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Dossier de la rédaction de H2o   |
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08/07/2025 | |
L’été rime avec chaleur, soleil, terrasses et petites "saucettes". Accessible à Montréal, le fleuve Saint-Laurent sert de terrain de jeu aux plaisanciers et aux baigneurs. Pourtant, ses eaux sont parfois tellement contaminées que même des éclaboussures peuvent s'avérer dangereuses pour la santé. Le portrait de la qualité de l'eau du fleuve Saint-Laurent est loin d'être invitante : ces dernières années, 50 % des lieux du fleuve étudiés dépassent le taux maximal de E. coli permis par le fédéral pour se tremper les pieds. Un endroit sur six dépasse les normes pour une simple activité nautique, comme le kayak. Si l’agriculture est souvent montrée du doigt comme la grande cause de pollution des eaux, la défaillance des usines de traitement de l’eau contribue aussi à l'apport de polluants dans le fleuve. Plusieurs municipalités du Grand Montréal comme Longueuil et Laval rejettent encore de l’eau peu ou pas traitée dans le fleuve et dans les rivières des milliers de fois par an, principalement en raison de fortes pluies, de la fonte des neiges ou de travaux d’aqueduc. Montréal attend son usine d'ozonation depuis 2008. Si son entrée en fonction a d’abord été promise par Gérald Tremblay pour 2012, sa construction et sa mise en service ont constamment été repoussées. Si les travaux vont bon train, elle devrait être fonctionnelle d’ici 2028. Cette usine est censée éliminer 99 % des bactéries et jusqu’à 96 % des virus des eaux rejetées dans le fleuve, ainsi qu'une grande partie (de 75 % à 90 %) des polluants émergents comme les médicaments et les hormones. Le détail de ce cocktail détonnant – Radio-Canada |