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Le secrétaire général de l'ONU salue le dernier rapport du GIEC sur le changement climatique

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Dossier de
la rédaction de H2o
  
01/04/2014

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué le dernier rapport d'un panel de l'ONU sur les effets du réchauffement climatique, appelant la communauté internationale à "faire tous les efforts nécessaires" pour atteindre un accord juridique mondial dans ce domaine d'ici à 2015.

Selon une déclaration publiée par son porte-parole, M. Ban "se félicite des conclusions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans son cinquième rapport d'évaluation du changement climatique sur les impacts du changement climatique." Le rapport, qui a été publié lundi 31 mars à Yokohama, au Japon, a conclu que le monde est en grande partie mal préparés pour les risques liés au climat. Selon le rapport, les effets des changements climatiques causés par les humains "sont déjà importants et étendus, affectant l'agriculture, la santé humaine, les écosystèmes terrestres et océaniques, les approvisionnements en eau et certaines industries." Le secrétaire général appelle tous les pays "à agir rapidement et courageusement, à tous les niveaux, pour venir avec des annonces et des mesures ambitieuses au Sommet sur le climat le 23 septembre 2014 et à faire tous les efforts nécessaires pour arriver à un accord global légal sur le climat d'ici à 2015", indique la déclaration.

Les effets des changements climatiques se font déjà ressentir sur tous les continents et dans les océans et le monde est souvent mal préparé aux risques liés à ces changements, selon le rapport du GIEC. Le rapport, intitulé "Changements climatiques 2014 : conséquences, adaptation et vulnérabilité" et produit par le Groupe de travail II du GIEC, indique qu'il existe des possibilités de réagir à ces risques, même si ceux-ci doivent être difficiles à gérer dans le cas d'un réchauffement important. Au total, 309 auteurs coordonnateurs principaux, auteurs principaux et réviseurs représentant 70 pays ont été choisis pour rédiger le rapport. Ils ont bénéficié de l'aide de 436 contributeurs et de 1 729 réviseurs et experts gouvernementaux.

Le GIEC a été créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) afin d'offrir aux décideurs des évaluations régulières du fondement scientifique de l'évolution du climat, des incidences et des risques associés et des possibilités d'adaptation et d'atténuation. Le rapport publié lundi conclut que pour réagir face aux changements climatiques, il faut faire des choix quant aux risques courus dans un monde en évolution. La nature des risques liés aux changements climatiques est de plus en plus claire, bien que l'évolution du climat doive continuer à produire des surprises. Selon le rapport, les risques sont dus à la vulnérabilité (manque de préparation) et à l'exposition (populations et biens menacés), associées à des dangers (apparition de phénomènes climatiques ou de tendances). Chacun de ces trois éléments peut donner lieu à des actions intelligentes pour réduire les risques.

Nations unies – 31-03-2014