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Dossier de la rédaction de H2o   |
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| 20/11/2025 | |
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À quelque 80 kilomètres au large des côtes toscanes, dans une étendue d’un bleu étincelant ponctuée d’îlots rocheux et inhospitaliers – dont la véritable île de Montecristo –, des créatures anciennes prospèrent sous les vagues. Elles se nourrissent d’un composé improbable : le méthane, un puissant gaz à effet de serre qui s’échappe de fissures dans le plancher océanique. Depuis peu, des chercheurs tentent de mettre ces micro-organismes au travail pour une tâche urgente. Si leur appétit pouvait être redirigé vers d’autres sources de leur gaz favori – c’est-à-dire les centaines de millions de tonnes de méthane émises chaque année par les sites pétroliers et gaziers, le bétail et les zones humides –, ils pourraient peut-être contribuer à ralentir le réchauffement climatique. Mais avant cela, les scientifiques doivent mieux comprendre ces microbes, présents sur Terre depuis des milliards d’années, mais encore mystérieux à bien des égards. Raymond Zhong, The New York Times – Le Devoir |
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