H2o Magazine


Aux cimes de l'humanité
L'eau des Hunzas

Mots clés : Afghanistan, Chine, Inde, Pakistan, Hunzas, Hunzakuts, Karimabad, eau des Hunzas, vallée des Hunzas, Mc Carrison, Henri Coanda, Patrick Flanagan

L’EAU DES HUNZAS
Aux cimes de l’humanité

 

Le peuple hunza a été obligé d’adopter un type d’agriculture plus près du jardinage que de l’exploitation agricole avec comme résultat des récoltes de fruits et de légumes d’une qualité telle qu’aucune autre forme de culture ne saurait l’obtenir. C’est la récompense qu’ils reçoivent pour la façon dont ils retournent intégralement au sol tout ce qu’ils en ont tiré. Les Hunzakuts traitent leurs terres comme un cadeau particulier de Dieu qu’il faut chérir et préserver en lui donnant les soins nécessaires. Cela suppose évidemment un labeur quotidien qui est aussi une source de joie et dont les dividendes sont une nourriture excellente, une longévité incroyable, une santé parfaite et une vie remplie.

Hunza. Adventures in a Land of Paradise, John H. TOBE.

par Sylvain LADAIQUE
bio-énergéticien, enseignant, chercheur indépendant
ressourcement.info
H2o – avril 2008

 

Située entre l'Afghanistan, l’Inde et la Chine, à l’extrême nord du Pakistan, la vallée des Hunzas s’étend sur une distance d’environ 160 kilomètres à une altitude comprise entre 1 600 et 2 400 mètres. Leur capitale, Karimabad, est située à environ 550 kilomètres au nord d’Islamabad et à une centaine de kilomètres de la Chine. Ce gros village est traversé par la Karakoram Highway, ou KKH – la plus haute route asphaltée du monde, construite entre 1964 et 1986 et qui se déroule du sud Pakistan jusque la Chine. Près de 25 000 hommes et femmes hunzakuts (nom qu’ils préfèrent à celui de Hunzas) vivent dans cette enclave, dont une tradition orale attribue l'origine à trois soldats d'Alexandre le Grand, qui auraient épousé des femmes perses, il y a près de 2 000 ans. De fait, les Hunzas sont grands, avec la peau claire et l'aspect physique des anciens Grecs.

Éblouis, les premiers explorateurs du 19ème siècle retraçaient avoir trouvé là la représentation mythique du paradis terrestre, un Shangri-la, l’incarnation par tout un peuple du rapport idéal entre l’être humain et la nature. Dans son livre Les Hunzas, un peuple qui ignore la maladie, Ralph Bircher fait la synthèse des écrits et de sa correspondance avec divers observateurs ayant effectué de longs séjours dans la région de Karimabad. Émerveillé, un jeune docteur écossais, Sir Robert Mac Carrison, qui resta en poste à Gilgit au service du gouvernement de l’Inde britannique comme médecin d’État entre 1904 et 1914, compta parmi les tout premiers à rechercher les causes de cette exceptionnelle santé.

Premières surprises et premières explications

Jamais pareille santé n’avait jusqu’alors été démontrée. Témoignant d’une résistance à l’effort exceptionnelle, les Hunzas sont aussi vite apparus exempts de toutes maladies chroniques. Seuls quelques rares accès de fièvre, courts et violents, et quelques inflammations oculaires, liées à une longue période hivernale passée dans des pièces enfumées, paraissaient les importuner. Même l’âge n’amenait chez eux aucun affaiblissement des organes. Très vite il apparu aussi que cette hyper-santé ne pouvait être mise au seul crédit des conditions de vies locales, géographiques et climatiques, en réalité partagées par d’autres peuplades.

Pour Mc Carrison, cette parfaite santé ne pouvait être due qu’à un ensemble de facteurs dont l’élément le plus déterminant  devait être le mode d’alimentation. L’alimentation de la peuplade était autarcique, il y manquait tous les produits du marché mondial tel que le sucre, la farine blanche, les conserves, le thé… Les fruits y tenaient, à côté des céréales, une place centrale ; les légumes et le lait y occupant une place plus modeste. Le pain était fabriqué à partir du grain entier, avec la pellicule protectrice du germe reproducteur. À une certaine époque de l’année les Hunzas faisaient tremper du blé et des pois chiches qu’ils laissaient  germer dans du sable humide pour être ensuite consommés crus comme de la salade. Les aliments crus formaient d’ailleurs une part importante des aliments journaliers. La viande et le vin n’étaient consommés qu’en de rares occasions. Enfin chaque printemps, ayant épuisé leur réserve de farine, de graines et de fruits séchés,  ils vivaient un semi-jeûne jusqu’à ce que la fonte des neiges qui allaient permettre l’arrivée de nouvelles nourritures. Cette période de jeûne prolongé, était l’occasion d’une purification importante de tout l’organisme.

À la recherche de la source de jouvence…

Le professeur Henri Coandă (1886-1972), est considéré comme le père de la dynamique des fluides. On lui doit un dispositif de détection des liquides dans le sous-sol, toujours employé dans les prospections des gisements pétrolifères, mais surtout le premier avion à réaction – le Coanda-1910, qui allait lui permettre de formuler le principe de l’effet Coandă [l’effet s'observe lors de l'écoulement d'un fluide : lorsque celui-ci rencontre un obstacle, le fluide en épouse la surface avant de s'en détacher avec une trajectoire différente de celle qu'il avait en amont. C'est ce qu'on observe lorsqu'on penche un récipient pour verser un liquide. Si la vitesse du liquide à la sortie du récipient est relativement lente, le jet reste collé à la paroi. Ce phénomène est mieux observable en l'absence d'un bec verseur, dont le rôle est d'accélérer le liquide lorsque celui-ci se déverse vers l'extérieur du récipient]. D’origine roumaine, le professeur était un homme très dynamique et très robuste. Avant de terminer sa vie comme directeur de l’Institut de création scientifique et technique de Bucarest, il arpenta la planète à la recherche de la source de jouvence. C’est au cours de cette recherche que son attention fut attirée par les Hunzas. Leur roi, le Mîr, avait confié à Betty Lee Morales, chercheur en nutrition, que leur bonne santé et leur longévité étaient dues à certains minéraux contenus dans l’eau qu’ils buvaient et qui énergétisaient leurs cellules. L’eau, qui abreuvait généreusement Karimabad, provenait de la fonte du glacier Ultar.

 

Le professeur Henri Coandă (1886-1972), considéré comme le père de la dynamique des fluides.
Un nom connu dans l'aéronautique puisqu'il est l'inventeur de l'avion à réaction. Ceux que les gens savent moins, c'est qu'il a aussi arpenté la planète à la recherche de la source de jouvence...

 

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Le professeur Coandă fit étudier cette eau. L’étude révéla la faible tension superficielle du liquide (environ 40 mN/cm au lieu de 70 mN/cm pour un liquide courant) mais sans que les chercheurs puissent expliquer l’origine de cette anomalie. [La tension superficielle représente la force de cohésion à la surface du liquide qui permet aux araignées d’eau de marcher sur la surface du liquide]

À 76 ans, Henri Coandă rencontra le jeune docteur Flanagan, à l’époque âgé de seulement de 17 ans mais déjà biophysicien et promis à un bel avenir. Coandă lui confia la tâche de découvrir le secret de l’eau des Hunzas pour en faire don à toute l’humanité !


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Les étonnantes découvertes de Patrick Flanagan

 

Des minéraux très spéciaux…

Patrick Flanagan raconte :

"L'une de mes amies, le docteur Betty Lee Morales, très connue dans le domaine de la santé dans la région de Los Angeles, était une proche amie du roi des Hunza. Elle s'était rendue bien des fois dans cette vallée, et le roi des Hunza lui avait confirmé que l’eau était le secret de leur santé. Betty Morales me donna des échantillons d'eau Hunza et mes tests confirmèrent les propriétés anormales dont le professeur Coandă m'avait parlé et je me mis à chercher comment faire de l'eau Hunza.

"Après près de vingt ans de recherches, je découvris que le secret de l'eau Hunza résidait dans certains minéraux qui venaient directement du glacier. Ces minéraux minuscules (environ 5 nanomètres =10-9 mètre) étaient dotés d’une charge électrostatique et de propriétés physiques spécifiques.

 

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Microclusters de Silice vus au microscope électronique et leur formule chimique.
documents Patrick Flanagan – Wetterwater 

 

"Je me mis alors à essayer de les dupliquer et, après quelques années de recherche, je réussis à créer des minéraux analogues. C'est ainsi que nous avons créé notre premier produit appelé Crystal Energy. Pourtant, cette sorte de minéraux contenus dans l'eau Hunza ne se trouve pas dans toutes les eaux de glaciers. Que ce soit au Canada ou en Alaska, l'eau des glaciers ne montre pas les mêmes qualités que l'eau des glaciers du pays Hunza.

"Juste après son développement, nous nous sommes nourris pendant six mois essentiellement avec de l'eau enrichie en Crystal Energy ainsi que de jus de fruits et de légumes frais. Les résultats furent si importants que des amis commencèrent à nous demander : "Que faites-vous ?""Vous avez une mine resplendissante. Comment se fait-il que vous vous portiez mieux qu'il y a quelques années ?". Peu après, nous avons commencé à distribuer chaque mois des bouteilles de cette eau à des amis, puis nous avons mis au point la technologie Microcluster qui nous a permis de lancer le produit sur le marché. […]

"Beaucoup de minéraux ont les arêtes coupantes, comme des éclats de verre. Si on les regarde au microscope électronique, ils ressemblent à des petits morceaux de verre brisé. Lorsqu'on boit de ces minéraux colloïdaux, en les introduisant à l'intérieur de notre corps, ces petits minéraux provoquent des dégâts dans notre sang, visibles aux analyses. […]

"Nos minéraux sont eux des sphères parfaites, des petites boules minuscules, deux mille fois plus petites qu'un globule rouge. Ces petites boules ont des propriétés physiques uniques, introuvables auprès d'autres minéraux, et notamment celle d’augmentent une caractéristique électrique très spéciale, le "potentiel zêta", qui caractérise la distance entres les différentes molécules d’un liquide.

"Nous avons conduit une étude à l'université du Massachusetts, à Amherst, à l’issue de laquelle le docteur Bruce Marliss confirma ne jamais avoir vu pareils minéraux pareils de toute sa carrière de chimiste des colloïdes. [Ces colloïdes favorisent la mise en suspension dans un liquide des polluants et aussi des nutriments, agissant ainsi comme de véritables véhicules, favorisant l’élimination des déchets et des polluants de nos cellules et favorisant le transport des nutriments.]

"Plus tard, nous avons développé une forme sèche de Crystal Energy, que nous avons appelée "poudre de microcluster". Étonnamment, cette poudre maintient les propriétés des minéraux mouillés, ce qui est un exploit en chimie. En l’utilisant, nous avons remarqué pouvoir la mélanger à différents nutriments, à des vitamines, et même à des hormones et des précurseurs d'hormones se trouvant dans le corps humain. Le Microcluster sert ainsi de transporteur et constitue un système d'apport de nutriments unique au monde !"

En tournée à Paris, à l’automne 2005, Patrick Flanagan nous raconta comment en consommant Crystal Energy pendant deux ans, il s’était débarrassé du mercure dont il était fortement intoxiqué depuis son enfance.

L’effet protecteur des Microclusters contre les pollutions électromagnétiques…

Le docteur Robert O’ Becker du Veteran’s Hospital de l’État de New York, fait aujourd’hui figure d’autorité dans la recherche sur la guérison accélérée des tissus humains par l’électricité. Dans son ouvrage, The Body Electric (Le corps électrique), il explique que chaque cellule est un colloïde qui fonctionne comme un semi-conducteur que l’on trouve dans des transistors. Et, selon lui, notre corps fonctionne comme un quasi parfait ordinateur colloïdal !

Il explique que l’équilibre des électrolytes est capital dans le système nerveux et dans le cerveau en particulier.  Or la barrière hémato-encéphalique est altérée par les champs électromagnétiques basses fréquences (50 Hz) de notre réseau électrique domestique ou par les basses fréquences du signal GSM de nos téléphones portables ou sans fil. De même on connait aujourd’hui l’effet des champs électromagnétiques basses fréquences sur la diminution de sécrétion de mélatonine et sur le stress cellulaire. De nombreuses études ont été publiées sur ce sujet (dont le Livre blanc sur la téléphonie mobile, par R. Gautier, P. Le Ruz, D. Oberhausen et R. Santini). Pour le docteur  Becker il ne laisse aucun doute que l’espèce humaine est directement menacée par les émissions constantes d’ondes à basse fréquence de toutes les machines qui font partie de notre environnement moderne, car elles altèrent le processus chimique de la vie.

Alors que les recherches ont  montré que les émissions basses fréquences altéraient la stabilité des colloïdes dont le corps humain est constitué, surtout lorsque leur potentiel zêta est bas (charge négative faible), l’apport de particules colloïdales de potentiel zêta élevé (charge négative élevée) aide à maintenir le fonctionnement optimal des cellules.

Dans son numéro de juin 1993, la revue L'Usine Nouvelle annonçait que les pollutions électromagnétiques que nous subissons au quotidien avaient été multipliées par 1 milliard les trente dernières années, nous n'en étions qu'au début du développement du GSM en France, et la technologie WiFi n'existait  pas encore… 


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Dans les secrets de la nature…

 

Patrick Flanagan pensait avoir résolu toutes les interrogations posées par de l'eau des Hunzas lorsqu’un jour, en relisant Albert Szent-Gyorgyi (découvreur de la vitamine C et Prix Nobel de chimie), son attention fut mise en alerte par une nouvelle idée : "L'hydrogène est le carburant de la vie" :

"Albert Szent-Gyorgyi  poursuivait en expliquant comment tous les aliments que nous consommons contiennent de l’hydrogène. Nous avons des enzymes appelées déshydrogénases qui extraient l'hydrogène des aliments pour qu'il soit brûlé par l'oxygène et qu'il libère ainsi de l'énergie pour vivre.

"Ceci est réellement la chimie de la Vie.
Nous brûlons de l'hydrogène comme carburant.
L'oxygène est lui le comburant, qui brûle le carburant hydrogène dans notre corps et nous procure ainsi de l'énergie."

"Albert Szent-Gyorgyi a aussi précisé, ses expériences à l’appui, que les électrons ne sont jamais transportés dans un système vivant autrement qu'associés à de l'hydrogène. Nous découvrons dans nos livres d’université  une multitude d’équations biochimiques qui nous  montrent des kyrielles de molécules. Parmi elles, l'hydrogène entre sous sa forme de proton isolé, sans électron (H+) et participe aux réactions. Et puis il y a tous ces électrons qui apparaissent, sans que personne ne nous dise d'où ils viennent. Simplement, on voit des électrons participer aux réactions. Quand les électrons s’unissent à l'hydrogène, on obtient une réaction concernant l'énergie du corps, le cycle de Krebs ou de l'énergie.

"Je compris que, si Albert Szent-Gyorgyi avait raison, les électrons n'étaient pas transportés dans un système biologique sans être associés à l'hydrogène. Dès lors une seule forme d'hydrogène pouvait participer à ces réactions chimiques et y amener des électrons ;  il s'agissait d'une forme d'hydrogène inconnue à Albert Szent-Gyôrgyi, car découverte juste avant sa mort ; cette forme d'hydrogène s'appelle l’ion hydrure H¯ ; elle est composée d’un atome ordinaire d'hydrogène avec un électron supplémentaire. L'hydrogène ordinaire, comme indiqué sur le tableau des éléments, possède un proton et un électron. Comme l'unique électron de l'hydrogène ordinaire est très fortement lié au proton, il n'est pas disponible dans un système vivant contrairement aux ions hydrures dont le deuxième électron peut facilement être arraché à l’atome d’hydrogène : cet électron est biologiquement actif !

"Si ce que disait Szent-Gyorgyi était vrai, alors on devrait pouvoir mesurer ces ions H¯ dans tous les liquides corporels. J’ai donc développé une électrode spéciale pour mesurer les ions H¯. J'ai pris du plasma sanguin humain, de la salive et de l'urine. J'ai testé ces substances et trouvé une grande quantité de ces ions H¯, ions hydrures, dans le système vivant. J’ai ensuite testé des jus frais, du jus d'orange, du jus de carotte, de pomme, puis d’autres nourritures. C’est là que j’ai  découvert que toute nourriture crue – poisson, viande rouge, blanche, bref, tout ce qui vous passer à la tête –,  ils ont tous dans leur jus des quantités de ces ions H¯. Dès l'instant où la nourriture est cuite, transformée ou séchée, ces ions disparaissent, ils n'existent plus. À cause de la présence de ces ions, du fait aussi que tant de personnes ont vécu de nettes améliorations dans leur état santé à l’issue de cures de jus frais et crus, j'ai pu comprendre, grâce à mes mesures, que c'était une clé inhérente à la vie elle-même, ainsi que le disait aussi Szent-Gyorgyi.

"J'ai alors commencé à imaginer un moyen de traiter l'eau avec des ions H¯, de façon à pouvoir la boire et absorber ces ions. J'ai mis au point un process mais l'eau, avec ses ions H¯,  n’était pas stable. Maintenant, voici ce qui a été le suprême événement : pour autant que je sache, c'est la découverte ultime au sujet de l'eau Hunza. J'ai repris une ampoule d'eau Hunza, vieille de quarante ans, qui avait été scellée à la flamme de façon à ce qu'elle soit totalement étanche. J'ai découvert que cette eau était chargée d'ions H¯ en plus des minéraux. C'est le genre d'expériences qui font dire Eureka ! C'était comme de découvrir un secret de la nature, le secret de la vie elle-même en ce qui me concerne.

"Le problème est que si j'étais capable de faire de l'eau H¯, cette eau ne restait stable que quelques jours, et ensuite c'était fini. Je me demandais comment l'eau Hunza pouvait être stable après quarante ans et contenir tous ses minéraux et  ions H¯. C’est là une nouvelle évidence m’est apparue : cela avait quelque chose à voir avec ces minéraux dans l'eau Hunza."

Patrick Flanagan a ultérieurement découvert le moyen d'imprégner ces ions hydrogène H¯  dans du magnésium, de façon à assurer la stabilité de la matière aussi longtemps qu’elle reste sèche.  Ce procédé est aujourd’hui commercialisé sous le nom d’Active-H. "Nous sommes capables de concentrer tellement d'ions H¯, qu'une seule gélule contient autant d'électrons que 10 000 verres de jus d'orange biologique frais, ce qui est vraiment formidable. De plus, tous ces antioxydants neutralisent les radicaux libres. Les radicaux libres détruisent la structure de l'ADN et d'autres structures dans le corps, on les considère à ce titre comme la cause principale du vieillissement. Le monde entier cherche le moyen de diminuer les dommages qu’ils causent dans le corps, parce que, théoriquement, cela pourrait rallonger la durée de vie. La plupart des scientifiques s'accordent à dire que si nous pouvions contrer les dégâts causés par les radicaux libres dans le corps, et maintenir un bon état santé, nous pourrions vivre jusqu'à 125 ans."

Patrick Flanagan participait en octobre dernier à un congrès à Majorque. Il estime qu’Active H et Crystal Energy permettront peut-être à l’humanité de survivre…  


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Quel avenir pour la planète ?

 

Dans les années 1960, un membre de l’académie des sciences, Marcel Violet, décédé en 1973, travailla sur la recherche de phénomènes qui favorisent la vie. Il déclara : "Nous vivons actuellement une époque où apparaissent des choses extrêmement inquiétantes, absolument  inconnues nos grands parents…".  Parmi elles, il prenait l’exemple de plantes cultivées mais aussi d’animaux atteints de maladies nouvelles ; chez les humains eux-mêmes apparaissent des phénomènes inquiétants, précisait-il… Le chercheur dédia dès lors une partie de sa vie à mettre au point un appareil de dynamisation de l’eau, dont les effets bénéfiques avaient pu être validés à l’hôpital de Roubaix lors d’un essai sur une période de six mois. Aujourd’hui, le laboratoire Marcel Violet continue de commercialiser son dynamiseur et la société Aqua Dyn située à Auroville près de Pondichéry dans le sud de l’Inde, a repris  le principe qu’elle a amélioré en y ajoutant une dynamisation par le son et les couleurs. Le système est commercialisé sous le nom de fontaine Mélusine. [informations sur le site ressourcement.info]

Yann Olivaux, biophysicien et hydrosophe, auteur de l’ouvrage La nature de l’eau, rappelle que la notion de pollution est vaste, complexe et difficile à cerner. Il la définit comme une "modification du milieu due à l’activité humaine entraînant un dysfonctionnement de ce milieu ou une modification de son usage". Il rappelle qu’entre 1930 à 2000, la production mondiale annuelle de produits chimiques est passée de 1 million à 400 millions de tonnes. Deux nouvelles molécules sont désormais mises au point par minute à travers le monde. Et il ne se trouve plus un endroit sur la planète où l’air, l’eau, les sols ou les aliments n’aient été pollués. Mais plus grave encore, la majeure partie des pollutions – radioactivité, CO2, pesticides, métaux lourds – est insidieuse, sans effet immédiat, et non perceptible par nos sens.

La création des nouvelles molécules ne fait pas systématiquement l’objet de tests. Au niveau européen, le programme REACH permettra de répertorier et d’évaluer la dangerosité de 30 000 produits chimiques d’ici à 2015. Actuellement, seulement 5 % des 100 000 produits enregistrés en Europe ont fait ou font l’objet d’analyses approfondies. D’autre part, si les tests permettent de mettre en évidence les interactions avec l’air, l’eau et les sols, ils ne permettent pas de tester les  interactions avec d’innombrables autres molécules synthétisées, déversées ici et là !

Il existe aujourd’hui trois sources d’exposition aux polluants : l’alimentation, l’air et l’eau. La première est reconnue pour contribuer à 90 % à notre exposition aux pesticides, l’eau y entrerait pour sa part entre quelques unités et 10 % [appréciation de l’Organisation mondiale de santé]. Pour l’air (l’air, la pluie ou le brouillard), les données demandent encore à être affinées ; mais les seuils seraient ici de 10 à 140 fois supérieurs à celui défini pour l’eau potable !

Les sonnettes d’alarme ont été retirées, à maintes reprises. Nous retiendrons le 3ème rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement publié à la veille du Sommet de Johannesburg : 1972-2002-2032, l’état de la planète passé, présent et à venir. Pour conclure Yann Olivaux pense il faut changer notre vision analytique de l'eau par une vision globale, holistique plus liée à la nature de l'eau et à ses propriétés. Les molécules polluantes sont aujourd'hui de plus en plus actives, souvent à cause de leur taille. Elles pénètrent en profondeur nos cellules. La  quantité n'est plus un aspect essentiel. Si on prend l'exemple de l'aluminium présent dans l'eau au robinet, qui sert dans le retraitement des eaux usées pour la rendre potable : cet aluminium est hautement bio-disponible et donc très assimilable par les cellules. L'aluminium serait un neurotoxique qui favorise la maladie d'Alzheimer...

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Quel avenir pour les Hunzas ?

 

L’été 2007 a été l’occasion pour moi d’explorer la vallée des Hunzas avec une petite dizaine de personnes, de rencontrer cette population (si enviée) et de faire des prélèvements pour établir un état de l’eau actuel de Karimabad et de la vallée. Pour ce faire, je m’étais muni de deux appareils de marque Hanna, l’un permettant de mesurer le rH2 et qui apporterait ainsi une information sur la quantité d’électrons présents l’eau (aspect oxydé ou réducteur) et l’autre la conductivité qui permettrait d’évaluer indirectement la charge minérale en suspension. Des mesures de tension superficielle nécessitant un appareil plus volumineux ont été faites à mon retour en France.

Nous étions accompagnés d’un guide originaire d’un petit village situé à une vingtaine de kilomètres de Karimabad et parlant très bien français, ce qui nous a facilité les contacts. Grâce à son entremise, nous avons pu rencontrer le doyen de Karimabad, âgé de 98 ans. Mais cette performance fait aujourd’hui figure d’exception : la population hunza ne se distingue plus du reste de la région par une longévité exceptionnelle. Qu’est-ce à dire ?

Que reste-t-il aujourd’hui dans l’eau des Hunzas ? Les appareils de marque Hanna sont réputés pour leur fiabilité.  Leur réétalonnage a été effectué sur place avec des solutions tampons que j’avais avec moi. J’ai donc effectué deux prélèvements et mesures, directement sur place.

La première a été faite à la source de l’Ultar, au camp de base situé au-dessous du glacier qui alimente en eau le village de Karimabad et ses environs. Cette eau d’apparence claire et limpide avait une température de 1,4°C, un rH2 de 31 (donc légèrement oxydée) et une conductivité de 0,47 mS (milli-siemens). C’est la conductivité d’une eau contenant 240 mg/l (milligramme par litre) de minéraux.

L’autre mesure a été  faite un peu plus bas, sous le glacier, dans un des canaux transportant l’eau jusqu’au village. L’eau d’un aspect très grisâtre avait une température de 9 °C, un rH2 de 30,5 et une conductivité de 0,02 mS, soit la conductivité d’une eau ne contenant que 10 mg/l de minéraux ! Rien à voir avec le rH2 de 21 – qui est celui d’une eau très riche en électrons donc très réductrice, mesuré par Patrick Flanagan dans l’échantillon d’eau que lui avait remis le professeur Coandă.

Il reste cependant très surprenant de mesurer une conductivité aussi basse avec une eau aussi chargée en minéraux !  Les mesures de tension superficielle, effectuées à mon retour, allaient aussi beaucoup me surprendre. Il faut savoir qu’une valeur normale de tension superficielle s’établit autour de 70 mN/m (milli-newton par mètre, anciennement dyne). Celle du glacier Ultar est aujourd’hui d’environ 70 mN/m contre 43 mN/m pour celle rapportée par le professeur Coandă.

Lorsqu’on ajoute Crystal Energy à une eau de consommation, on obtient facilement des valeurs entre 38 et 45 après avoir bien mélangé les minéraux, simplement en secouant énergiquement la bouteille. À l’état de repos, après quelques minutes, la tension remonte à environ 55.  Il est donc intéressant de dynamiser l’eau dans sa bouteille avant de la boire ! [Si vous faites cette dynamisation avec une eau sans les Microclusters, vous n’observerez aucune diminution de tension superficielle notable.]

La faible tension superficielle rend le liquide plus hydratant, celui-ci peut franchir la barrière grasse des cellules, évacuer les déchets en profondeur et aussi rendre plus disponible les nutriments mis en suspension, facilitant ainsi leur assimilation. Patrick Flanagan a démontré que l’on peut ainsi tripler l’assimilation de la vitamine C.

Lorsque j’ai demandé à Patrick Flanagan les raisons de ce changement des propriétés de l’eau des Hunzas depuis un siècle, il a immédiatement évoqué la pollution "mondialisée" dans l’atmosphère !

À mon avis, il est aussi possible au sujet de la tension superficielle, que les minéraux présents à l’époque, provenant de  certaines couches minérales du glacier, aient aujourd’hui disparu du fait de l’érosion… Patrick Flanagan a longuement cherché d’autres glaciers présentant les mêmes caractéristiques minérales, mais sans succès. 

Les habitants de Karimabad consomment donc aujourd’hui une eau redevenue commune.  Leur alimentation, même si elle reste très locale pour ce qui concerne les légumes et les fruits, a aussi profondément évolué. La Karakoram Highway qui les relient au reste du monde, leur apporte des denrées à faible coût en provenance de Chine, comme les conserves et les autres produits "raffinés", symboles de la modernité.

Ce document n’est que le témoignage d’une recherche personnelle qui s’est transformée en véritable passion pour l’eau et ses propriétés … et l’univers quantique qui nous anime !

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ResSources
Patrick Flanagan – Wetterwater
Crystal Energy – Wetterwater
Sur Albert Szent-Gyorgyi
The Food Museum Online – États-Unis
Sur le professeur Henry Coandă
Centre for Telecommunications and Information Engineering (CTIE), Monash University – Australie
Sur les Hunzas :
Encyclopédie de l’Agora