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La nécessité d'une écologie radicale

La pensée à l'épreuve des problèmes environnementaux

Mots clés : décroissance, écologie, business, croissance, abondance, pauvreté, autonomie, l'humanisme écocentré, nature, valeur
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Titre La nécessité d'une écologie radicale
Auteur Anne Frémaux Préface de Paul Ariès
Éditeur Sang de la Terre
Collection La pensée écologique
ISBN 978-2-86985-256-3
Pages 176
Sortie février 2011
Prix 13,30 euros
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Anne FRÉMAUX

Notre thèse est l'idée qu'un marché s'ajustant lui-même était purement utopique. Une telle institution ne pouvait exister de façon suivie sans anéantir la substance humaine et naturelle de la société, sans détruire l'homme et sans transformer son milieu en désert.

Karl POLANYI, La Grande Transformation (1944) – trad.Catherine Malamoud

 
Ce livre a pour ambition de dresser un diagnostic sur l’état de notre civilisation. Loin d'être un phénomène isolé, la crise écologique que nous traversons aujourd'hui apparaît comme le dernier soubresaut de l'effondrement d'une société qui a voulu dominer la nature. Une société du pétrole bon marché, privilégiant la consommation à outrance et dont on sait maintenant que la disparition est inéluctable. La perspective qui guette notre civilisation appelle, par son caractère global et dramatique inédit, des solutions nouvelles et radicales. En effet, c'est à un bouleversement de nos modes de penser, d'être et de désirer que doit nous conduire un tel constat. La difficulté tient au fait que si le drame est bel et bien en train de se jouer, nous, qui en sommes les auteurs, n'en voyons pas encore les effets. Comment, dès lors, se mettre en mouvement ? Que faire ? Par où commencer ?

Pour éviter le pire, nous avons le devoir d'inventer un nouveau rapport au monde, à nous-même et aux autres. Paradoxalement, c'est de la nécessité de changer que viendra notre liberté, ou encore notre émancipation à l'égard d'un modèle résolument aliénant. Cette émancipation se jouera sur trois plans : celui de la subjectivité de l'individu désirant ; celui de la vie sociale et politique et enfin, celui de l'anthropologie et de la place de l'espèce humaine dans l'écosystème. L'écologie radicale que nous appelons de nos voeux doit être le moteur d'une remise en cause révolutionnaire de notre société : c'est là le véritable défi à relever pour assurer la liberté et la dignité de l'existence humaine.


Sommaire
 – Un nouveau projet d'économie la décroissance : Les idéalistes ne sont pas forcément là où l'on croit – Green is gold, Green is business – Après les mots, les maux de la croissance – Sortir de la société abondante, c'est aussi sortir de la pauvreté. Le regain démocratique : le projet d'autonomie : Le risque de despotisme écologique vient de gauche comme de droite – Il faut dépasser la liberté des modernes – Le projet politique de la décroissance. Une innovation anthropologique, l'humanisme écocentré : Maîtriser la nature, un projet irrationnel – La nature a une valeur – Vers un humanisme respectueux de la nature.


L'auteur 
– Anne Frémaux est agrégée de philosophie, enseignante dans l'académie de Grenoble et chargée de cours à l'Université Pierre Mendès-France. Titulaire d'un DEA de philosophie et d'un diplôme d'école supérieure de commerce, elle bénéficie d'un parcours riche et atypique : après quelques années passées dans le service marketing de grandes firmes multinationales, elle a quitté le monde de l'entreprise pour se consacrer à l'enseignement de la philosophie, conçue comme "éveil des consciences". Engagée dans le milieu associatif grenoblois, elle a également été porte-parole des Verts à Grenoble.