Magazine H2o | Programme d'irrigation : 143 000 hectares en cours d'aménagement | Brèves - Afrique

Dessin de tracé de fleuve

Accueil > Brèves > Afrique > Programme d'irrigation : 143 000 hectares en cours d'aménagement


Algérie
Programme d'irrigation : 143 000 hectares en cours d'aménagement

Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Dossier de
la rédaction de H2o
  
19/05/2016

Une superficie de 143 000 hectares est en cours d'aménagement dans le cadre du projet d'un million d’hectares de terres agricoles irriguées, à réaliser d'ici à 2019, a indiqué le ministre des Ressources en eau et de l'environnement, Abdelouahab Nouri. "Pour ce qui est du secteur des ressources en eau, le programme a déjà été engagé. Sur les 143 000 hectares en cours d'aménagement, nous venons de réceptionner 25 000 hectares de périmètres irrigués dans différentes wilayas du pays", a expliqué le ministre devant la commission des Finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d'une réunion consacrée à la loi portant règlement budgétaire 2013.

L'Algérie compte actuellement une superficie de 1,2 million d’hectares de terres agricoles irriguées, tandis que le Président de la république, Abdelaziz Bouteflika, avait décidé, en 2015, de porter cette superficie à deux millions d’hectares dont 600 000 réservés à la céréaliculture. Mené conjointement par les deux secteurs de l'agriculture et des ressources en eau, ce programme vise à élargir la base productive, notamment dans le sud du pays et dans les Hauts-Plateaux, afin d'augmenter la production, de réduire les importations en céréales et en poudre de lait. Cependant, le ministre note que des milliers d'hectares de périmètres irrigués, restent à l'abandon : "Dans certaines wilayas, nous avons réalisé des périmètres irrigués dont un grand nombre a été abandonné. L'eau existe et les terres aussi, mais il n'y a personne pour les travailler." Il a cité l'exemple de Relizane où sur les 32 000 hectares de terres irriguées, seulement 7 000 hectares sont exploitées. C'est le cas également à Tissemsilt où des milliers d'hectares ne sont pas exploités malgré l'existence d'un barrage neuf avec un taux de remplissage appréciable. Le ministre souligne l'impact de la crise économique sur l'investissement public, consécutif à la chute des prix du pétrole.

Algérie Presse Service (Alger) – AllAfrica