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OCÉANS
Le Diable de mer, reclassé par l’IUCN

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Dossier de
la rédaction de H2o
  
27/10/2025

Il est désormais "en danger critique d’extinction" au niveau mondial ! En seulement 7 ans, la population mondiale s’est effondrée, certaines sous-espèces, comme celle de Martinique, sont même déjà éteintes. Un signal d’alarme révélateur de la santé fragile de nos océans.

Espèce emblématique de la Méditerranée, le Diable de mer ou raie Mobula mobular peut atteindre jusqu’à 3,5 mètres d’envergure et vit en groupes pouvant atteindre jusqu’à 40 spécimens se déplaçant de la surface jusqu’à 1 000 mètres de profondeur. Habituellement observées au large, les raies Mobula mobular s’aventurent désormais plus près des côtes. Leur pêche est totalement interdite en France, mais elles font l’objet de captures parfois accidentelles mais également ciblées et de grande envergure, ailleurs dans le monde. Cet été, de nombreux échouages sur les côtes françaises ont alerté la communauté scientifique et mis lumière leur extrême vulnérabilité. La pollution et le réchauffement des eaux, la suractivité maritime, les captures accidentelles et l’absence de protection renforcée menacent directement leur survie.

Depuis des années, La Fondation de la Mer agit et soutient les missions de l’association Ailerons, qui œuvre à la préservation du Diable de mer à travers la photo-identification, un suivi satellitaire et des collectes de données et échantillons génétiques qui permettent d’obtenir des informations sur la répartition de la population de diables, ainsi que sur leurs comportements de migration et de reproduction. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un travail scientifique d’envergure international, essentiel à la protection de l’espèce.

Fondation de la Mer – Association Ailerons

 

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