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Algérie
Alger : Prévention des risques d'inondation, un plan pour contrôler plus de 60 points noirs

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Dossier de
la rédaction de H2o
  
13/01/2019

La Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (SEAAL) a mis en place un plan préventif relatif au principal réseau d'assainissement qui s'étend sur une distance de 3 800 km, et ce pour assurer le contrôle de plus de 60 points noirs à travers les 13 circonscriptions administratives de la wilaya d'Alger. Concernant les mesures initiées pour éviter les inondations à Alger, la SEAAL, qui a assuré tous les moyens matériels et humains en temps normal, prévoit de les intensifier en cas de pluies diluviennes pour contrôler plus de 60 points noirs à travers les 13 circonscriptions administratives que compte la capitale, et ce conformément au plan préventif relatif au principal réseau d'assainissement, a déclaré à l'APS le directeur chargé du service d'assainissement de la SEAAL, Mohamed Boudab. En sus de cette démarche préventive, la SEAAL veille depuis des années à la rénovation et à l'extension des vieux réseaux d'eaux et la création de réseaux principaux des eaux usées et eaux de pluie pour prévenir tout incident pouvant survenir, en assurant 85 postes de relevage à travers les différents quartiers de la capitale pour éviter tout risque d'inondations, a ajouté le même responsable. Les stations de relevage de la wilaya d'Alger ont pour mission de pomper les eaux usées et eaux de pluie des canalisations et de les transférer vers d'autres déversoirs pour éviter les dangers des inondations, a précisé M. Boudab, citant à ce titre la station de relevage de Bab Ezzouar qui pompe 24 000 m3/heure, soit 2 millions de m3/mois et les stations de relevage de Bordj El-Bahri, du Carroubier, des Trois-Caves et Kourifa à El-Harrach. Boudab a fait savoir, dans le même cadre, que la SEAAL procédait quotidiennement au dévasement de 200 tonnes de boues et de matériaux solides au niveau des trois stations d'épuration principales se trouvant dans les communes de Baraki, Beni Messous et Reghaia, et ce pour parer à tout risque d'inondation, outre la réalisation de chambres à sable comme mesure préventive contre ce phénomène.

Le responsable a relevé, par ailleurs, que l'aménagement et l'entretien réguliers des cours d'eaux et des oueds, au niveau de la wilaya d'Alger, ainsi que la rénovation et le renforcement des réseaux principaux d'eaux usées et pluviales, outre l'installation de stations de relevage sont autant de facteurs qui "réduisent sensiblement" les risques d'inondations. Après avoir mis en garde, dans ce sens, contre la "couverture" et la transformation des cours d'eaux en "routes", l'oued étant, a-t-il dit, une évacuation naturelle de l'excédant des eaux, usées et pluviales, vers la mer, M. Boudab a souligné la nécessité d'interdire "toute construction aux abord des oueds pour éviter le jet de déchets solides", d'autant que la capitale vit depuis des années au rythme de grands travaux générant une quantité importante de déchets solides. Boudab a mis l'accent, enfin, sur la nécessaire élaboration d'études approfondies autour des canalisations d'eaux usées qui doivent être, selon lui, mises à terre avant la réalisation des agglomérations.

Algérie Presse Service (Alger) – AllAfrica