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L'AEE préconise la surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans les eaux de surface |
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Dossier de la rédaction de H2o   |
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| 25/11/2025 | |
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La surveillance de la résistance aux antimicrobiens (antimicrobial resistance monitoring, ARM) est nécessaire pour mieux protéger la santé publique, selon une étude de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publiée le 18 novembre, qui identifie les priorités pour la mise en place d'une surveillance à l'échelle européenne de la résistance aux antimicrobiens dans les milieux aquatiques. Les antibiotiques et les bactéries résistantes aux antibiotiques sont naturellement présents dans l'environnement, mais leur principale émission provient de l'utilisation d'antibiotiques chez l'homme et chez les animaux. Les rejets provenant des industries pharmaceutiques, des eaux usées urbaines et des boues d'épuration traitées, ainsi que des engrais et déchets agricoles peuvent propager la résistance aux antibiotiques dans l'environnement. Les environnements naturels peuvent ainsi servir de réservoirs pour les micro-organismes résistants et favoriser le développement et la sélection de gènes de résistance aux antibiotiques. Le transfert de ces gènes entre micro-organismes est un processus naturel, mais il peut être renforcé par les activités humaines et par des facteurs tels que la pollution et la température, selon la note d'information de l'AEE. Des données suggèrent que la résistance aux antimicrobiens dans l'environnement pourrait favoriser le développement et la propagation de la résistance, mettant en danger la santé humaine et animale. La surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans les eaux de surface viendrait compléter la surveillance déjà mise en place dans d'autres domaines, tels que les secteurs de l'alimentation et de la santé animale. Note d'information Antimicrobial resistance in surface waters – developing environmental monitoring for better risk managements |
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