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Les pays peuvent-ils s’enrichir sans détruire la planète ?

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Dossier de
la rédaction de H2o
  
09/07/2023

Il est possible de protéger l’environnement sans pénaliser l’économie, mais pas sans changements dans les politiques et les investissements, selon un rapport publié par la Banque mondiale en collaboration avec Natural Capital Project, un regroupement de plusieurs organisations, dont l’Université de Stanford et l’Université du Minnesota, aux États-Unis. Le rapport, intitulé Nature’s Frontiers. Achieving Sustainability, Efficiency, and Prosperity with Natural Capital, indique qu’une gestion plus efficace des terres pourrait permettre de séquestrer 85,6 milliards de tonnes supplémentaires de dioxyde de carbone sans impact économique négatif. De meilleures pratiques agricoles pourraient entraîner une augmentation des revenus annuels du secteur d’environ 329 milliards de dollars, tout en produisant suffisamment de nourriture pour assurer l’alimentation de la population mondiale jusqu’en 2050 sans perte de forêts et d’habitats naturels. L’équipe du projet Natural Capital a élaboré des modèles en utilisant des études et données scientifiques afin d’établir la relation entre la manière dont les terres sont utilisées, le type de couverture végétale et la quantité de carbone séquestrée. Les modèles indiquent que certains endroits ne sont pas propices à l’agriculture, mais pourraient être très efficaces pour piéger le carbone ou abriter des espèces. D’autres endroits pourraient bénéficier d’une agriculture plus intensive, c'est le cas de l'Afrique subsaharienne où l’agriculture est très peu productive, les agriculteurs n’ayant accès ni aux semences de haute qualité, ni aux bons engrais.

Nature’s Frontiers. Achieving Sustainability, Efficiency, and Prosperity with Natural Capital – Groupe Banque mondiale
Camille Vernet – Radio-Canada