Magazine H2o | Une nouvelle feuille de route pour les réserves de biosphère adoptée à Lima | Brèves - Monde

Dessin de tracé de fleuve

Accueil > Brèves > Monde > Une nouvelle feuille de route pour les réserves de biosphère adoptée à Lima

Une nouvelle feuille de route pour les réserves de biosphère adoptée à Lima

Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Dossier de
la rédaction de H2o
  
19/03/2016

Le IVème Congrès mondial des réserves de biosphère a pris fin le 17 mars à Lima avec l’adoption d’une déclaration et d’un plan d’action qui fixent l’orientation du programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère (MAB) et son réseau mondial des réserves de biosphère pour les dix prochaines années. La déclaration de Lima, adoptée par acclamation par les quelque mille participants au Congrès, se propose de faire converger la gestion des réserves de biosphère et le programme de développement des Nations unies pour 2030 et l’accord sur le climat signé à Paris fin 2015. Le texte recommande que les communautés locales puissent jouer un rôle plus large et plus actif concernant la gestion des réserves et la mise en place de nouveaux partenariats entre sciences et politiques, gouvernance nationale et gouvernance locale, et acteurs des secteurs public et privé. En outre, la déclaration appelle à intensifier la participation "des groupes et organisations de citoyens, en particulier autochtones, ainsi que des communautés de jeunes". Elle souligne également la nécessité de renforcer la collaboration avec des établissements scientifiques comme les universités ou les centres de recherche.

Il existe actuellement 651 réserves de biosphère de l’UNESCO réparties dans 120 pays. Il s’agit de sites d’importance mondiale pour la diversité biologique et la diversité culturelle, qui représentent presque tous les écosystèmes de la planète. Le texte adopté réaffirme la volonté "d’identifier et de désigner une réserve de biosphère dans tous les pays qui ne l’ont pas encore fait."

Le Congrès mondial des réserves de biosphère, organisé par l’UNESCO et le ministère de l’Environnement du Pérou par l’intermédiaire du service national des aires naturelles protégées (SERNANP), s’est tenu pour la première fois hors d’Europe. Pendant quatre jours, une vingtaine d’ateliers ont eu lieu, au cours desquels ont été élaborés la déclaration et la stratégie. Pas moins de 13 événements parallèles ont également été organisés pour mettre en lumière le rôle des réserves de biosphère en tant que laboratoires de la lutte contre le changement climatique, de l’éducation à l’environnement, du tourisme durable comme moteur économique ou de la nécessaire collaboration avec les communautés locales.

UNESCO