rejoint les efforts visant à mettre en œuvre de vastes mesures de conservation, coordonner les initiatives de gestion à grande échelle et lancer des campagnes pour relever les principaux défis. Cette amélioration de la qualité de l'eau du fleuve Jaune a entraîné des changements écologiques le long de son cours. Au début des années 2000, environ un tiers de ses espèces aquatiques indigènes avaient disparu, tandis qu'aujourd'hui les organismes benthiques sont passés de 38 à plus de 130 espèces. Dans le même temps, depuis 2012, les neuf régions de niveau provincial le long du fleuve Jaune ont vu leur PIB combiné progresser de 126 %.
People Daily

 

Quatre sites chinois ajoutés à la liste des ouvrages d'irrigation patrimoniaux
Quatre sites chinois, à savoir le système d'irrigation du lac Chishan, les rizières en terrasse des Hani à Yuanyang, le système d'irrigation Jianjiangyan et les anciens canaux Mentougou de la rivière Yongding, ont été sélectionnés pour intégrer un nouveau groupe de sites ajoutés au registre WHIS (World Heritage Irrigation Structures) lors de la 76ème réunion du Conseil exécutif international de la Commission internationale des irrigations et du drainage (CIID), tenue à Kuala Lumpur en Malaisie. Ces nouveaux ajouts portent à 42 le nombre total de sites chinois inscrits au registre WHIS, précise le ministère des Ressources en eau.
La désignation WHIS, établie par la CIID en 2014, vise à protéger et à promouvoir les projets d'irrigation ayant une valeur historique et liés à l'expérience scientifique.
People Daily

 

 

Amériques

 

QUÉBEC – CANADA
Les pénuries d’eau frappent de plus en plus aux quatre coins de la province
Devoir faire venir de l’eau par camions-citernes pour s’assurer que les robinets des maisons coulent encore, c’est déjà une réalité que connaissent des municipalités de plusieurs régions du Québec. Or, cette situation risque de s'aggraver, préviennent des chercheurs.
Radio-Canada

 

Québec va tenter un nouveau modèle de gestion de l'eau
Après un été chaud et sec marqué par des manques d'eau, le gouvernement du Québec va tenter un nouveau modèle de gestion de la ressource. Généralement bien accueillie, la nouvelle suscite tout de même certaines inquiétudes quant aux coûts économiques potentiels des changements apportés.
Selon Radio-Canada, Québec mettra en place un projet pilote dès cet automne pour obliger les grands préleveurs d’eau à réduire leur consommation lorsque les niveaux des rivières et de la nappe phréatique sont jugés trop bas. Le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs décrit le tout comme une "gestion active de l’eau". Le projet, qui sera d’abord testé dans le Centre-du-Québec, visera principalement les municipalités, les agriculteurs, les industries et le secteur des loisirs. S’il s’avère concluant, ce nouveau modèle pourrait s’étendre au reste de la province.
Radio-Canada

 

Deux nouvelles chaires de recherche
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) créée deux chaires de recherche institutionnelles : la Chaire de recherche en monitoring géophysique pour l’adaptation aux changements climatiques et la Chaire sur les nouvelles biotechnologies pour l’élimination des PFAS, qui seront dirigées respectivement par les professeurs Bernard Giroux et Tarek Rouissi, tous deux basés au Centre Eau Terre Environnement, à Québec.
INRS

 

ÉTATS-UNIS
Le fleuve Colorado ne peut pas attendre que les États réduisent leur consommation d'eau
Les immenses réservoirs du fleuve Colorado sont aujourd'hui tellement épuisés qu'une nouvelle année de sécheresse pourrait les faire chuter à des niveaux dangereusement bas, met en garde un groupe d'éminents chercheurs dans une nouvelle analyse. Les chercheurs exhortent l'administration Trump à intervenir et à imposer des réductions substantielles de la consommation d'eau dans les sept États qui dépendent du fleuve : la Californie, l'Arizona, le Nevada, le Nouveau-Mexique, le Colorado, l'Utah et le Wyoming. "Nous sommes confrontés à un véritable problème, et nous devons le résoudre le plus tôt possible", a déclaré Jack Schmidt, directeur du Centre d'études sur le fleuve Colorado de l'Université d'État de l'Utah, coauteur de l'analyse. "Tout le monde doit réfléchir dès maintenant à des moyens de réduire la consommation."
Le fleuve Colorado alimente en eau les villes de Denver à San Diego, 30 tribus autochtones et des communautés agricoles des montagnes Rocheuses au nord du Mexique. Le fleuve est surexploité depuis longtemps et ses réservoirs ont considérablement diminué en raison de la sécheresse persistante depuis 2000. Des recherches ont montré que le réchauffement climatique a intensifié la longue période de sécheresse.
Ian James – Los Angeles Times

 

L'EPA accorde à l'Arizona la primauté pour veiller sur ses ressources en eau souterraines
L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a annoncé une décision finale approuvant la demande de l'État de l'Arizona d'administrer toutes les catégories de puits d'injection souterrains en vertu de la loi sur la salubrité de l'eau potable (Safe Drinking Water Act, SDWA). Le communiqué précise que cette mesure reconnaît que l'Arizona est le mieux placé pour protéger ses ressources souterraines d'eau potable tout en stimulant la croissance économique et la souveraineté énergétique. L'approbation permettra au département de la qualité environnementale de l'Arizona (ADEQ) d'autoriser les injections souterraines sur tous les puits d'injection dans le cadre de la SDWA en en garantissant la conformité avec les exigences du programme UIC (Underground Injection Control, programme de contrôle des injections souterraines). Cette approbation inclut l'autorisation par l'État des puits de classe VI pour le stockage souterrain de dioxyde de carbone, une priorité pour les entreprises énergétiques américaines. 
L'Arizona est le cinquième État à obtenir cette primauté pour les puits de classe VI depuis 2018 et le quatrième sous la présidence de Donald Trump.
EPA

 

PFAS
L'EPA annonce les prochaines étapes réglementaires, et s'engage sur la responsabilité des récepteurs passifs
Lee Zeldin, administrateur de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), a annoncé les prochaines étapes concernant les efforts réglementaires visant à assainir l'acide perfluorooctanoïque (PFOA) et l'acide perfluorooctanesulfonique (PFOS). "En ce qui concerne la contamination par le PFOA et le PFOS, il reste difficile de tenir les pollueurs responsables tout en offrant une certitude aux récepteurs passifs qui n'ont pas fabriqué ou généré ces produits chimiques. J'ai entendu haut et fort les préoccupations du peuple américain, du Congrès et des municipalités locales à ce sujet. L'EPA a l'intention de faire tout ce qui est en son pouvoir dans le cadre de ses compétences actuelles, mais nous aurons besoin d'une nouvelle législation du Congrès pour répondre pleinement à nos préoccupations concernant la responsabilité des récepteurs passifs", a déclaré Lee Zeldin. Ainsi, l'EPA maintient la désignation de substance dangereuse prévue par la loi CERCLA (Comprehensive Environmental Response, Compensation, and Liability Act) pour le PFOA et le PFOS et lancera prochainement un processus réglementaire visant à établir un cadre uniforme régissant la désignation des substances dangereuses en vertu de l'article 102(a) de la loi CERCLA. Le 17 septembre 2025, le Ministère américain de la justice (DOJ) a déposé une requête au tribunal au nom de l'EPA dans le cadre d'un litige en cours concernant la désignation du PFOA et du PFOS comme substances dangereuses au titre de la CERCLA. L'Agence maintient actuellement la règle qui est entrée en vigueur le 8 juillet 2024.
Concrètement l'annonce vise à établir une protection pour les "récepteurs passifs", des entités (au premier rang desquelles les municipalités) n'ayant pas fabriqué ou produit la substance, mais l'ayant reçue en amont de leur process dans des matières premières, des produits ou des déchets. La loi CERCLA impose une responsabilité stricte, large, rétroactive et potentiellement coûteuse à ceux qui ont rejeté des substances dangereuses dans l'environnement, et cette responsabilité s'étend aux "récepteurs passifs". L'administrateur Zeldin a entendu les membres du Congrès s'exprimer sur les problèmes auxquels ces derniers sont confrontés, notamment les municipalités locales qui prennent en charge les coûts de la contamination et les répercutent potentiellement sur les contribuables, les consommateurs et les usagers. À mesure que l'agence mettra en œuvre la règle de 2024, l'EPA continuera à recueillir des informations sur ses coûts et ses avantages. La solution la meilleure et la plus durable à ce problème est une modification législative visant à protéger les récepteurs passifs contre toute responsabilité, que l'EPA appliquerait à la lettre. L'EPA propose son assistance technique au Congrès sur cette question.
EPA

 

TEXAS – NOUVEAU-MEXIQUE
Industrie pétrolière et gazière
Le bassin permien confronté à une offre excédentaire d'eau produite
Si le recyclage et la réinjection souterraine de l'eau produite ont fonctionné jusqu'à présent, les projections pour 2034 indiquent que 300 millions de barils par jour n'auront nulle part où aller.
Dans le bassin permien (Texas/Nouveau-Mexique), les exploitants pétroliers et gaziers devront bientôt se résoudre à mettre au point des méthodes alternatives pour traiter l'excès d'eau produite, c'est-à-dire l'eau qui jaillit du sol avec 50 % du pétrole brut et 20 % du gaz naturel du pays. Jeff Steinwinder, ingénieur de projet senior chez Waggoner Engineering, a expliqué ce problème croissant lors de sa présentation intitulée "Réutilisation bénéfique de l'eau produite dans le bassin permien" lors de la conférence WEFTEC s'étant tenue à Chicago.
Les éléments de son intervention – Water Technology

 

 

Économie

 

H2O Innovation fait l’acquisition de Lama afin d’élargir sa gamme à l’échelle mondiale
H2O Innovation annonce l’acquisition récente de Lama Sistemas de Filtrados SL Unipersonal, un fabricant espagnol de systèmes de filtration d’eau. Il s’agit de la vingtième acquisition d’H2O Innovation en 25 ans, ce qui vient renforcer sa position en tant que leader mondial dans le domaine des composants et des consommables destinés à l’industrie de la filtration membranaire.
Lama a été fondée en 1948 à Séville, en Espagne. Au fil des ans, l’entreprise s’est forgé une solide réputation grâce à ses filtres de lavage à contre-courant de pointe destinés à éliminer les solides en suspension. Son expertise et sa gamme de produits, qui englobe aussi bien des systèmes manuels que des systèmes entièrement automatiques, en font un fournisseur de confiance pour les marchés municipaux, industriels et agricoles. En ajoutant les produits de Lama à son offre, H2O Innovation accroît sa capacité à servir les fabricants d’équipement d’origine (OEM) et les sociétés d’ingénierie du monde entier grâce à une plus vaste gamme de solutions de prétraitement pour les systèmes d’ultrafiltration et d’osmose inverse.
Au sein de la division Produits de spécialité d’H2O Innovation, Piedmont joue un rôle clé dans le domaine du prétraitement par osmose inverse. Grâce à Lama, la société dispose désormais de technologies complémentaires en matière de prétraitement par ultrafiltration, ce qui lui permet de se positionner comme un fournisseur complet de composants pour systèmes membranaires, et ce, au niveau mondial. 

 

Arabie saoudite – Nesma & Partners et le groupe Saur signent un protocole d’accord stratégique
Nesma & Partners, leader saoudien des solutions intégrées de projets, a signé un protocole d’accord avec le groupe Saur afin de développer des projets hydrauliques d’envergure à travers le Royaume, avec l’ambition de créer un champion national dans le secteur de l’eau. La signature s’est tenue à la Résidence de France à Djeddah, sous le patronage du Consul général de France, Mohammed Nehad.
L’initiative concernera la construction et l’exploitation d’usines de dessalement et de traitement des eaux usées, couvrant l’ensemble du cycle de vie des projets : ingénierie, approvisionnement, construction, mise en service ainsi que l’exploitation et la maintenance à long terme. En combinant les capacités d’exécution de Nesma & Partners aux solutions numériques avancées de Saur, les deux groupes proposeront des services intégrés destinés à renforcer les systèmes d’eau d’Arabie saoudite, optimiser l’utilisation des ressources et soutenir les objectifs de durabilité nationale. La collaboration portera également sur le traitement des eaux industrielles via des contrats de concession et d’exploitation, avec un développement intégré des stations de traitement, de la conception jusqu’aux opérations de long terme. Les deux groupes mèneront ensemble des projets dans les secteurs urbains et industriels en pleine croissance de l’Arabie saoudite. Ces initiatives s’inscrivent dans les objectifs du Programme national de transformation, qui vise à assurer la durabilité des ressources vitales et à développer des infrastructures résilientes.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de dirigeants des deux entreprises, dont Samer Abdul Samad, président-directeur général de Nesma & Partners, Patrick Blethon, président exécutif du groupe Saur et Faisal Al Turki, membre du conseil d’administration de Nesma & Partners, aux côtés du Consul général de France à Djeddah. 

 

Royaume-Uni – M Group Water signe un accord de coopération stratégique avec Saur
M Group Water, premier fournisseur de services d’infrastructure au Royaume-Uni et en Irlande, et Saur ont signé un accord stratégique visant à explorer des opportunités de collaboration mutuellement avantageuses dans le secteur de l’eau au Royaume-Uni. Saur et M Group Water exploreront ces opportunités en s’appuyant sur leur expertise commune dans la fourniture, la maintenance et l’exploitation d’actifs de distribution, de collecte et de traitement des réseaux. À l’aide de technologies numériques éprouvées et déployées à l’échelle mondiale, ainsi que d’approches proactives éprouvées en matière d’exploitation et de maintenance, les deux organisations travailleront en collaboration avec leurs clients afin d’améliorer la gestion des ressources en eau et d’optimiser les performances des actifs liés à l’eau et aux eaux usées.
Plusieurs projets pilotes conjoints sont prévus à travers le Royaume-Uni, dans le but d’apporter des avantages mesurables au secteur de l’eau, aux communautés locales et aux clients.  

 

Yvelines et Hauts-de-Seine, France – Hydreaulys confie à Saur France le service public d’assainissement
À l’issue de la procédure de mise en concurrence, le syndicat Hydreaulys a retenu Saur France pour la délégation de son service public d’assainissement collectif et non collectif ainsi que des eaux pluviales urbaines. Saur France accompagnera Hydreaulys grâce à une gestion intégrée et cohérente des compétences de collecte de transport et de traitement. Saur France aura pour mission de maintenir le haut niveau de performance et de technicité d’un patrimoine remarquable comprenant : la station d’épuration de Carré de Réunion (350 000 équivalents-habitants) à Saint-Cyr l’École, qui intègre la plus grande unité de traitement membranaire d’Europe assurant grâce à l’ultrafiltration une épuration de l’eau à un niveau supérieur aux traitements classiques ; la station d’épuration de Val de Gally (40 000 équivalents-habitants) à Villepreux ; près de 20 kilomètres de gros collecteurs de plus de 2 mètres de diamètre.
Le contrat, qui débutera le 1er janvier 2026 pour une durée de 12 ans, représente un chiffre d’affaires annuel de 17 millions d’euros. Il est désormais le plus gros contrat en assainissement de Saur en France. Il couvre un territoire regroupant 500 000 habitants et sur 31 communes appartenant à 3 EPCI principaux : Versailles Grand Parc, Grand Paris Seine Ouest et Saint-Quentin-en-Yvelines. Avec ce contrat, Hydreaulys et Saur France signent un partenariat engageant pour accompagner la transition écologique et énergétique du territoire. De nouvelles actions et investissements seront portés respectivement par les deux parties pour réduire l’impact des installations sur l’environnement et prendre de l’avance sur certaines évolutions réglementaires relatives à la performance environnementale des stations d’épuration.
La signature officielle du contrat a eu lieu le 24 septembre, en présence de : Marc Tourelle, maire de Noisy-le-Roi et président du syndicat Hydreaulys, et d’une partie des élus du bureau syndical ; Philippe Leroy, directeur général des Services, et les services d’Hydreaulys ; Patrick Blethon, président exécutif du groupe Saur, et Estelle Grelier, présidente de Saur France. 

 

Grand Montauban, France – Inauguration de l’unité de méthanisation de la station d’épuration du Verdié
Jeudi 18 septembre, le Grand Montauban et le groupe Saur, avec ses filiales Saur France et Stereau, ont inauguré l’unité de méthanisation de la station d’épuration du Verdié. Conçue et réalisée par Stereau, puis exploitée par Saur France, l’unité de méthanisation permet à présent de valoriser les boues issues du traitement des eaux usées en produisant du biométhane injecté dans le réseau de gaz GRDF à hauteur de 5 GWh/an, soit l’équivalent de la consommation de 1 200 foyers. Le site atteint désormais une capacité de traitement de 103 500 équivalents-habitants, répondant à la dynamique démographique du territoire. En parallèle, le système de réutilisation des eaux traitées (REUT) permet d’économiser jusqu’à 100 000 m3 d’eau potable par an qui seront réinjectés localement pour l’irrigation du golf et de l’hippodrome. Conçu comme un démonstrateur de la transition environnementale, le site s’enrichit également d’un outil numérique de supervision et d’un parcours pédagogique. Ce dispositif vise à sensibiliser le grand public, les scolaires et les acteurs locaux à la préciosité de l’eau et à l’importance des écogestes, en toute saison.
Ce projet de 15 millions d’euros a été rendu possible grâce au soutien du Grand Montauban et de l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Il illustre l’engagement durable de la Communauté d’agglomération, collectivité labellisée CAP’CITERGIE, en faveur des objectifs de son Plan climat-air-énergie-eau territorial (PCAEET), visant la neutralité carbone à l’horizon 2050. 

 

Finance – Saur finalise l’émission d’une obligation bleue d’un montant de 500 millions d’euros
Le 29 septembre, le groupe Saur a finalisé l’émission d’une obligation bleue d’un montant de 500 millions d’euros sur cinq ans à 3,875 %. Cette opération est la deuxième du genre après celle de septembre 2024.
Inspirées du modèle des obligations vertes, les obligations bleues de Saur sont des instruments financiers dédiés à la préservation et à la restauration des ressources en eau, de la réduction de la consommation à la réutilisation des eaux usées. Alignées sur le cadre de financement vert et bleu du groupe, elles permettent de financer et de refinancer des projets à fort impact environnemental, tels que : la production et la distribution d’eau potable ; la collecte et le traitement des eaux usées ; les solutions de dessalement et de réutilisation de l’eau ; les infrastructures résilientes pour faire face aux effets du changement climatique. Cette émission contribue également au refinancement des obligations senior liées au développement durable arrivant à échéance en 2027, renforçant ainsi la structure financière du groupe tout en poursuivant ses objectifs de développement durable. 

 

Finance – Go SUEZ 2025, nouveau succès pour l’actionnariat salarié du groupe
Lancé le 1er juillet, le second plan d’actionnariat salarié du groupe Suez en tant qu’entreprise non cotée "Go SUEZ 2025" a recueilli plus de 15 000 souscripteurs. Structuré par les principaux actionnaires du groupe – Meridiam, GIP et Caisse des Dépôts – ce second plan d’actionnariat salarié vise à renforcer l’implication des employés dans la dynamique de croissance et de performance de l’entreprise. Dans la continuité du premier plan lancé en 2022, Go SUEZ 2025  a mobilisé un nombre record de participants (plus de 15 000 salariés, 39 % de participation), plus élevé qu’anticipé.  

 

 

Évènements

 

03 octobre 2025, Bordeaux – France
Ralentir l’eau : un enjeu commun pour adapter nos territoires
L’Agence de l’eau Adour-Garonne et la Plateforme des bonnes pratiques pour l’eau du Grand Sud-Ouest, sous l’égide de l’Entente pour l’eau et en partenariat avec idealCO, organisent à Bordeaux une journée d’échanges intitulée "Ralentir l’eau, un enjeu commun pour adapter nos territoires".
Avec les effets de plus en plus marqués du changement climatique, la gestion des écoulements dans les bassins versants est devenue un sujet stratégique. Ralentir l’eau, c’est limiter les risques d’inondations, favoriser l’infiltration dans les sols, préserver la ressource et renforcer la résilience des territoires. Cette journée a pour objectif de mettre en lumière les leviers techniques, financiers et organisationnels permettant d’agir, que ce soit en ville, en milieu rural ou agricole. Les discussions porteront aussi sur les moyens de dépasser les blocages et de mobiliser les acteurs autour de projets communs.
Programme

 

03 octobre 2025, Beaumont-lès-Valence – France
Rencontres régionales de l’Eau et de l’Assainissement des Canalisateurs du Sud-Est

Dès l’été 2026, la commande publique évolue pour prendre en compte les objectifs nationaux de développement durable. Deux tables rondes permettront de mesurer comment les entreprises de travaux publics, canalisateurs en tête, et les collectivités locales anticipent cette (r)évolution. Table ronde 1 : Quels outils pour intégrer les enjeux environnementaux d’un chantier dans un marché public ? Table ronde 2 : Quels critères sociétaux choisir dans un marché public ?

 

03 octobre 2025, Marseille – France
Rencontres régionales de l’Eau et de l’Assainissement des Canalisateurs du Sud-Est

"L’eau, un sujet vital ! Et si on en parlait autrement ? Avec des vérités qui dérangent, des retours d’expérience concrets et surtout des solutions !" par Simon Porcher, professeur agrégé des universités en sciences de gestion et auteur de La fin de l’eau ? La conférence sera suivie d'un dialogue inédit entre maîtres d’ouvrage sur la tarification. 

 

07 octobre 2025, Arras – France
L'eau à tout prix

L'Agence de l'eau Artois-Picardie organise la 7ème édition de l'Académie de l'eau avec un après-midi de réflexion sur la question : "Doit-on réinventer le financement des politiques de l'eau ?" et des éclairages sur les enjeux macro-économiques, une mise en perspective internationale pour interroger nos modèles et une restitution de l'étude sur les flux financiers de l'eau.
Inscriptions

 

07 octobre 2025 – WEB
Mettre en œuvre un PGSSE #2 : Témoignages et bonnes pratiques de terrain

Les plans de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau (PGSSE) constituent une démarche préventive essentielle pour garantir en permanence la qualité sanitaire de l’eau potable à chaque étape de son acheminement. Rendue obligatoire pour les personnes responsables de la production et/ou de la distribution de l’eau (PRPDE), cette obligation s’échelonne à l’horizon 2027 pour la zone de captage et 2029 pour l’ensemble du PGSSE. Face à cette évolution réglementaire, l’ARS Bretagne a lancé en 2024 une démarche régionale d’accompagnement des PRPDE. Pour poursuivre et renforcer cet élan en 2025, Aquanova et l’ARS Bretagne proposent une série de deux webinaires gratuits à destination des élus et techniciens des collectivités. Seconde date : 7 octobre 11h30-12h30.
Inscriptions 

 

08-10 octobre 2025, Toulouse – France
35ème Convention d'Intercommunalités de France

La Convention d'Intercommunalités de France, plus grand rassemblement décentralisé d'élus locaux, a choisi la thématique "Des ruralités aux métropoles : faire France ensemble". Y sont attendus près de 2 000 élus et cadres locaux, présidents d’intercommunalités, maires, parlementaires et experts. Le vendredi 10 octobre, la plénière de clôture portera sur les grands enjeux du mandat 2026-2023, décisif au regard des choix que les élus locaux auront à faire pour lutter contre le changement climatique, réussir les transitions écologiques et énergétiques mais également résister aux bouleversements géopolitiques et économiques internationaux pour continuer à soutenir la réindustrialisation et l’emploi dans nos territoires.
Intercommunalités

 

08-10 octobre 2025,  Paris – France
SIG 2025, le Géo évènement

En présentiel les 8 et 9 aux Docks de Paris + des sessions en ligne le 10
Avec la richesse de son programme, ses intervenants et ses nombreuses communications utilisateurs, SIG 2025 s’impose comme l'événement majeur de la profession pour explorer les usages de la géographie et des SIG dans tous les domaines : environnement, mobilité, aménagement, innovation, recherche, etc.
Programme détaillé

 

10 octobre 2025, Talmont-Saint-Hilaire – France
Premières assises du carbone bleu
L'association Carbone bleu des marais organise les premières assises du carbone bleu qui se tiendront le vendredi 10 octobre 2025 au cœur des marais du Payré à Talmont-Saint-Hilaire (Vendée).
Programme

 

13 octobre 2025, Paris – France
La Ville de Paris organise son nouvel exercice de crise terrain "Paris inondé"
Pour parer aux risques d'inondations dans la capitale et diffuser la culture du risque auprès des Parisiennes et Parisiens, la Ville de Paris organisera le 13 octobre prochain, journée nationale de la résilience, un nouvel exercice de crise de grande ampleur. Intitulée "Paris inondé", cette simulation en temps réel permettra à des Parisiennes et Parisiens de connaître les comportements à adopter en cas de montée des eaux.
Survenue en 1910, la dernière crue majeure à Paris avait duré deux mois et culminé à 8,62 mètres au Pont d'Austerlitz, bouleversant la vie quotidienne et économique de la capitale pendant plusieurs mois. Cette hauteur, jamais atteinte depuis malgré plusieurs crues récentes (2016, 2018), a fortement marqué l'histoire parisienne et conduit à renforcer les mesures de protection face aux crues de la Seine. Un tel scénario a une chance sur cent de se produire chaque année. D'autres types d'inondations peuvent également menacer Paris : le ruissellement urbain dû à de fortes pluies et les remontées des nappes phréatiques. Pour parer aux risques et ainsi protéger la capitale et ses habitants, le Conseil de Paris a adopté une nouvelle stratégie de résilience à l'automne 2024. S'articulant autour de quatre orientations majeures et de cinquante actions concrètes, elle prévoit notamment l'organisation régulière d'exercices de crise de grande ampleur sur le terrain, associant la population parisienne. Cet exercice "Paris inondé" est inspiré d'un précédent exercice de crise en conditions réelles, réalisé en octobre 2023. Nommé "Paris à 50 °C", ce dernier s'était déroulé sur une journée durant laquelle des scolaires, des personnes âgées en EHPAD, des habitants d'immeubles, des services de la Ville, ainsi que des partenaires privés et publics, avaient interagi de manière coordonnée pour affronter une situation fictive : Paris sous un dôme de chaleur. 
Dossier de presse

 

13-17 octobre 2025 – Île-de-France
HYDROS 2025 : Grand exercice de simulation de crue
Les services franciliens de l’État vont conduire cinq jours durant leur exercice de simulation de crue : HYDROS 2025. Cet exercice de grande ampleur, mené par la Préfecture de Police de Paris en lien avec la Préfecture de Région, a pour objectif d’entraîner les services, de renforcer la coordination entre tous les acteurs franciliens de la gestion de crise, d’identifier les fragilités pour y remédier afin d’être en capacité d’apporter une réponse efficace et rapide en cas de catastrophe et de protéger durablement les populations et les infrastructures. Durant ces journées, seront organisés : des actions de sensibilisation auprès de tous les publics (population, professionnels, entreprises, commerces…), des simulations de crues massives, des exercices d’évacuation ponctuels au niveau local, des ateliers sur les retours d’expérience et analyses réflexives de la Préfecture de Police et des préfectures départementales. L’outil FR-Alert sera testé en conditions réelles dans un périmètre défini pour informer en temps réel toute personne présente en zone de danger.
HYDROS 2025 : Préfecture de police – CCI Paris Île-de-France

 

13-14 octobre 2025, Toulouse – France
6ème édition des Assises nationales des risques naturels

Organisées par le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche au Centre de Congrès de Toulouse, les Assises nationales des risques naturels (ANRN) sont un lieu de rencontre et d’échanges entre les acteurs de la prévention des risques naturels. En déclinaison du troisième plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3), cette édition sera l’occasion de renforcer la culture du risque et de préparer ensemble l’adaptation des territoires pour réduire leur vulnérabilité.
ANRN

 

14 octobre 2025, Bourges – France
L’avenir de l’eau potable : des ressources au robinet
Journée technique de l'ASTEE

L'ASTEE Centre-Val de Loire propose un programme centré notamment sur des retours d’expérience de Bourges, Chartres et Tours. Des visites de sites sont prévues l’après-midi : les captages du Porche, puis les Sirops de Monin (traitements et optimisation du cycle de l’eau).
Agenda ASTEE

 

14 octobre 2025, Sainte-Néomaye – France
Eau et Énergie, maîtriser ses consommations
Journée technique de l'ASTEE

Organisée par l’ASTEE Limousin Poitou-Charentes et l’ATEE (Association Technique Énergie Environnement) avec le soutien du SERTAD, de la Régie eau Haut Val de Sèvre, la Communauté de communes Haut Val de Sèvre et de la Banque des territoires. La matinée abordera plusieurs thématiques : Audits énergétiques ; Réduire ses consommations électriques ; Services d’eau et industriels. L’après-midi sera consacré à la visite du site de turbinage de la centrale Hydro'Nov de l’usine de la Corbelière SÉOLIS-SERTAD.
Agenda ASTEE

 

14-15 octobre 2025, Grenoble – France
Business Hydro : Hydroélectricité et économie régénérative
L’objectif de neutralité carbone d’ici 2050 impose de repenser nos modèles énergétiques. L’hydroélectricité, énergie renouvelable, bas carbone et hautement efficace, s’impose comme un levier majeur. Elle allie performance énergétique, gestion durable de l’eau et aménagement des territoires. Véritable moteur économique depuis plus de 150 ans, elle s’inscrit aujourd’hui dans l’économie régénérative émergente qui sera le thème central de la 10ᵉ édition du Salon Business Hydro, organisée par Hydro21.
Business Hydro

 

14-16 octobre 2025, Paris – France
PLOUF 75 
PLOUF 75 est l'évènement maintenant bien connu de sensibilisation au risque crue-inondation de la Seine organisé par le Secrétariat général de la zone de défense et de sécurité (SGZDS) de Paris. Cette nouvelle édition se tiendra à la Cité des sciences et de l'industrie. Un village-forum y proposera des ateliers ludiques et pédagogiques pour sensibiliser le jeune public au risque inondation. Ces ateliers permettront de délivrer une information pratique et scientifique sur la crue de la Seine et ses conséquences.
L’événement est ouvert sur inscription à toutes les classes franciliennes du CM1 au collège. Le parcours des ateliers est prévu sur 2 heures. Chaque classe sera divisée en deux demi-groupes, qui suivront chacun 4 ateliers différents.
Inscriptions PLOUF 75

 

15-16 octobre 2025, Paris – France
Colloque annuel de restitution du PIREN-Seine
Le colloque se tiendra au Centre international des conférences de Sorbonne Université (CICSU).
Programme  

 

16 octobre 2025, Tour Séquoia (Puteaux) + WEB
Matinée de l'IGEDD : Nous adapter aux dérèglements climatiques !

L’IGEDD consacrera sa prochaine Matinée, le jeudi 16 octobre, à l’adaptation au changement climatique, enjeu majeur qui a fait l’objet de deux de ses rapports publiés cette année parallèlement à l’adoption du 3ème plan d’adaptation au changement climatique (PNACC-3).
IGEDD

 

16 octobre 2025, Nantes – France
Eau & Énergie, deux enjeux clés interdépendants
Journée technique de l'ASTEE

L’ASTEE Ouest Bretagne-Pays de la Loire propose, avec l’ATEE  (Association Technique Énergie Environnement )Grand Ouest, un colloque Eau & Énergie. Les stratégies mises en place en la matière dans la région seront présentées. Parmi les sujets traités : le projet Jourdain, permettant la réutilisation indirecte des eaux usées traitées, pour alimenter une retenue servant à la production d’eau potable, par le responsable Prospective et Innovation de Vendée Eau. 
Agenda ASTEE

 

23-27 octobre 2025, Paris – France
Pariscience

Pariscience revient pour sa 21ème édition au Muséum national d'Histoire naturelle. Le Festival international du film scientifique organisé par l’Association Science & Télévision, y présente gratuitement une sélection du meilleur de la production documentaire scientifique française et internationale récente, dans toutes les durées, sur tous les formats et pour tous les publics. Trois thématiques sont à l'honneur de cette édition : Eau et Océan, Santé mentale et Portraits de femmes scientifiques.
Pariscience

 

29 octobre 2025, Paris – France
L’eau face au changement climatique et aux pollutions
Propositions et regards croisés à six mois des élections municipales 2026

À six mois des élections municipales, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) consacre une matinée de réflexion et d’échanges pour interroger collectivement la place de l’eau dans notre société et les réponses à apporter face à l’urgence climatique et aux pollutions persistantes. Quels leviers pour mieux protéger la ressource ? Comment intégrer sa juste valeur dans les choix collectifs ? Faut-il revoir notre modèle économique ? Cet événement, organisé à la Maison de l’Amérique latine, s’articulera autour deux temps forts : Le dévoilement des engagements de la FP2E, à travers la présentation des "10 engagements des entreprises de l’eau au service des territoires", un plan d’action pour accompagner les futures équipes municipales dans la mise en œuvre d’une gestion locale de l’eau résiliente, sobre et équitable ; Deux tables rondes réunissant élus, experts, ONG et acteurs économiques pour partager des solutions et des perspectives face à l’urgence hydrique et économique.
FP2E

 

03-08 novembre 2025, Provins – France
Forum EAU

Terre et Avenir, association d’éducation au développement durable, organise un Forum à Provins sur la thématique "Eau". Ouvert à tous, il proposera expositions, conférences et ateliers sur la préservation de l’eau et les solutions face aux défis climatiques.
Programme

 

07-09 novembre 2025, Strasbourg – France
Aquathon 2025 by Aquanova

Le Pôle Aquanova organise un hackathon de l’eau : l’Aquathon by Aquanova. Une invitation à rejoindre une communauté, partager ses connaissances pour imaginer les solutions innovantes de demain qui permettront de relever les défis liés à l'eau et à l'adaptation au changement climatique. Professionnel de l’eau, étudiant, chercheur, gros ou petit usager, tout le monde peut porter un projet. 
Aquathon 2025

 

18-20 novembre 2025, Paris – France
Workshop annuel des mégapoles d’Europe et d’Amérique du Nord
À la suite des workshops annuels des mégapoles d’Europe et d’Amérique du Nord qui ont eu lieu à New York (en 2023) et à Londres (en 2024), les représentants des mégapoles de Chicago, Londres, Los Angeles, New York et Paris se retrouveront en novembre de cette année à Paris avec la participation souhaitée d’Istanbul.
Depuis 2015, les efforts visant à établir l'Alliance des mégapoles pour l’eau et le changement climatique (MAWAC) dans son format particulier rassemblent décideurs, chercheurs et opérateurs, tous professionnels de l’eau urbaine impliqués dans les services des plus grandes villes du monde, afin de partager leurs expériences et de développer ensemble des projets communs pour accélérer leur nécessaire adaptation aux effets et défis du changement climatique en cours. Le workshop de Paris 2025 est organisé par le GTT International d’ARCEAU-IDF en partenariat avec la Métropole du Grand Paris et avec le soutien de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et d’autres acteurs publics et privés de l’agglomération parisienne, sous les auspices du Programme hydrologique international (PHI) de l’UNESCO. Avertissement : le workshop est à participation limitée, sur invitation uniquement.  
ARCEAU-IDF

 

18-20 novembre 2025, Paris – France
Salon de la Biodiversité et du Génie écologique
Organisé en partenariat avec l’Association des Maires de France, Les Éco Maires, l’Union professionnelle du génie écologique (UPGE) et avec le soutien de l’UNEP – Les Entreprises du Paysage, cet événement s’inscrit au cœur du Salon des Maires et des Collectivités Locales afin de faire converger les modèles et pratiques d’aménagement et d’urbanisme avec l’exigence de renaturation, de préservation des espaces naturels, de restauration des écosystèmes et de végétalisation des villes.
Le salon abordera des thèmes variés associés au contrôle, suivi et examen des milieux naturels, aux impacts de l’activité humaine et aux réalités des espaces et des écosystèmes au plus près de tous les acteurs du territoire : Protection et préservation de la nature et du vivant ; Aménagement, urbanisme et ingénierie écologique ; Biodiversité urbaine, espaces verts et renaturation des villes ; Économie circulaire, industrie et biodiversité ; Agriculture durable et agroécologie ; Engagement citoyen, éducation et sensibilisation ; Surveillance, contrôle et protection de la nature et du vivant.
Salon de la Biodiversité

 

19 novembre 2025 – WEB
Afterres 2050 – Agriculture, alimentation, énergie, climat
Après de longs mois de mobilisations agricoles, Solagro (association pour la promotion des énergies renouvelables dans l'agriculture) et les associations des journalistes de l'environnement (AJE), des journalistes de l'énergie (AJDE), des journalistes de l'agriculture et l'alimentation (AFJA)nous convient à un temps d’échange sur la transition écologique, agricole, alimentaire, climatique, énergétique. Ce séminaire proposera des clés de décryptage de ces enjeux complexes, grâce au scénario Afterres2050.
Le scénario Afterres2050 permet une projection dans l'avenir, pour concilier les enjeux d’une alimentation saine et durable pour tous, de remplacement des énergies fossiles, de préservation de nos écosystèmes, d’adaptation au changement climatique… en se basant sur des données chiffrées, des expertises techniques et sur le travail de terrain d’analyse des solutions existantes. Deux experts à l’origine du scénario Afterres2050, Christian Couturier, énergéticien et directeur de Solagro et Sylvain Doublet, agronome et responsable de l’activité bioressources et prospective à Solagro aborderont les thématiques suivantes : 1. La souveraineté alimentaire et la santé (les coûts associés et cachés du système alimentaire actuel, la réduction de la triple dépendance aux engrais, aux pesticides et au soja, la balance commerciale, les tensions sur les systèmes d’élevage) ; 2. La vulnérabilité climatique du système alimentaire et la gestion de la ressource en eau ; 3. La transition énergétique (dépasser les conflits d’usages des terres entre production alimentaire et énergétique ; le rôle respectif de la méthanisation, de l’agrivoltaïsme, de la filière bois et des agrocarburants dans le déploiement des énergies renouvelables).
L'invitation donne le lien vers l’Université Afterres qui se tiendra les 25 et 26 novembre à Toulouse.
Inscriptions

 

26 novembre 2025, Champs-sur-Marne – France
L’eau sous contraintes : un objet d’étude à l’intersection de multiples recherches
Transitions en débat 2025 à l'École nationale des ponts et chaussées

À l’occasion de la parution du 5ème opus de la revue Transitions, les nouvelles Annales des ponts et chaussées, "L’eau sous contraintes : un objet d’étude à l’intersection de multiples recherches", l’École organise une journée scientifique au croisement des sciences appliquées, des sciences humaines et sociales et des sciences de l’environnement. Tables rondes, visites de laboratoires, posters scientifiques, projection seront au programme de cette journée.
Programme 

 

26 novembre 2025, Toulouse – France
Moulins & rivières : agir ensemble face au changement climatique

Journée technique organisée par l’Agence de l’eau Adour-Garonne et la Fédération des Moulins de France (FDMF) dans le cadre du projet "Moulins, acteurs de la rivière".
Programme et inscriptions 

 

27 novembre 2025, Orléans – France
Identification et préservation des zones humides en région Centre-Val de Loire

La région Centre-Val de Loire dispose de la cartographie des zones humides la moins complète à l’échelle national, et le contexte de la nouvelle PAC avec la mise en place de la BCAE-2 (Bonnes conditions agricoles et environnementales) augmente également les pressions sur ces milieux. Dans ce contexte, ce séminaire vise à approfondir les connaissances sur les rôles et l’historique des zones humides, tout en découvrant les méthodes mises en œuvre pour identifier et préserver ces milieux, faces aux enjeux d’aujourd’hui. L’objectif de cette journée, organisée par la FNE Centre-Val de Loire, est de rassembler des chercheurs, des experts en zones humides, des décideurs afin d’aborder les menaces actuelles et explorer des pistes de solutions.
Programme et inscriptions

 

08-12 décembre 2025, Bangkok – Thaïlande
IWA Water and Development Congress & Exhibition

Le congrès et salon international sur l'eau et le développement 2025 de l’IWA s'appuiera sur le succès de l'édition 2023 à Kigali, au Rwanda, qui a marqué un tournant dans le domaine de l'eau, de l'assainissement et de la résilience climatique dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Ayant attiré près de 2 700 participants de 85 pays, le congrès de 2023 proposait un programme captivant comprenant 39 sessions techniques, 40 ateliers et 5 forums, dont le Sommet de haut niveau sur l'assainissement et le programme de reconnaissance des services publics intelligents face au climat. L'édition 2025 se tiendra au Queen Sirikit National Convention Center, à Bangkok. Elle est co-organisée par l'Institut asiatique de technologie et a pour thème général "Eau, assainissement et innovation : les voies vers le progrès et un avenir résilient". Le programme complet s'articulera autour de cinq thèmes : Garantir l'accès à l'eau potable via les approches innovantes pour le traitement et l'approvisionnement ; Faire progresser les services de traitement des eaux usées et d'assainissement via des solutions durables pour tous ; Les approches intégrées pour une gestion et une planification efficaces de l'eau ; L'amélioration de la gestion et de l'exploitation des services publics pour une croissance durable ; Le renforcement de la gouvernance et des systèmes financiers.
IWA Water and Development Congress

 

11-12 décembre 2025, Créteil – France
Colloque de restitution du projet ANR Biocid@Home

Organisé par le LEESU (ENPC/UPEC), ce colloque interdisciplinaires, entre chimie de l’environnement, hydrologie urbaine et sciences humaines et sociales, présentera les recherches du Laboratoire Eau, Environnement et Systèmes Urbains (LEESU) et de ses partenaires sur les substances biocides dans les environnements domestiques, les confrontera à d’autres projets de recherche et discutera des outils de politiques publiques pour réduire ces contaminations. La première journée sera dédiée à des présentations scientifiques, la deuxième journée présentera une synthèse des résultats et permettra un dialogue avec le monde opérationnel.
Inscriptions 

 

– – – PLUS LOIN – – –

04-06 mars 2026, Grenoble – France
Congrès Eau & Intelligence artificielle
La Société Hydrotechnique de France est fière d'annoncer la tenue au World Trade Center de Grenoble de ce premier Congrès Eau & Intelligence artificielle dont l'objectif est de croiser, trois jours durant, les expertises en données, algorithmie et ingénierie hydraulique.
L’eau et l’intelligence artificielle se rencontrent aujourd’hui au cœur des défis environnementaux et climatiques. La collecte et l’analyse massive de données, couplées à des algorithmes avancés, permettent de prévoir les ressources, anticiper les sécheresses et inondations, optimiser la gestion des systèmes hydrauliques et surveiller la qualité de l’eau en temps réel. Le Congrès Eau & IA se positionne comme le premier rendez-vous national dédié à cette convergence, offrant un espace unique de dialogue et de collaboration entre chercheurs, industriels, startups et décideurs. Ce congrès permettra de favoriser l’innovation, partager les bonnes pratiques et imaginer des solutions concrètes et opérationnelles pour une gestion durable et intelligente de l’eau. Les thématiques principales abordées : Prévision des ressources en eau, sécheresses et inondations ; Surveillance de la qualité de l’eau ; Nouvelles approches IA dans le domaine de l’eau ; Gestion des systèmes et des aménagements ; Analyse de données et approches métrologiques ; Impact climatique et adaptation ; Équité, engagement citoyen et sensibilisation ; Exploitation des ressources documentaires.
En complément des conférences et des expositions, des ateliers thématiques interactifs seront organisés afin de favoriser l’échange d’expériences et la mise en pratique des solutions présentées. Ces ateliers permettront de présenter des cas concrets ou innovations technologique, d’expérimenter des outils numériques et de partager leurs retours terrain. Véritables espaces collaboratifs, ils offriront l’opportunité d’approfondir les enjeux scientifiques, techniques et opérationnels liés à l’eau et à l’IA.
Congrès Eau & IA

 

15-18 juin 2026, Champs-sur-Marne – France
Colloque SHF : Sécheresse 2026
De 1976 à aujourd'hui, quelles avancées dans la connaissance et la gestion des sécheresses pour mieux s’adapter aux crises futures ?

Cinquante ans après la sécheresse de 1976, où en est-on de la connaissance de ces phénomènes, de leurs caractéristiques et de leurs impacts ? Dans quelle mesure a-t-on progressé dans leur anticipation et leur gestion pour en limiter les conséquences ? Que sait-on de leur évolution à long terme dans un contexte de changement climatique et comment les acteurs de l’eau, les usagers et les territoires se préparent-ils aux crises de l’eau du XXIe siècle ? Cette conférence se veut être un lieu d’échange d’expériences et de connaissances interdisciplinaires sur ces questions, en croisant les perspectives scientifiques, techniques, opérationnelles, sociétales et institutionnelles. Plus spécifiquement, les communications attendues s’inscriront dans un ou plusieurs des champs suivants : Connaissance des sécheresses et de leurs impacts ; Gestion des sécheresses et retours d’expérience ; Analyses prospectives et adaptation aux sécheresses futures.
Une session spéciale sera organisée en clôture de ce colloque par le réseau "Les Sciences humaines et sociales et les enjeux de l’eau" de la SHF et de l’Académie de l’eau.
Projets de communications attendus pour le 5 septembre 2025.
Détails

 

30 septembre-02 octobre 2026, Rouen – France
Colloque SHF : Continuums fluviaux et littoraux
Aménagements et Biodiversité des continuums fluviaux et littoraux

En novembre 2022, la Société Hydrotechnique de France organisait un premier colloque sur les interactions entre les aménagements implantés sur ou en bordure des cours d’eau et la qualité des écosystèmes qui les entourent. Trois années se sont écoulées, marquées par une succession d’épisodes de fortes sécheresses ou de fortes pluviométries, la SHF vous propose de faire le point sur ces sujets dans une nouvelle manifestation pour laquelle le choix a été fait d’étendre les milieux naturels à l’ensemble du continuum Terre-Mer, des cours d’eaux aux milieux littoraux et leurs interfaces que constituent les estuaires et les deltas.
Le colloque couvrira de façon non limitative les nombreuses démarches d’intégration environnementale d’aménagements situés dans les corridors fluviaux et littoraux
Projets de communications attendus pour le 30 novembre 2025.
Détails

 

12-17 octobre 2026, Marseille – France
Eau et résilience de l’agriculture face au défi climatique

Ce 26ème Congrès International ICID (International Commission on Irrigation and Drainage) ambitionne de marquer une nouvelle étape dans la réflexion collective sur l’avenir de l’agriculture irriguée face aux défis globaux. Il engagera la réflexion sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’agriculture irriguée, et permettra de découvrir les possibilités offertes aujourd’hui par les dernières innovations et technologies, telles que la réutilisation des eaux et le dessalement.
Près des deux tiers des terres agricoles dans le monde dépendent de l’eau de pluie, ce qui fait du climat le facteur principal influençant la productivité des cultures. Le changement climatique représente donc une contrainte majeure, impactant l’agriculture à la fois directement et indirectement. C’est pourquoi faire face à cette crise climatique exige des changements radicaux et une restructuration profonde de nos systèmes agricoles traditionnels. Il ne fait aucun doute que garantir la sécurité en eau et en alimentation passera par une agriculture irriguée moderne et innovante. Dès lors, nous devons nous poser la question suivante : comment l’irrigation moderne et une bonne gestion des systèmes de drainage peuvent-elles contribuer à cette transition agroécologique ?
Site de l'évènement

 

02-04 décembre 2026 – Émirats arabes unis
Conférence des Nations unies sur l'eau 2026
La réalisation de l'Objectif de développement durable relatif à l'eau propre et à l'assainissement (ODD-6) est une fin essentielle en soi et est également indispensable pour faire progresser l'Agenda 2030 dans son ensemble. Alors que nous entrons dans les cinq dernières années de l'Agenda 2030 et de ses ODD, le monde doit faire affluer les investissements, l'innovation, la volonté politique et l'esprit de solidarité vers l'ODD-6. La Conférence des Nations unies sur l'eau de 2026, organisée conjointement par les Émirats arabes unis et le Sénégal, et convoquée aux Émirats arabes unis du 2 au 4 décembre 2026, souhaite donner vie à cet esprit de solidarité et contribuer à construire un avenir sûr en matière d'eau pour tous.
2026 UN Water Conference

 

L'IWA dévoile les villes hôtes des Congrès et Expositions mondiaux de l'eau 2028 et 2030
À l'issue des réunions du Conseil de l'IWA les 14 et 15 septembre et de l'Assemblée gouvernante de l'IWA le 16 septembre à Bordeaux, en France, l'IWA a le plaisir d'annoncer que Kuching, en Malaisie, a été choisie pour accueillir le Congrès mondial de l'eau et l'Exposition de l'IWA en 2028, et São Paulo, au Brésil, pour l'édition de 2030. Des propositions remarquables soutenues par des délégations de haut niveau ont été reçues des deux candidats, la candidature malaisienne étant menée par l'Association malaisienne de l'eau et la candidature brésilienne par l'ABES, Association brésilienne de l'ingénierie sanitaire et environnementale.   

 

 

Formations

 

Agriculture : La formation des ingénieurs à l’heure des transitions
Bioplastiques à base de plantes, biogaz à partir de déchets organiques… les innovations biosourcées participent aujourd’hui à la "dépétrolisation" de l’économie. Cette évolution impose de réfléchir aux compétences dont les ingénieurs en agronomie et agro-industries ont besoin et de faire évoluer les formations.
Derrière ces nouveaux besoins, il y a le développement de la bioéconomie, l’économie basée sur le vivant. Les agroécosystèmes à construire doivent fournir à la fois des services écosystémiques (par exemple en restituant les matières organiques au sol) mais également assurer la production des bioressources dans un contexte d’accélération de changement climatique et de perte de biodiversité. Le marché représentée s’élève déjà à 326 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit près de 15 % du PIB et 2 millions de salariés en France. Le pays compte d’ailleurs doubler la masse annuelle de biomasse exploitée hors finalités alimentaires d’ici 2050. L’objectif est de générer de 50 000 à 100 000 nouveaux emplois par année dans ce secteur. Dans ce contexte, les enjeux clés pour l’agronomie et ses praticiens sont : l’allocation des sols en fonction des usages, la conception et l’optimisation des procédés de transformation, l’organisation des filières agricoles, et le développement de compétences nouvelles.
Cela impose d’anticiper les métiers et les besoins d’expertise et de formation. Ce constat a amené certaines écoles d’ingénieurs à adapter, voire réinventer la formation des ingénieurs en agronomie et agro-industries. C’est notamment le cas à l’Institut polytechnique UniLaSalle qui nous présente trois profils : l’ingénieur agroécologue, le bioingénieur de la transformation, l'agronome des territoires.
The Conversation

 

EN LIGNE
Santé globale, une seule santé : État des lieux de la recherche actuelle
Les rendez-vous de l'IRD présentent : "Santé globale, une seule santé : état des lieux de la recherche actuelle". Ce cycle de web-conférences est composé d’une conférence introductive suivie de 16 mini-conférences regroupées sous quatre thèmes : 1. La nature est-elle à notre service ? 2. Allons-nous vers de nouvelles épidémies en zone méditerranéenne ? 3. Peut-on toujours parler d'individu ? 4. Nous ne sommes pas seuls ! Ces rendez-vous de l’IRD sont élaborés en partenariat avec l'Inspection académique des Sciences de la vie et de la Terre et l'École académique à la formation continue (EAFC) de l'académie de Montpellier.
Canal U

 

Arras, France – Premier campus de Terra Academia
École et accélérateur de la transformation écologique
Créée par Veolia, entreprise fondatrice, Terra Academia ambitionne de former plus de 60 000 personnes et mobiliser 100 000 jeunes dans des parcours de découverte des métiers de l'environnement d’ici 2030. Elle a inauguré son premier campus à Arras (Pas-de-Calais). Sa vocation est de s'inscrire dans les territoires. Sa méthode consiste à fédérer les acteurs économiques, académiques, publics et associatifs pour étudier les besoins en compétences, et créer, développer, rendre attractives les formations locales, en s'appuyant sur un diagnostic territorial. Après Arras, un prochain campus est prévu à Paris, avant un déploiement international et une présence dans toutes les régions françaises.
Veolia 


Strasbourg, France – L’ENGEES fixe son cap pour 2024-2027
L’ENGEES, l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg, accueille à chaque rentrée de septembre près de 130 nouveaux élèves-ingénieurs et une vingtaine d'élèves en licence professionnelle. Pour sa rentrée 2024-2025, l’établissement a accueilli 500 étudiants sur ses formations initiales. Parmi eux, 45 élèves internationaux de 10 nationalités différentes dont 7 élèves anglophones, accueillis dans la voie d’approfondissement "hydrosystème" ayant basculé totalement en anglais. Cette rentrée fait également état de 37 nouveaux apprentis ingénieurs en première année et 8 apprentis en licence professionnelle. Une nouveauté puisque cette formation habituellement sous statut étudiant accueille désormais une partie de sa promotion en alternance. De même, 7 élèves de 3ème année d’ingénieur effectueront, pour la première fois, une partie de leur cursus en entreprise avec l’arrivée du contrat de professionnalisation, mis en place à la demande des élèves.
En parallèle, l’école, dont l’amélioration continue de la qualité de vie au travail et étudiante est primordiale, vient d’élaborer son nouveau projet d’établissement. Ce dernier, mis en place pour les quatre prochaines années, se décline autour de 3 axes : gouvernance, recherche et formation. Le document, qui concentre l’ensemble des objectifs et actions à mener, a été réalisé avec toutes les parties prenantes (personnel, enseignants, élèves et partenaires). Son objet est de proposer des enseignements permettant aux étudiants de répondre efficacement aux défis d’aujourd'hui et de demain.
Communiqué

 

Marne-la-Vallée, France – CEREMA-Hydrasol-École des Ponts ParisTech
Thèse CIFRE Optimiser les bienfaits de la nature en ville
Le CEREMA, la société Hydrasol (TPE spécialisée dans la culture végétale urbaine) et l’École des Ponts ParisTech étudient des solutions fondées sur la nature pour la régulation des eaux pluviales et lutter contre les îlots de chaleur urbains dans le cadre d’une thèse CIFRE. En première partie, la thèse s'attache à étudier comment les arbres d'alignement ou "arbres de pluie" contribuent au cycle de l'eau urbain. Un second volet de la thèse aborde les enjeux sociotechniques de la diffusion du système d’arbre de pluie à l’aide des méthodes issues des sciences humaines et sociales (SHS).
CEREMA  


Paris, France – Chaire Lab Recherche Environnement
Conception durable des ensemble bâtis et des infrastructures
En partenariat avec AgroParisTech et Mines Paris-PSL, l’École des Ponts ParisTech renouvelle sa collaboration avec Vinci, engagé dans un mécénat scientifique conséquent à hauteur de 6 millions d’euros jusqu’en 2028.
La chaire réunit quatre acteurs majeurs du monde économique et de l’enseignement supérieur et de la recherche afin de trouver des solutions concrètes pour améliorer la performance environnementale des bâtiments, des quartiers et des infrastructures. Les thématiques de recherche couvrent trois ambitions liées à l’anticipation et la réduction des impacts sur l’environnement : 1. la réduction de l'impact environnemental des projets de bâtiments et d’infrastructures ; 2. le développement de l’intelligence artificielle au service de la décarbonation des bâtiments et mobilités et 3. l'amélioration du bien-être, du confort et de la santé des usagers, via les travaux sur l’atténuation des effets des îlots de chaleur urbains et le cycle de l’eau en ville.
Depuis son lancement en 2008, ce sont plus de 30 projets qui ont été conduits notamment dans le cadre de doctorats et plus de 150 publications académiques qui ont été réalisées.
Chaire Lab Recherche Environnement

 

Paris, France – EIVP/ENGEES 
Mastère spécialisé URBEAUSEP Gestion des eaux usées et pluviales
Proposé par l'EIVP (École des ingénieurs de la Ville de Paris) et l'ENGEES (École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg), le mastère spécialisé URBEAUSEP est destiné à former des professionnels experts des eaux usées et des eaux pluviales à la fois au plan national et international pour répondre à la complexité croissante des technologies disponibles et à l'exigence accrue de la réglementation. Cette formation de haut niveau, d'une durée d'un an, prépare aux métiers de managers et d'experts dans la gestion des eaux urbaines. Elle s'adresse aux ingénieurs ou aux titulaires d'une formation universitaire de niveau master ou équivalent et/aux titulaires d'un diplôme de niveau Bac+5 ou Bac+4 justifiant d'un minimum de 3 ans d'expérience professionnelle dans le domaine de la gestion de l'eau. Labellisé par la Conférence des Grandes Écoles, le mastère spécialisé URBEAUSEP se compose de deux parties : 1. Une première partie à vocation théorique, coordonnée par une équipe pédagogique conjointe de l'EIVP et de l'ENGEES. Cette partie englobe les modules : Principes de base ; Gouvernance, réglementation, finances et gestion des services d'assainissement ; Techniques d'assainissement ; Métrologie et suivi de la qualité ; Développement durable ; Gestion des risques sanitaires, professionnels et industriels ; L'eau usée et pluviale dans le monde ; Projet tutoré. 2. Une seconde partie du cursus est dédiée à une thèse professionnelle en entreprise ou en collectivité.
Lieu de formation : EIVP Paris 19ème. Admission : de mars à septembre. Début des cours : octobre.
EIVP-Paris

 

Paris, France – CNAM
L’École des transitions écologiques et l’École de l’énergie
Pluridisciplinaires et accessibles sur tout le territoire, l’École des transitions écologiques et l’École de l’énergie associent la qualité des enseignements, en lien avec la recherche, et l’engagement dans une diffusion auprès d’un large public. Les formations proposées reposent sur une pédagogie innovante et accompagnent les mutations professionnelles. Au programme : plus de 100 modules de formations ; une modalité pédagogique en présentiel et/ou en distanciel, alliant théorie et cas pratiques ; la possibilité de mener des projets avec des entreprises et des enseignants-chercheurs, en lien étroit avec les laboratoires du CNAM ; l’obtention d'un diplôme de l’enseignement supérieur ; des formations certifiées Qualiopi.
École des transitions écologiques – École de l’énergie  

 

Grenoble, France – Chaire MEDELIA
Améliorer la durabilité et la sûreté des ouvrages hydrauliques
La Fondation Grenoble INP lance la chaire d’enseignement et de recherche MEDELIA, avec le mécénat d’Artelia au profit de sa filiale SPRETEC. Elle vise à améliorer la durabilité et la sûreté des ouvrages hydrauliques. La chaire focalise son activité sur l’étude des organes de vantellerie (portes d’écluses, vannes) des ouvrages d’ingénierie hors-norme (centrales hydrauliques, barrages…). Ces organes, parties mobiles soumises à des poussées de centaines de tonnes, présentent parfois des signes de fatigue importants, accentués par le changement climatique (variations importantes des niveaux d’eau, crues, sécheresses). L’objectif est de réaliser des estimations d’endommagement et de durée de vie plus précises. Les gestionnaires d’ouvrage pourront ainsi mieux choisir entre différents scénarii : prolongement de la durée de vie à l’identique, réparations, renforcements, ou remplacement complet. Les enjeux financiers sont très importants, compte tenu des coûts de fabrication, de chantier et des pertes d’exploitation durant les arrêts.
Chaire MEDELIA

 

Montpellier, France – Chaire partenariale Eau, Agriculture et Changement climatique
L’Institut Agro et l'INRAE ont lancé la chaire partenariale Eau, Agriculture et Changement climatique (EACC) rassemblant instituts de recherche et de formation, entreprises, acteurs publics et représentants du monde agricole. L’objectif des 11 partenaires est d’explorer ensemble pendant 4 ans des solutions concrètes pour une meilleure gestion de l’eau à l’échelle des territoires.
L'agriculture, stratégique tant pour l’autonomie alimentaire que pour l’économie et l’aménagement des territoires, représente en France environ 10 % des prélèvements d’eau annuels, mais plus de 50 % – et localement jusqu’à 90 % – de l'eau consommée en période estivale. La tension sur la ressource en eau en été est déjà importante, et va s'aggraver à l’avenir. Les débits naturels des cours d’eau et la recharge des nappes souterraines vont diminuer. Dans le même temps, les besoins en eau des plantes vont augmenter, avec une évapotranspiration maximale pouvant atteindre +30 % d’ici la fin du siècle selon les régions et les scénarios climatiques. De plus, ce besoin en eau concernera également des cultures traditionnellement non irriguées. Face à ce constat, il est nécessaire d’explorer et d'actionner tous les leviers d’adaptation et de transformation possibles pour une gestion et un partage durables des ressources en eau, grâce à des approches territoriales concertées, intégrées et respectueuses des écosystèmes : repenser des systèmes de production agricole, des filières et des systèmes alimentaires plus sobres et moins vulnérables vis-à-vis des aléas climatiques ; poursuivre les efforts en matière d’économie d’eau en agriculture irriguée par l’amélioration technique et l’accompagnement des acteurs pour des pratiques plus efficientes ; développer le recyclage et la réutilisation des eaux et des nutriments dans une logique d’économie circulaire ; stocker davantage d’eau, dans les sols et le sous-sol grâce des solutions fondées sur la nature, ainsi que dans de nouvelles retenues dans les meilleures conditions environnementales et de concertation territoriale possibles. La mise en œuvre de ces solutions nécessite la mobilisation de l'ensemble des acteurs impliqués : agriculteurs, aménageurs, collectivités et puissance publique, entreprises privées, citoyens, recherche et enseignement. C’est l’objectif de la chaire EACC, qui structure un réseau d'acteurs et de territoires de recherche, d'innovation et de pédagogie sur la gestion de l'eau en agriculture face au changement climatique dans le Grand Sud de la France (Occitanie, Sud PACA, Auvergne Rhône-Alpes). 
Chaire Eau, Agriculture et Changement climatique 

 

Montpellier, France – Chaire AgroParisTech Suez "Eau pour Tous" 
Portée par un partenariat renouvelé entre AgroParisTech, Suez et la Fondation Suez et l’Agence française de développement et à leurs côtés, depuis 2020, l’ESSEC Business School, la Chaire a formé depuis 2009 plus de 300 managers et dirigeants, venus d’Asie, d’Afrique et des Caraïbes, au sein de l’International Executive Master OpT, de séminaires DG ou de formations courtes, à Montpellier, en France, et dans de grandes villes d’Asie et d’Afrique. Développant des partenariats académiques et pédagogiques avec des universités et des services du Sud, à Dakar (Sénégal) et à Koumasi (Ghana), elle propose un enseignement stratégique unique animé par des professionnels de l’eau. Les formations qu'elle propose sont construites pour répondre aux problématiques spécifiques des grands services urbains d’eau et d’assainissement, dans la situation environnementale et démographique des pays émergents et en développement. Dans des environnements en pleine croissance, ces services doivent développer une vision stratégique à plus de 5 et 10 ans, prenant en compte les grands défis que sont le dérèglement climatique, la raréfaction des ressources en eau, l’urbanisation extrêmement rapide associée à la croissance de la population.
Chaire AgroParisTech "Suez – Eau pour Tous" 

 

Nantes, France – IMT Atlantique
La transformation écologique et sociétale intègre les cursus
Rattaché au Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, l'IMT Atlantique est partie prenante de la stratégie nationale France 2030. Le plan stratégique de l’école à l’horizon 2027 accorde une place importante à la transformation écologique et sociétale, désormais inscrite dans toutes ses formations à travers des thématiques "consommation énergétique" ou "sobriété numérique" ; s’y ajoute le développement de compétences dans les sciences humaines et sociales pour traiter de sujets tels l’acceptabilité sociale ou la place de l’humain dans les organisations. L’école est aussi nouvellement lauréate du programme doctoral européen COFUND SEED (Training the next generation of research engineers to train Societal, Energy, Environmental, industrial and Digital transitions) de 5 ans qui financera 40 thèses en faveur de spécialisations intelligentes des territoires.
IMT Atlantique, qui totalise plus de 2 000 étudiants répartis entre ses 3 campus (Brest, Nantes, Rennes), s’apprête à augmenter ses effectifs de 25 % à l’horizon 2027 en diversifiant ses admissions au-delà du traditionnel concours commun Mines-Ponts. 
IMT Atlantique – dossier de presse 

 

Québec, Canada – Deux nouvelles chaires de recherche
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) créée deux chaires de recherche institutionnelles : la Chaire de recherche en monitoring géophysique pour l’adaptation aux changements climatiques et la Chaire sur les nouvelles biotechnologies pour l’élimination des PFAS, qui seront dirigées respectivement par les professeurs Bernard Giroux et Tarek Rouissi, tous deux basés au Centre Eau Terre Environnement, à Québec.
INRS 

 

Québec, Canada – Nouvelle Chaire municipale en gestion durable de l’eau
Le projet, dirigé par l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), est issu d’un partenariat avec la Fédération québécoise des municipalités (FQM), qui s’associe pour la première fois avec une chaire de recherche. Son objectif est de renforcer et structurer le partenariat de l’INRS avec les municipalités québécoises, afin que les projets de recherche répondent efficacement aux besoins les plus criants des municipalités. Cette chaire partenariale permettra aux municipalités de se réunir pour identifier leurs priorités de recherche communes liées aux infrastructures municipales en eau. Collectivement, elles identifieront les priorités qui mèneront à des projets de recherche conjoints pour lesquels des demandes de financement seront déposées. Grâce à cette communauté de pratique, les municipalités pourront échanger sur leurs succès et leurs bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau.
INRS 

 

Afrique – Formations à distance
Le MAREMA intégré au catalogue des formations ouvertes et à distance de l’AUF
Le Master régional Ressources en eau et Risques environnementaux dans les Métropoles africaines (MAREMA) dispensé par l'Université d’Abidjan sera intégré au catalogue international des formations ouvertes et à distance (FOAD) de l'Agence universitaire francophone (AUF) à compter de la rentrée 2024-2025. Depuis la première promotion, 40 étudiants ivoiriens qui ont bénéficié de la formation.
Fratmat.info (Abidjan) – AllAfrica