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Dossier de la rédaction de H2o   |
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07/07/2025 | |
Au Sahel, de nombreux plans d'eau s'assèchent pendant la saison sèche. Cette raréfaction fait de l'eau une ressource stratégique, mais aussi un point de crispation. D'un côté, les agriculteurs, qui cultivent les terres à proximité des rares points d'eau ; de l'autre, les éleveurs transhumants, qui se déplacent au rythme des saisons, à la recherche de pâturages et de points d'eau pour leur bétail. Entre disponibilité limitée, inégalités d'accès et pollution, les tensions s'intensifient. L’initiative "Water for Peace" du Fonds international de développement agricole (FIDA) prévoit l'usage d'outils satellitaires pour localiser des nappes phréatiques et des points d'eau de surface vers lesquels orienter les éleveurs. Est aussi prévue la construction d'abreuvoirs, de puits et d'étangs de stockage le long des couloirs de transhumance – longeant la région côtière d'Afrique de l'Ouest, entre le Niger, le Burkina Faso, le Mali, le Ghana, le Togo, la Côte d'Ivoire et le Bénin. Ces infrastructures profiteront à l'ensemble des communautés rurales, explique Fanny Grandval, experte en institutions rurales au bureau régional du FIDA à Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'organisation met aussi en avant le dialogue entre les acteurs concernés grâce au réseau Billital Maroobé, une association d'éleveurs transhumants au Sahel. Ce réseau aura pour tâche de recenser les tensions et conflits puis conduira des consultations entre pasteurs et agriculteurs. Radio France Internationale (RFI) – AllAfrica |