La connaissance sauve des vies. Cette journée est l’occasion de
souligner l’importance vitale des savoirs traditionnels autochtones et
locaux dans la réduction des risques de catastrophes liés aux dangers
naturels.
La contribution des savoirs autochtones et locaux pour la résilience des
populations vulnérables est apparue évidente au moment du tsunami dans
l’océan Indien en 2004. La 3ème Conférence mondiale sur la réduction des
risques de catastrophes (14-18 mars 2015) à Sendai, au Japon, a mis un
accent tout particulier sur la nécessité de mieux faire connaître ces
connaissances pour le bénéfice de tous. Le "cadre de Sendai" milite
ainsi pour une plus grande collaboration entre les gouvernements, les
autorités locales, les communautés et les peuples autochtones dans la
conception et la mise en œuvre des politiques et des normes de
prévention des catastrophes naturelles.
L'UNESCO est pleinement engagée dans ce processus, par son expertise
scientifique, éducative et culturelle. L’organisation s’attache à la
plus grande diffusion possible des savoirs autochtones pour répondre aux
défis liés au changement climatique et aux risques naturels, notamment
dans les zones reculées, comme les petites îles, les zones de haute
altitude et les zones tropicales humides. Elle a lancé à ce titre une
initiative aux Philippines, au Timor-Leste et en Indonésie pour
enregistrer les connaissances locales qui aident à comprendre, atténuer
et s'adapter aux tempêtes, aux cyclones et aux effets du changement
climatique.
UNESCO