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Bassin du Congo
Appel à préserver le premier poumon de la planète

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Dossier de
la rédaction de H2o
  
06/04/2022

Le directeur général de la Fondation Brazzaville, Richard Amalvy, a rappelé l'importance de la préservation du bassin du Congo, premier poumon de la planète. Présent à Dakar lors du 9ème Forum mondial de l'eau, il est revenu sur les actions de sa Fondation.

Le bassin du Congo, qui s'étend sur six pays (Cameroun, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République du Congo, Guinée équatoriale, Gabon) est aujourd'hui le premier poumon de la planète et sa préservation est devenue un enjeu mondial. Présent à Dakar lors du 9ème Forum mondial de l'eau, Richard Amalvy a insisté, au cours d'un entretien, sur l'importance de cette région naturelle de l'Afrique centrale qui joue un rôle majeur dans l'équilibre écologique du monde. "Si on regarde un planisphère, aujourd'hui il y a trois grandes forêts tropicales : l'Amazone, l'Indonésie et le bassin du Congo. Actuellement les échanges de carbone sont positifs sur le bassin du Congo lorsqu'ils sont négatifs en Amazonie et en Indonésie. Ce qui veut dire qu'il est très urgent de préserver le bassin du Congo et de faire savoir qu'en fait cette zone d'Afrique est devenue le premier poumon de la planète", a-t-il informé. D'où l'appel lancé par le président du Congo, Denis Sassou Nguesso, qui est aussi le président de la Commission climat du bassin du Congo. L’organisation regroupe 16 pays membres (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Kenya, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Zambie) et des membres associés. Le Président Sassou Nguesso appelle à un soutien international pour la préservation du bassin à travers le financement d’un Fonds bleu dédié. Aujourd'hui le fonds existe et dispose d'un "pipeline" de plus de 250 projets. Il faut donc que des contributeurs internationaux viennent. "En réalité, tout est prêt pour faire en sorte que ces projets voient le jour et soient soutenus", a souligné Richard Amalvy.

Oumar Bâ, Oumar Ndiaye, Le Soleil (Dakar) – AllAfrica