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Vittel lance en 2010 un vaste programme de reforestation en Amazonie

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Dossier de
la rédaction de H2o
  
30/03/2010

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Vittel lance un vaste programme de reforestation en Amazonie

Cette initiative prévoit la plantation en 2010 de 350 000 arbres qui auront la capacité de séquestrer l’équivalent de 115 000 tonnes de CO2 sur toute la durée de leur vie. La forêt amazonienne est l'une des plus grandes forêts au monde. A ce jour 1/5ème  de sa surface – soit l’équivalent de la superficie de la France, a déjà été détruit et à ce rythme, la forêt aura disparu d’ici à 2040. En s’associant avec le collectif de lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique par l’agro-foresterie tropicale, Pur Projet, Vittel s’engage à planter 350 000 arbres en Bolivie et au Pérou dans la plus grande réserve d’eau douce mondiale, avec plus de 1 000 cours d’eau et le plus important débit d’eau au monde. L’objectif est bien sûr de planter des arbres natifs du Pérou (Acajou, Caoba, etc.) et de Bolivie (Mucuna, Paquio, etc.) qui s’inscriront parfaitement dans leur milieu naturel. Ces plantations sont faites dans le respect des principes de l’agroforesterie qui consiste à combiner culture agricole et pastorale avec la forêt. Ce modèle agro-forestier a pour vocation la préservation de la forêt et de sa biodiversité, et la lutte contre l’aridification et le changement climatique. Les arbres plantés seront répartis sur trois sites : Alto Huayabamba et San Martin, dans la région de Tarapoto, au Pérou et Rurrenabaque, près de Cochabamba, en Bolivie. Les arbres seront gérés durablement par les producteurs qui en assureront l’entretien pendant trois années. Le financement couvre le maintien et le suivi des jeunes plants, par exemple, leur désherbage à la main sans aucun traitement chimique. Les planteurs seront accompagnés par des équipes d’ingénieurs agronomes qui visiteront régulièrement leurs parcelles et les conseilleront pour sécuriser les aires reforestées. Trois ans, c’est le temps nécessaire à la consolidation de la plantation et à la création d’un couvert forestier qui évite la repousse de mauvaises herbes par la suite. Les arbres sont ainsi assurés de leur croissance sur toute la durée de leur vie. Ce programme de reforestation, bien sûr certifié, sera contrôlé, en particulier le nombre d’arbres plantés et les espèces, par la société SGS. Le premier contrôle aura lieu en juin 2010.

Marque emblématique de Nestlé Waters, Vittel rappelle avoir adopté une démarche environnementale depuis au moins deux décennie. Le premier acte dans cette démarche a été, en 1985, la mise en place de mesures de protection destinées à préserver la qualité originelle de ses sources d’eau minérale naturelle  sur le bassin hydrominéral vosgien. La marque avait pris en compte à l’époque la menace qu’une agriculture intensive, utilisant des produits phytosanitaires pouvait faire peser à long terme sur les ressources. Le groupe Nestlé Waters France s'était alors rapproché de l’Institut national de la recherche agronomique INRA, pour lancer un vaste programme de recherche pluridisciplinaire impliquant en particulier des historiens, des sociologues, des économistes agronomes ou encore des zootechniciens. L’objectif était d’examiner dans quelles conditions il est possible de concilier développement local et protection des sources Vittel. Cette démarche aboutit en 1992 à la création d’Agrivair, une structure de conseil et d'accompagnement des agriculteurs dans le domaine agronomique. Agrivair a mis en place avec les agriculteurs, les collectivités locales et l’ensemble des parties prenantes, une collaboration réussie basée sur le développement local durable. Ce "contrat environnemental" a permis de déployer une politique "zéro pesticide" interdisant l’emploi de produits phytosanitaires chimiques et de mettre en place des méthodes alternatives telles que : l’utilisation du compost, la rotation des cultures, la réintroduction de la luzerne à la place du maïs, une culture qui permet de piéger efficacement les nitrates tout en apportant les protéines nécessaires à l’alimentation du bétail, ou bien encore le désherbage thermique en partenariat avec la ville de Vittel, à la place des désherbants chimiques. Agrivair accompagne techniquement et financièrement la conduite de ces changements. Aujourd’hui ce sont près de 10 000 hectares des terres agricoles et de forêts de l’impluvium et 11 communes qui bénéficient de ce contrat qui fait la part belle à la protection environnementale et favorise la biodiversité. Aujourd’hui, un projet sur la bio-méthanisation du compost des exploitations agricoles est actuellement à l’étude, ainsi qu’un travail sur la phyto rémédiation (assainissement par des plantes possédant des propriétés adéquates) des espaces publics.

La démarche se poursuit au niveau industriel : le fabricant, qui exporte plus de 40 % de sa production d’eau minérale, a réduit le poids de ses emballages et adopter une stratégie de distribution favorisant les transports propres, comme le rail et le ferroutage.

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