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Dossier de la rédaction de H2o   |
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09/07/2023 | |
Les "urino-fertlisants", moins coûteux et plus écolo que les engrais de synthèse suscitent de plus en plus d’intérêt. Il y a quelques semaines à Paris, une boulangerie à la mode proposait des pâtisseries japonaises Dorayaki fabriquées avec de la farine de blé fertilisée à l’urine. Au festival de musique Solidays à Longchamps, l’urine des toilettes sèches était récupérée pour en faire du biofertilisant. Ces pauses pipi d’un nouveau genre se multiplient : la Ville de Lyon teste des urinoirs récupérateurs d’urine dans la rue, le groupe Vinci sur certaines aire d’autoroute, idem au Futuroscope de Poitiers. Il y a aussi une école pionnière dans le Gers ou encore le cinéma d’art et d’essai de Pont-Sainte-Marie dans l’Aube qui a réussi à convaincre l’agence régionale de santé. Sur le principe, rien n'est inventé, l'urine a longtemps été utilisée pour fertiliser les champs et, en réalité, la pratique a perduré jusqu'à l’arrivée des engrais de synthèse. Ce qui est nouveau c’est qu’aujourd’hui, des citoyens, des entreprises, des collectivités s’y intéressent de nouveau. Le programme de recherche OCAPI de l’école des Ponts ParisTech étudie ces urino-fertilisants sous tous leurs aspects : métaboliques, sanitaires et sociologiques. Chronique Environnement de Sandy Dauphin (2') – France Inter REUTDonner une seconde vie aux eaux usées Podcast L'échappée Science (25') – The Conversation |