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La traversée de la pluie et l'hydro climatologie

Mots clés : mesures pluviométriques, bilans hydriques,bilans, hydrologiques, précipitations, évaporation, stocks
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Titre La traversée de la pluie et l'hydro climatologie
Auteur Guy Bédiot
Éditeur Éditions Johanet
ISBN 979-10-91089-16-6
Pages 228
Sortie septembre 2014
Prix 29.00 euros
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Guy BÉDIOT

Ce livre est le fruit de trente années de vie professionnelle de l’auteur au service de l’hydro climatologie depuis le début des années 1960, alors que s’accroissent les problèmes de pollution et par suite, ceux liés à l’accès à une ressource en eau suffisante et de qualité. Trente années passées à renforcer notre capacité à tirer des informations de mesures pluviométriques, ponctuelles dans l’espace, mais effectuées durablement sur des dizaines d’années, avec leurs défauts et lacunes métrologiques. Trente années passées à étudier la pluie au sens général des précipitations atmosphériques, un sujet pas toujours bien traité car revendiqué par plusieurs disciplines scientifiques qui s’ignorent entre elles. Et pourtant, la pluie conditionne notre vie de tous les jours.

Le point de vue de l’hydrologue, d’abord confiné à son bassin versant, s’élargit peu à peu vers toutes sortes de bilans, hydriques et hydrologiques, sur des surfaces allant de la case lysimétrique à celle du globe tout entier. L’examen de différents points de vue, de différents métiers et méthodes, permet de conclure d’abord qu’à l’échelle du globe, les précipitations sont bien égales à l’évaporation et qu’ensuite les variations constatées d’une année sur l’autre pourraient s’expliquer en partie par la combinaison et la différence de lieux de stockages et déstockages : dans le globe, principalement dans les océans pour la chaleur, et dans l’atmosphère pour l’eau.

L’auteur se pose ensuite des questions sur le réservoir hydrique atmosphérique, celui d’où provient la pluie et sur d’éventuelles incidences relatives à l’hypothèse du réchauffement climatique. Le choix de la forme "souvenirs discursifs" permet une grande liberté d’expression à l’opposé de ce qu’il est convenu dans les colloques et revues scientifiques. Elle permet surtout de transgresser la règle des limites d’une discipline pour aller picorer dans les voisines, souvent de façon impertinente, pour alimenter la formulation d’autres problèmes comme ceux liés au changement climatique et se confronter aux résultats filtrant dans les médias, notamment ceux du GIEC.


L'auteur
Né en 1939, Guy Bédiot a obtenu son doctorat de géomorphologie dynamique à Besançon en 1966 avec "l’érosion des sols due au ruissellement sur le versant nord de la Dorsale tunisienne" et fut recruté par François Valiron pour faire l’étude climatologique du bassin Seine Normandie. Il intégra l’agence financière, délaissant le CNRS. Il installa le réseau pluviométrique complémentaire, puis entreprit les études hydrologiques au droit de sites potentiels de barrages réservoirs sur l’Oise et proposa la programmation de nouveaux ouvrages en amont de Paris. En parallèle la SHF lui confia l’animation de sa section pluviométrie et, à ce titre, il organisa plusieurs colloques. La sécheresse de 1976 l’incita à évaluer les surfaces irriguées pour en estimer l’impact sur le débit des rivières. La précision des mesures tant hydrométriques que pluviométriques fut toujours une de ses préoccupations. En 1986 il changea de métier et fut chargé de la réorganisation des banques de données de la qualité des eaux de Seine Normandie puis de l’ensemble des agences de l’eau. Il pilota le projet de réseau national de banques de données sur l’eau (RNDE) et conçut le secrétariat d’administration nationale des données relatives à l’eau (SANDRE). Enfin il mit en question les indicateurs mesurant l’influence de l’action des agences de l’eau sur le milieu naturel.