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Changements climatiques
António Guterres impose aux acteurs la promesse de passer des paroles aux actes

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Dossier de
la rédaction de H2o
  
26/09/2017

Profitant de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a arraché aux gouvernements locaux, au secteur privé et à la société civile la promesse de passer de la parole aux actes s’agissant de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.

Pendant leurs discussions informelles, en prélude au Sommet sur le climat prévu en 2019, autorités locales, patrons et leaders de la société civile ont identifié, avec le secrétaire général, un ensemble de secteurs susceptibles de réduire les émissions de carbone grâce à la technologie, à la transition vers une énergie plus propre, et à la fixation d’un prix réaliste pour le carbone et l’assurance. Le but est d’atténuer les risques de catastrophe et l’impact des changements climatiques. Le secrétaire général a profité de l’occasion pour applaudir l’envoyé spécial des Nations unies pour les villes et les changements climatiques et ancien maire de la Ville de New York, Michael Bloomberg, qui a mis en place le Pacte mondial des maires, le Groupe de travail sur les déclarations de situation financière liées au climat et l’initiative Promesse de l’Amérique. "Je m’appuierai sur lui pour accélérer et approfondir le rôle des acteurs nationaux dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris, en prévision du Sommet sur le climat de 2019", a déclaré le secrétaire général. Mobiliser les gouvernements locaux et régionaux, le monde des affaires et les investisseurs et les leaders communautaires est "absolument essentiel", a acquiescé l’ancien vice-président des États-Unis et défenseur de l’environnement, Al Gore. C’est avec une détermination que la Californie se joindra au reste du monde pour décarboner l’économie, a promis le gouverneur de l’État américain et conseiller spécial de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques,  Edmund G. Brown Jr. Il est bon de savoir que l’on n’est pas seul, s’est réjoui le maire de la ville philippine de Catbalogan, Stephany Uy-Tan. La voix de la société civile est enfin entendue, s’est félicité à son tour Safa Al Jayoussi, directeur exécutif de la branche jordanienne de l’ONG IndyAct. 

Les changements climatiques sont là et nous devons les combattre maintenant, a encouragé le secrétaire général qui a souligné que l’Accord de Paris ne suffira pas à limiter l’augmentation de la température en deçà des deux degrés. Nous avons un fossé d’au moins de 14 gigatonnes, a-t-il prévenu. Convaincu que l’on peut baisser la courbe des émissions d’ici à 2020, António Guterrez a voulu que l’on intensifie les efforts pour mobiliser les financements et créer des projets porteurs, en particulier dans les zones à fort impact, et pour renforcer la résilience aux tempêtes les plus violentes et à l’impact des changements climatiques. Ce dialogue informel a été la première étape concrète vers le Sommet sur le climat de 2019. Il se poursuivra avec les chefs d’État et de gouvernement.

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